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Après le 19 mars, premier bilan et perspectives

Publie le vendredi 20 mars 2009 par Open-Publishing
4 commentaires

La journée de grèves et de mobilisations du 19 mars a été un énorme succès. Trois millions de manifestants, encore plus que le 29 janvier !

Pour beaucoup, c’était la première ou la deuxième manifestation. Avec une volonté forte, d’être ensemble , solidaires pour résister à la crise du capitalisme et faire reculer le pouvoir et le patronat. L’importance des cortèges témoigne du ras le bol et de la volonté de résistance de catégories de plus en plus diverses de la population des classes populaires aux cadres et aux couches moyennes. Cette fois-ci on a pu noter une forte présence des boites du privé directement touchées par le attaques patronales et des cortèges plus importants d’enseignants, chercheurs, étudiants,lycéens.

Sur le plan syndical,la CGT avait comme d’habitude les plus gros cortèges mais on a pu noter une présence plus importante de Solidarité et de la FSU Signes de vitalité du mouvement,l’existence de manifestations très fortes y compris dans des petites villes où d’habitude il ne se passe rien. Selon les cortèges les manifs étaient plus ou moins radicales mais avec un sentiment de ras le bol profond, d’écoeurement mais aussi de profondes inquiétudes.

Le NPA a été partout présent sous formes de points fixes ou de cortèges avec chaque fois un très bon accueil et de nombreux contacts même si notre apparition n’avait pas encore tous ses moyens ( Drapeaux en voie d’expéditions, nombre de 4 pages ou de tracts parfois insuffisants ).

Le pouvoir a décidé l’épreuve de force. Pas un mot de Sarkozy. C’est Fillon qui se charge du message de fermeture vis à vis du mouvement social . La présidente du MEDEF, les porte-paroles de l’UMP avaient préparé le terrain : ne rien lâcher et attendre l’essoufflement du mouvement. C’est sans compter sur la détermination des grévistes et des manifestants du 19 mars. Face à ce pouvoir, nous avons besoin d’une gauche syndicale et politique de combat. D’un mouvement prolongé qui relève le défi de l’insulte gouvernementale.

Dans une telle situation, où l’idée d’un tout ensemble prolongé à l’image de l’exemple antillais fait son chemin, on remarque l’ampleur du désarroi face aux directives des appareils syndicaux. Après un tel succès, comment justifier l’absence de perspectives immédiates de mobilisation ? Or aujourd’hui les directions syndicales viennent de décider de ne rien décider et de se revoir à la fin du mois…Après le bras d’honneur aux manifestants de F. Fillon, ce silence des directions syndicales ne manquera pas d’indigner tous ceux qui souhaitaient de ne pas en rester là.

Les militantes et militants du NPA feront tout pour que s’organise enfin une riposte capable de faire reculer le gouvernement et le patronat pour interdire les licenciements, augmenter les salaires de 300 euros nets et faire baisser les prix. Et pour cela seule une grève générale prolongée comme aux Antilles pourra permettre aux revendications d’aboutir.

Messages

  • L’unité est un long combat. Je doute que le NPA puisse un jour faire ce chemin en politique.

    Texte du NPA qui manie l’exclusive, voire l’exclusion en opposant l’appareil à la base.

    Alors que les jonctions se font, que l’appareil sous la pression reste dans l’unité, le NPA peut-il expliquer en quoi une grève générale aujourd’hui serait plus constructive qu’une réussite d’unité dans un mois, avec une perspective de continuité en grève générale..

    Que peut bien changer un mois dans un moment où le basculement peut se faire.

    Le NPA serait-il donc sourd au besoin profond du tous ensemble qui se construit ne lui en déplaise.

    Ne voyions nous pas l’expression de solidarité qui se forge, le rassemblement qui s’opère sous les bannières syndicales et bien au-delà.

