ArcelorMittal va supprimer 9.000 emplois dans le monde

Le premier groupe sidérurgique mondial, ArcelorMittal, a indiqué, jeudi 27 novembre, envisager de supprimer jusqu’à 9 000 emplois dans le monde, dans un communiqué. Les suppressions d’emploi se feront sur une base "volontaire", précise ArcelorMittal, et concerneront d’abord les employés des secteurs non productifs, travaillant dans les ventes, l’administration et les services généraux.

C’est précisément dans ces catégories que le groupe s’est fixé pour objectif de réduire ses dépenses d’un milliard de dollars (775 millions d’euros) "en réponse à l’actuelle situation financière". Selon un délégué syndical du groupe, interrogé par l’AFP, 6 000 emplois seraient menacés en Europe.

Le 31 octobre, le groupe avait déjà annoncé la réduction, en Europe, de la production d’une douzaine de ses hauts-fourneaux de 30 % au maximum pour une période d’au moins six mois, en raison de la baisse de la demande. Les hauts fourneaux de Fos-sur-Mer, près de Marseille, qui emploient 3 400 personnes devaient être fermés de mi-novembre à fin janvier et le site de Florange en Moselle, qui emploie 3 300 personnes, doit, lui, réduire sa capacité de production de moitié entre début décembre et janvier. Le site de Dunkerque est également concerné.

Au deuxième trimestre 2008, ArcelorMittal a dégagé un excédent brut d’exploitation de 8 milliards de dollars (5,2 milliards d’euros) au deuxième trimestre, bien supérieur aux 6,5 milliards attendus.

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