Appel à la manifestation parisienne de soutien aux grévistes de PSA à Aulnay.

Solidarité avec les grévistes de PSA Citroën à Aulnay - sous - Bois (93)

A tous les camarades de l’industrie

Depuis le 28 février la grève se maintient à Aulnay (93) chez PSA.

Nos camarades de SUD Auto et l’ensemble des grévistes maintiennent la pression sur l’employeur, ils sont toujours 500 grévistes déterminés. Ils organisent des collectes sur tout le département. Nous participons en tant que Solidaires à la solidarité.

Leurs revendications portent sur :
– 300 euros mensuels pour tous,
– un salaire minimum de 1525 euros net
– le départ, en pré-retraite à 55 ans
– et l’embauche des précaires en CDI.

Après trois semaines de grève, la lutte continue.

L’Union syndicale Solidaires et Solidaires Industrie invitent tous ses adhérents et sympathisants à se rendre à la manifestation à Paris organisée par le Comité de grève de PSA Aulnay et soutenue par les organisations syndicales : SUD, CGT, CFDT, CFTC, UNSA

SAMEDI 24 MARS A 14 H 30 METRO BARBES

Depuis maintenant le 28 février, les ouvriers du montage à Aulnay-sous-Bois (93) sont en grève pour les revendications suivantes : 300 € tout de suite, pas de salaire d’embauche à moins de 1525 € nets, abaissement des cadences et embauche des intérimaires… Ils ont déjà popularisé leur grève dans les usines de Saint-Ouen (93) et Poissy (78). Ils ont interpellé la Préfecture de Seine-Saint-Denis ; ils sont allés, mardi 13 février, manifester devant le siège de PSA à Paris. La grève s’est organisée en comité de grève avec une intersyndicale SUD, CGT, CFDT, CFTC, UNSA.

L’Union syndicale Solidaires et Solidaires Industrie apportent tout leur soutien aux ouvriers en grève de PSA Citroën Aulnay pour leurs revendications salariales et l’embauche des intérimaires. Cette grève est tout à fait révélatrice des problèmes sociaux qui se posent en France. Les questions soulevées par les ouvriers de chez Citroën à Aulnay, à travers leurs revendications, rejoignent les préoccupations actuelles de l’ensemble des salarié-e-s dans tout le pays : celles de l’emploi, de la précarité, du pouvoir d’achat. Alors même que les profits des entreprises françaises explosent, cette lutte est importante car le patronat est incapable de comprendre autre chose que le rapport de forces. Cette lutte est importante, aussi, dans la période électorale pour que les questions sociales soient présentes dans le débat public.

A ce jour les patrons de Citroën méprisent la grève et menacent les salarié-e-s, ils refusent toute négociation. Après plus d’une semaine de grève, les effets sont sensibles sur la production : la direction reconnaît la perte de plusieurs milliers de véhicules. C’est à ce moment que la solidarité est la plus importante. Il faut élargir la grève et apporter un soutien à cette lutte.

L’Union syndicale Solidaires soutient l’appel des grévistes à la solidarité financière.

Messages de soutien par mail à : Roger Gimenez : roger.gimn@wanadoo.fr

Solidarité financière : Roger Gimenez 6, rue Lavoisier, 95150 Taverny.