    Comment se fait-il que ce NPA ne soit pas engagé, comme le lui montre le mouvement social, dans une construction d’un rassemblement politique qui dépasse les égos, les quant à soi, et ouvre une réelle visée politique qui dépasse toutes les forces constituées politiquement aujourd’hui.

    La vérité n’appartient pas au Politique, mais au Peuple qui fait la Politique.

    Quand celui-ci se lève, on l’écoute.

    • Bien........

      Le front de gauche n’est pas le rassemblement du peuple, ni de près ni de loin...

      Les positions des deux partis y participant, rassemblant beaucoup moins de militants qu’ils n’ont d’adhérents officiels ne suscite pas une adhésion irrésistible .

      Ca va "viendre" peut-être mais pour l’instant non.

      L’unité politique nécessite des rapprochements politiques dans l’action, des positions et des pratiques.

      Pour l’instant, le compte n’y est pas.

      Il y a bien deux conceptions de l’unité qui s’opposent.

      Et l’affaire n’est pas nouvelle.

      La position du NPA, comme de l’organisation qui a inspiré ce parti, la LCR, n’est pas nouvelle et a été prouvée dans les actes et une longue pratique :
      Le NPA est bien pour l’unité des partis en soutien aux luttes sociales et à la résistance des travailleurs contre le capitalisme.

      Cette attitude a été prouvée au concret par les efforts pour réunir l’ensemble de la "gauche" jusqu’aux anars mêmes (même au travers de textes que je ne trouve pas fameux mais un petit pas en avant vaut mieux que mille incantations).

      La question des élections pose des problèmes particuliers de plusieurs ordres :

       On ne changera pas la société par des élections même si il ne fait pas question que des élus soumis aux interets populaires et au service de l’organisation des travailleurs (conseils, démocratie prolétarienne, auto-organisation, syndicats, etc) peuvent aider à un rapport de forces dans la bataille entre les classes, que des avancées puissent se faire.

      Il existe plusieurs déclinaisons de cet avis dans le NPA, plus ou moins colorés, mais c’est ainsi. On peut être d’accord ou pas mais c’est le droit du NPA d’être inspiré par cette conception là.

      Ce n’est pas du sectarisme ni d’être l’allié de Sarko que de penser que le bouchon va trop loin sur le rapport du front de gauche au système électoral des européennes tel qu’il est .

       On pense également qu’une union politique, dans un cadre électoral, doit impliquer un minimum de loyauté des partis en présence.

      On serait dans un pays sans passé , je pourrai comprendre qu’on soit aveugle là dessus. Mais personne n’a oublié les mesures prises contre les travailleurs et le peuple par la coalition de gauche auxquels le PCF et le courant ancêtre du PG ont participé, aux côtés de la direction du PS.
      Ce ne sont pas des positions molles qui sont reprochées là mais une politique active en faveur du capital. Ce n’est donc pas un problème de second ordre.
      Cette politique a conduit la classe ouvrière à sortir encore plus affaiblie du gouvernement de gauche qu’elle ne l’était au début.

      On peut objecter que le PCF et le courant qui a contribué à créer le PG ont changé là dessus. Mais, au delà des mots contradictoires, le seul moyen pour apprécier était de demander un minimum d’engagement des partis considérés en conséquence , c’est à dire de continuer jsute après les européennes. Et ce minima a été refusé en s’arque boutant sur tout pour ne pas poser la question des régionales juste après.

      Cette position ne fait pas du mal qu’au NPA, mais également à beaucoup de travailleurs et des militans du PCF et du PG qui vont avoir ces questions qui vont tourner et retourner dans leurs têtes quand ils se retrouveront à faire propagande pour Royal ou Aubry, DSK ou fabius.

      Et on en revient à la question du nécessaire dans le combat social pour contrer la bourgeoisie.

      Le 19 Mars ne suffit pas, comme les mobilisations de Janvier n’ont pas suffit.

