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Ariel Sharon : Israel réagira très durement en cas d’attaques au cours du retrait de la Bande de Gaza
Publie le lundi 25 juillet 2005 par Open-Publishing2 commentaires
Ariel Sharon : Israel réagira très durement en cas d’attaques au cours du retrait de la Bande de Gaza
JERUSALEM (AP) - Israël réagira très durement si des soldats israéliens ou des colons sont la cible d’attaques menées par des Palestiniens au cours du retrait de la Bande de Gaza prévu le mois prochain ou après cette évacuation, a déclaré dimanche le Premier ministre Ariel Sharon.
En cas d’attaques, l’armée aura recours à des moyens sans précédent pour les arrêter, a-t-il souligné au début de la réunion hebdomadaire du cabinet israélien.
Ariel Sharon a précisé qu’il avait informé Condoleezza Rice de ses intentions lors de la visite de la secrétaire d’Etat américaine. "Je lui ai fait comprendre que les instructions supplémentaires que je donnerai" aux responsables de la défense sur cette question "sont claires", a-t-il dit.
"J’ai fait comprendre à la secrétaire d’Etat américaine que notre réaction
(aux attaques) sera d’un type différent", qui comprendra l’emploi de "moyens très durs", si des attaques sont commises "durant l’évacuation" ou "après" l’évacuation de la Bande de Gaza, a-t-il ajouté. AP
Messages
1. > Ariel Sharon : Israel réagira très durement en cas d’attaques au cours du retrait de la Bande de Gaza, 25 juillet 2005, 22:45
Selon une dépêche AFP :
Les propos tenus par Sharon font suite au meurtre d’un couple israélien :
"J’ai fait savoir à la secrétaire d’Etat américaine (Condoleezza Rice) qu’il y aurait des ripostes d’un autre genre qui s’ajouteront à des mesures très dures, aussi bien pendant le retrait qu’après l’évacuation de la bande de Gaza s’il y a des attentats terroristes", a averti M. Sharon dimanche durant le conseil des ministres.
M. Abbas, de son côté, a condamné l’attaque de Kissoufim, déclarant la considérer "comme une violation de la trêve et de l’accord obtenu au Caire entre tous les groupes palestiniens" mi-mars.
Pour lui, "cette violation de la trêve donne aux Israéliens un prétexte pour continuer les attaques contre notre peuple et reprendre leur politique d’assassinats des responsables palestiniens".
M. Abbas a précisé que "l’Autorité palestinienne ferait tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin à ces opérations contreproductives".
1. > Ariel Sharon : Israel réagira très durement en cas d’attaques au cours du retrait de la Bande de Gaza, 26 juillet 2005, 11:14
DES COLONS DEMANDENT L’ASILE POLITIQUE A MAHMOUD ABBAS
Avec l’épreuve de force entre l’armée israélienne et des colons de Gaza qui manifestent contre leur évacuation programmée, une nouvelle insolite nous est parvenue des quatres petites colonies qui doivent également être évacuées au nord de la Cisjordanie. Une dépêche de l’AFP reprenant un article du journal israélien Yédiot Aharonot daté 5 juin 2005, rapporte que certaines familles juives visées par le plan d’évacuation ont demandé l’asile politique au Président palestinien Mahmoud Abbas. Voici le texte de l’article : « "Si l’Etat d’Israël ne veut pas de nous, nous ne voulons pas de lui", a déclaré Drori Stuan, habitant de Kadim, l’une des quatre petites colonies du nord de la Cisjordanie devant être évacuées dans le cadre du plan de retrait de la Bande de Gaza. Drori Stuan a indiqué qu’avec un certain nombre de familles de ces quatre colonies, il avait signé une pétition, transmise à Mahmoud Abbas par le biais d’un intermédiaire étranger, dans laquelle ils demandent l’asile politique aux Palestiniens. "Nous avons l’intention de continuer de vivre en Cisjordanie sous autorité palestinienne, et non sous autorité israélienne", a ajouté Stuan, installé avec sa famille à Kadim depuis 1983, date de la fondation de cette colonie qui compte aujourd’hui 75 habitants. "Il y a des juifs partout dans le monde : en Syrie, en Irak, en Iran, au Pakistan. Aussi voulons nous être des juifs sous souveraineté palestinienne. Cela ne nous fait pas peur et je crois que tout ira bien pour nous et que nous vivrons en sécurité, comme les juifs qui vivent dans d’autres régions du monde." Certains mauvais esprits sont tentés de me demander : "Cela prouve quoi ?" "Je vous laisse deviner !" »
Richard WAGMAN - UJFP