Après l’intervention du président : la grève générale doit être à l’odre du jour à la rentrée !

La réponse du président hier soir, lors de son intervention télévisé, à propos de ceux qui osaient remettre en cause sa réforme des retraites, dont les solutions qu’elle apporte sont les seules envisageables, a été des plus claires : la réforme des retraites, avant même d’avoir été voté par le parlement, est déjà un fait accompli avec lequel chacun se doit désormais de composer !
Aussi, français, résignez vous, faîtes vous une raison de cette nécessité à travailler toujours plus longtemps... vous avez tout l’été pour digérer cette nouvelle régression sociale ! Et si la colère de certains en venaient à survivre à l’été et à se manifester à la rentrée, et bien pour eux le président dira " je vous entends mais je ne tiens pas compte de vos contestations impuissantes".
Sarkozy dit qu’il entend conduire sa réforme des retraites jusqu’au bout, sans en dénaturé l’ossature, quelque soit l’opposition sociale qui s’exprimera dans la rue !
Il veut avec cette réforme, prouver sa capacité de réformateur qui ne plie pas, qui ne recule pas devant l’adversité sociale et qui sait faire rentrer la France, de gré ou de force, dans le moule de la modernité, même s’il faut pour cela affronter les protestations de ceux qui ne se sont pas encore résignés au réalisme libéral !
Sachant sa réforme décriée par une majorités de Français, Sarkozy a déjà annoncé par l’intermédiaire de son ministre du travail qu’il refuserait de de faire sanctionner sa réforme par le suffrage
universelle en organisant par exemple une votation citoyenne.
Aussi, face à une telle obstination d’un président,il va falloir que nous soyons à la hauteur du défi qui nous ai lancé !
Et qui dit à la hauteur, dit qu’il va falloir que nous ayons une grande réflexion sur les modes d’actions que nous comptons utiliser à la rentrée de septembre si nous voulons espérer que le rapport de force puisse se voir renverser en faveur des forces populaires et que de facto nous obligions Sarkozy à ravaler sa contre réforme
Le 7 septembre se doit d’être le début d’une lutte prolongée, durable, dans tous les secteurs d’activité, et non une simple répétition de la journée réussie du 24 juin !
Face une telle inflexibilité affichée du pouvoir en place, nous n’avons plus le choix !
Il faut cesser de réduire le champs des modes d’actions possibles aux
seules journées de témoignages, grèves de 24 heures, qui si elles
sont nécessaires, se révèlent être insuffisantes car bien que parvenant à rassembler une assise de manifestants conséquente, elles n’ont jusqu’à présent pas permis de mettre le gouvernement en difficulté : j’en veux pour preuve la détermination affichée encore hier soir par Sarkozy.
Pour que la sérénité de nos adversaires de classe cesse enfin, et que la
peur change de camp, la grève reconductible doit être à l’ordre du jour !