      En bref il faudra un mouvement d’une autre nature et ampleur pour faire plier la bourgeoisie et en même temps aider à une alternative révolutionnaire (une classe qui renverse une autre) de quelque façon qu’on estime devoir être cette alternative.

      Aller plus loin necessite de résoudre plusieurs problèmes :

      1) Sans blocage de la production sur une durée suffisante, occupations des centres de production et de richesses (par la plus grande masse) "ils" ne reculeront pas.
      La bourgeoisie mondiale, et encore plus ces déclinaisons européennes, n’est même pas au niveau d’un Roosvelt qui imposa jusqu’à 81% les tranches les plus hautes de revenus et dit qu’il ne voulait plus d’américain qui gagne plus de 300 000 dollars (actualisés) par an .

      Les immenses cadeaux faits à la bourgeoisie d’un côté et les glapissements de sarko pour maintenir le bouclier fiscal montrent qu’on ne les fera pas reculer comme ça.

      2) Il existe un problème organisationnel de la classe ouvrière et du peuple en France. Nous avons des organisations syndicales trop faibles, trop fragmentées et trop buraucratisées.

      Se satisfaire de cette situation et espérer que par une union par en haut, ou une union qui ne touche pas ce problème ou le "venez chez nous les autres sont des méchants" n’est pas une bonne résolution du problème. Même une unité sans résoudre la question démocratique et organisationnelle ferait peser de gros risques de défaite aux travailleurs (en cela je pense que la position du NPA sur une grève générale prolongée est insuffisante par ses en-têtes).

      Il ne s’agit nullement de construire une autre division du mouvement syndical mais de travailler et d’avoir des idées précises sur comment faire évoluer cette situation. L’aspiration à l’unité devra et doit se nourrir de médiations organisationnelles de mobilisation qui soient complémentaires avec le fonctionnement syndical ordinaire.

      Il ne s’agit pas moins que de créer des cadres organisationnels démocratiques super-syndicaux, sur des bases de lutte de classe, qui permettent la bataille dans l’unité , dans chaque entreprise, chaque service dans une entreprise, chaque atelier, chaque quartier, chaque rue.

      Les cadres organisationnels ouverts permettraient au syndicalisme d’être vraiment l’organisation des travailleurs et non l’organisation de fractions de ceux-ci suivant les sympathies politiques.

      Le bond organisationnel en avant , à construire dans le feu de l’action, necessaire , est le complément indispensable de l’autre nécessité : des mouvements de grève préparés pour être longs , non bornés dans le temps, des mouvements de masse déterminés, des grèves de masse où l’organisation unitaire doit ressortir plus forte qu’elle ne l’était au début (ce qui est le résultat souvent inverse dans les mouvements précedents).

      Une grève générale ne se décrète pas disent certains. Ils ont en partie raison (quoique...) mais elle se prépare. Méthodiquement.

      Et le minima est bien cette préparation méthodique.
      Et le compte n’y est pas.

      J’appelle donc à cela, et pense que de faire reculer la bourgeoisie et ¨Parisot nécessitera de travailler vers cela.

      L’esprit LKP, la volonté de ne pas céder et d’être ferme jusqu’au bout a permis aux travailleurs de la Guadeloupe de sortir plus forts de ce conflit qu’ils n’y étaient entrés et d’avoir un sentiment de victoire. Même si les dizaines de points de l’accord qui ne se résument pas aux seuls 200 euros mais touchent des questions comme des baisses du prix des cantines, des baisses de l’eau, du gaz, de l’essence, etc (cf annexe dessous).

      La bourgeoisie ne s’y est pas trompée d’ailleurs en faisant procès au camarade Elie Domota pour ses propos contre l’esclavage .la pétition là pour soutenir ce camarade. .

