Attention au Prince O’Reil

Un conte musical de 18 titres pour les enfants et les plus grands vient de sortir. 18 titres et une histoire décapante. Quelques coupures de presse.

Il était une fois… Mais peut être que pour vous parler du « curieux réveil du Prince O’Reil ». Il faudrait commencer autrement… Comme « Il est aujorud’hui… » Tant le conte musical des Bons Bardes est ancré dans la vie quotidienne. Soyons bref.

Yann a un papa. Le papa de Yann perd son travail. Et ça l’obsède tellement, il se sent tellement humilié qu’il préfère partir. Quitter sa famille voir ailleurs s’il y a un possible… Yann souffre. Un jour, pas fait comme un autre, il trouve un « génie » caché dans une bouteille le Prince O’Reil qui va l’aider à retrouver son père.

« L’idée de ce conte m’est venu un jour où je rentrais d’une visite de Nestlé à Marseille. Et je me suis demandé comment un enfant pouvait vivre la déflagration du père qui perd son travail ? » se souvient Pierre Dharréville un des auteurs avec le Nîmois Christian Vaquette. A partir de ce quotidien, pas souvent joyeux, l’imaginaire a fait son œuvre.

Pierre et Christian se sont rencontré lors d’animation et d’encadrements de colonie de vacances. Là, ils ont pris le goût de composer des chansons de circonstances. Et cela a marché avec les ados… Ils se sont dit « et pourquoi ne pas continuer..? »

Et voilà donc que naît ce personnage de Prince O’Reil. Il se croit investi de supers pouvoirs. Il est persuadé qu’avec des « si, on peut mettre Paris en bouteille ». A chaque fois qu’un problème surgit, il intervient met son grain de sel au milieu. S’agite… Il fait penser à un célèbre quelqu’un d’autre… mais bon…

De fil en aiguille, Yann et ses deux copains Kanté et Nadjet échappe à une terrible maladie « la grandivite » et découvre l’Ile aux enfants où le père résiderait.

Le tout en emmené sur des rythmes endiablés qui vont du reggae à la salsa en passant par le rock. Le conte est entrecoupé de récits qui lient les textes les uns aux autres.

Les « Bons bardes » proposent ce voyage musical en compagnie de quelques amis comme Xavier Blanc, instituteur qui illustre leurs affabulations, Cathy Blasco comédienne récitante du conte ou Agnès Vaquette à la voix birkinienne qui dit « Je t’aime » comme personne.

C’est rafraîchissant.

Maurice Brandi (La Marseillaise - décembre 2007)
Et aussi dans Pif Gadget (Janvier 2008)

Le Merveilleux effet du prince (Par Patrick Apel-Muller)

Un animal mystérieux s’ennuyait dans une vieille bouteille jusqu’à ce que Yann l’en délivre. Le Prince O’Reil rentre en scène, "et avec lui des superpouvoirs imaginaires, des bons sentiments et des formules magicomiques - si tu as les boules, va traire les poules"- qui de temps en temps, par chance ou par hasard, tordent la réalité vers les rêves. Pour une belle histoire, il faut quelques ingrédients de tristesse : Yann est à la recherche de son père et en a perdu le sourire. Il faut aussi un frisson et des menaces comme la terrible grandivite, une maladie qui vous jette trop tôt dans le monde des grands si on ne se soigne pas.

Heureusement, ce conte musical ne manque pas de remèdes, des délires et du rire, des mots qui jouent et qui déjouent tous les malheurs, des doses de fraternité et d’imagination. Les Bons Bardes sont les auteurs et compositeurs de ce récit. Sous ce nom qui doit plus à la musique (la bombarde est un instrument et le barde un chanteur) qu’à l’artillerie et aux canons, se cachent Christian Vaquette et Pierre Dharréville.

Ce dernier, vous le connaissez bien : depuis le 1er numéro, il est le rédacteur en chef de Pif Gadget, journaliste au grand jour et auteur facétieux sous le costume du musicien. Des amis de toujours, des potes à la compote, glissant toujours sur la pente d’une invention, d’une "Affabulation" comme ils disent. Sacré résultat que ce joli CD auquel Xavier Blanc a prêté ses crayons pour l’illustration et la comédienne Cathy Blasco sa voix. Bref, à Pif Gadget, on aime, on soutient, on conseille.

Et on garantit à vie.

Renseignements : http://www.lesbonsbardes.org.