      Conquêtes LKP (autre que les 200 euros) :

      - 1. 20% en + pour la Prestation de Restauration Scolaire (PARS) en contrepartie d’un engagement des cantines à offrir aux élèves plus de 50% de produits issus de l’agriculture locale et à réduire les tarifs supportés par les familles.
       2. La Région s’engage à réduire le prix des repas des lycéens (50 euros par lycéen et par an).
       3. Une prime 200 euros versée de façon exceptionnelle par l’Etat au mois d’avril 2009 aux 51 000 foyers guadeloupéens qui perçoivent les plus bas revenus.
       5. Un revenu supplémentaire temporaire d’activité (RSTA) sera servi à compter du 1er mars 2009 pour une période de 36 mois à l’ensemble des salariés du privé jusqu’à 1,4 SMIC inclus. Dans l’attente de la mise en place du RSA de droit commun, une enveloppe complémentaire sera mobilisée pour les personnes qui auraient été éligibles au RSA de droit commun et non bénéficiaires du RSTA.
       7. L’Etat s’engage à créer un fonds de soutien exceptionnel de 3 ME au bénéfice des 17 000 allocataires du minimum vieillesse et des 7 000 allocataires de l’allocation adulte handicapé.

       8. La Région s’engage à verser au plus tard le 30 juin 2009 une prime exceptionnelle de 100 Euros aux 80 000 foyers qui perçoivent les plus bas revenus (base IR).
       9. La Région s’engage à augmenter de 200Euros les bourses régionales accordées aux étudiants poursuivant des études supérieures en Guadeloupe à compter de la rentrée universitaire 2009-2010.
       10. Le conseil général décidera en 2009 d’une diminution de la taxe d’habitation de 9% et de la taxe sur le foncier bâti de 7% dès 2009, applicable en 2010.

       13.L’Etat et la Région soutiendront les initiatives de la grande et moyenne distribution et des importateurs grossistes visant à établir avant la fin du mois de mars 2009, en liaison avec les associations agréées de consommateurs regroupées au sein du LKP ou non, une liste de produits de première nécessité les plus vendus au sein de 100 familles de produits, par enseigne, repérables par les consommateurs, qui seront commercialisés à des prix les plus proches de ceux de l’hexagone. Aucun produit de cette liste ne devra concurrencer les productions locales (produits agricoles, produits d’agro-transformation, produits de la mer...).
      A ce « chariot de la ménagère » , il sera ajouté une liste de 50 produits usuels choisis dans les catégories suivantes : appareillage pour personnes handicapées, fournitures scolaires, électroménager, matériaux de construction et pièces automobiles...
      Les produits du « chariot de la ménagère » devront être accessibles aux petits commerces de proximité, en particulier dans les zones rurales, à Marie-Galante, aux Saintes et à la Désirade.
      La liste du « chariot de la ménagère » indiquera, d’une part, les prix des produits TTC à la sortie de la douane et, d’autre part, les prix des mêmes produits à la vente en magasin.

       14. La Région s’engage à baisser de 28% à 100% l’octroi de mer sur la liste de produits de première nécessité jointe en annexe.

       15. Les signataires prennent acte des engagements de la grande et moyenne distribution à répercuter immédiatement dans le prix de vente toute baisse de taxes.
       16. Les signataires prennent acte des engagements des importateurs grossistes de produits alimentaires à appliquer sans délai au prix de vente pratiqué, tout rabais obtenu des fournisseurs ou toute baisse de taxes.
       17. Dans le cadre du conflit en cours, l’Etat, la Région, le conseil général et la fédération de la boulangerie ont signé le 4 février 2009 une charte sur le gel en 2009 du prix de la baguette de pain de 250 grammes.
       20. L’Etat s’engage à restructurer la DDCCRF et à augmenter le nombre des inspecteurs et contrôleurs de la concurrence et de la répression des fraudes pour créer une brigade de contrôle des prix.
       25 ..... baisse de 5 à 10% des tarifs bancaires applicables à trois produits courants par banque (voir annexe du présent protocole)....
       28. Les signataires prennent acte que dans le cadre du conflit en cours, une baisse prix des carburants de 6 centimes a été effectuée le lundi 9 février.
       29. L’Etat a procédé, entre le 1er décembre 2008 et le 12 février 2009, à quatre baisses successives des prix des carburants, représentant une baisse totale cumulée de 43 centimes pour l’essence sans plomb et de 40 centimes pour le gazole.
       34. Les structures de production et de distribution d’eau potable (CCSBT, SISCSV, régie de Vieux-Fort, SIAEAG, SIEPA Pointe-à-Pitre/Abymes, régie de Sainte-Rose, régie du Lamentin et régie de Trois-Rivières) acceptent de baisser le prix de l’eau, avant la fin du 1er semestre 2009, selon la fomule suivante :
      Pour le m3 d’eau vendu entre 1,30 Euros et 1,50 Euros = baisse de 3% ;
      Pour le m3 d’eau vendu entre 1,51 Euros et 2 Euros = baisse de 5% ; Pour le m3 d’eau vendu entre 2,01 Euros et 3 Euros = baisse de 7% ; Pour le m3 d’eau vendu à un prix supérieur à 3 Euros = baisse de 10%.

       35. La Région s’engage à ramener à 1% le taux de l’octroi de mer régional grevant le prix du m3 d’eau potable.
       39. L’Etat apportera sa contribution financière (crédits FEDER, crédits SEOM et ONEMA) à un plan de rénovatioi-i des réseaux de distribution à l’échelle de la Guadeloupe qui sera porté par le syndicat unique de gestion précité. L’amélioration du rendement des réseaux qui en résultera aura un effet bénéfique immédiat sur les coûts de production de l’eau potable. Il est rappelé qu’actuellement ce rendement est de l’ordre de 50%, ce qui signifie qu’il faut pomper et traiter 2 m3 pour en acheminer 1 m3 au robinet.
       41. Les structures de production et de distribution s’engagent à supprimer les frais de pénalité liés aux retards de paiement à compter de la signature du présent protocole.
       42. Le CCSBT s’engage à supprimer l’abonnement assainissement au plus tard à la fin du premier semestre. Le LKP invite les autres structures de production et de distribution à en faire autant.
       45. L’Etat inscrira dans la LODEOM la facturation à la seconde des télécommunications.
       47. Les bailleurs sociaux garantissent le gel du loyer pour les locataires de Guadeloupe en 2009 (loyer 2008). Le trop perçu sur les loyers du ler trimestre de l’année 2009 sera remboursé, par les bailleurs sociaux avant la fin du 1er semestre 2009.
       48. L’Etat s’engage à aligner les dispositifs sociaux d’aide au logement notamment le « forfait charges » sur ceux de la métropole, de telle sorte que ce forfait couvre la même part de charges réelles qu’en métropole. Cette mesure concernera 37 000 familles.
       53. Le conseil général s’engage à augmenter de 50% le « fonds de solidarité logement » (F’SL) en 2009.
       57. L’Etat confie au directeur départemental de l’équipement une mission de médiation pour le règlement du conflit entre les locataires de la Jaille et leur bailleur. Dans l’attente des conclusions de cette mission, le Préfet n’accordera pas le concours de la force publique pour les expulsions demandées
       60. L’Etat s’engage à mobiliser des moyens financiers pour produire au moins 3000 logements sociaux en 2009 qui seront mis à la disposition des familles modestes.
       61. La Région et le conseil général s’engagent à mettre en place des garanties pour le lancement de la construction de 3 000 logements en 2009. par le bailleur.

       63. La Région et le conseil général participent au programme ANRU de Pointe-à-Pitre et des Abymes pour un montant cumulé de plus de 85 MEuros et s’engagent à recapitaliser la SEMAG et la Pointoise de HLM pour respectivement 3 MEuros et 1 MEuros.
       64. La Région et le conseil général s’engagent à mettre gratuitement à disposition des bailleurs sociaux des terrains destinés à la construction de logements sociaux.
       65. La Région et le conseil général s’engagent à consacrer en 2009 un budget cumulé de 13 MEuros au profit de l’amélioration de l’habitat.
       68. Le conseil général s’engage à prendre en charge une baisse de 20% les prix des transports terrestres interurbains, avant la fin du 1er semestre 2009.
       72. Le syndicat mixte du « Petit cul de sac marin » (Pointe-à-Pitre, Abymes, Gosier, Baie-Mahault) s’engage à baisser de 20% les tarifs des transports urbains dans son périmètre de compétence, au plus tard le 30 juin 2009.
       73. La communauté de communes du Sud Basse Terre (Basse-Terre, Baillif, Gourbeyre, Saint-Claude) rappelle qu’elle a baissé de 33% les tarifs des transports urbains dans son périmètre de compétence, à compter du 1er janvier 2009.
       75. En 2009, l’Etat, dans le cadre de sa nouvelle politique de continuité territoriale, mettra à disposition des familles les plus modestes de La Guadeloupe 40 000 billets A/R Pointe-à-Pitre/Paris au prix de 340Euros (hors taxes d’aéroport) afin de faciliter le maintien des liens familiaux.
       78. L’Etat recrutera avant le 15 avril 2009 en vue de leur titularisation les 19 personnes inscrites sur la liste complémentaire du concours de recrutement académique de professeurs des écoles. Il recrutera dans les mêmes conditions les 2 enseignants et 1 assistant d’éducation du lycée agricole régional, inscrits en première position sur la liste complémentaire du concours national.
       85. L’Etat finalisera avant la fin du mois de mai 2009, en liaison avec les collectivités locales et les autres acteurs locaux du service public de l’emploi et de la formation professionnelle, un plan d’urgence pour la formation et l’insertion professionnelle des jeunes en difficulté.
      Ce plan concernera 8 000 jeunes entre 16 et 26 ans
      , .....

      ET PUIS..........

        Exonération de la taxe foncière sur les propriétés non bâties supportée par les exploitants agricoles.
       Reprise des négociations bilatérales avec les Etats de la Caraïbe sur les droits et les zones de pêche avant fin 2009.
       Réserver au moins 50 000 ha de surface agricole incompressible dans le cadre de la révision du Shéma d’aménagement régional (Sar).
       Lutte contre les constructions illicites, pour un accès libre au domaine public maritime (plages) et forestier et contre l’affichage publicitaire illégal.
      TOURISME
      - Rénovation du parc hôtelier à hauteur de 7 500 euros par chambre.

      ETC 165 POINTS
      Ce n’est pas la révolution mais nettement plus de conquêtes que nous qui somment à zéro !

  • NPA = deux vérité..

    Le NPA a été partout présent sous formes de points fixes ou de cortèges avec chaque fois un très bon accueil

    Quand hier, pour mon 10ème jour de grève de l’année, j’ai diffé des tracts NPA aux cheminots CGT et que PAS UN SEUL n’a pris mon tract, j’ai envie de gerber. Quand ils m’insultaient :" Vous êtes sarkozyste, vous faîtes le jeu de la droite", "Moi, je suis vraiment en grève", "On n’est pas des bobos", "Je prends ton tract pour me torcher le cul" etc...j’ai eu envie de gerber.

    Quand je vois le camion de la CGT Cheminots avec une pile de tracts "Front de Gauche" pendant que les militants gueulaient "Non aux privatisations", j’ai envie de gerber. Bufet et Mélenchon, ministres de Jospin qui a privatisé à hauteur de 40 Milliards. J’ai envie de gerber.

    Quand je me dis que moi aussi je suis militant CGT, j’ai envie de gerber.

    Quand je vois ces mêmes militants du PCF/PG qui crient à l’unité toute la journée, qui nous traitent de sectaires,