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Au Fou de Bassan : En attendant Cricri

Publie le vendredi 2 mars 2007 par Open-Publishing
29 commentaires

J’étais tout seul au Fou. Thom m’avais refilé les clés alors, bien que je n’aime pas boire un coup tout seul, devant le spectacle calamiteux de cette campagne où les candidats se vendent comme du savon à barbe, je me suis dit que ça me ferait un peu oublier.

Et puis j’avais rencart avec Cricri, rebaptisé plus récemment Pingouin 2. C’est que j’étais impatient qu’il me raconte car il est parti deux semaines en mission diplomatique secrète. D’abord en Allemagne où il devait rencontrer Oskar Lafontaine et obtenir son soutien à Marie-George.

Mission réussie Cricri, bravo ! Pour Angela Merkel, ça n’a pas marché mais il faut avouer que la tâche était pratiquement insurmontable. Ensuite, il devait se rendre dans la Nièvre et rencontrer Danièle Mitterand pour qu’elle réussisse à convaincre son frère de ne pas voter Sarko au second tour. Là aussi, opération délicate tant on connait le fort caractère de Roger. Alors, j’attends devant mon pisco sour. Il doit venir Cricri.

Ah, la porte s’ouvre, c’est lui. Pour qu’il me raconte plus vite ses avatars, je lui sers de suite une caipirinha. Il y a pris goût, le bougre. Et puis, évidemment, lui n’arrive pas les mains vides et ramène au Fou une bouteille de schnaps de Bavière. Je me dis dans mon fort intérieur que ce n’est sûrement pas ça qui va nous aider à nous éclaicir les idées, mais bon. Et il commence à raconter. Épatant !

Surprise ! On voit entrer le Pingouin volant, Baron Tzigane de son état. Il a vu de la lumière alors il est entré. Rien de vraiment étonnant, il ne râte jamais une occasion de se prendre une petite lichette. Il commence à me baragouiner du portugais et je l’arrête tout de suite. S’il me l’écrit, ça va. Mais à l’oral, queue de chique ! Je n’en pane pas une ! Avec un petit ballon de vinho verde, il s’assagit et reprend le fil de la conversation dans une langue intelligible.

On est un peu inquiets, l’ombre d’une carrure impressionante s’approche. Ouf, c’est Claude qui n’est encore que Pingouin stagiaire. Il a besoin d’explorer plus avant la Banquise pour être vraiment sûr qu’il va adhérer au club. Il me serre la pince et me laisse la paluche comme de la viande hachée. Toujours le ballon de rugby sous le bras. Il prendrait bien quelques bulles mais NOSE n’est pas là.

Ah si, justement, il arrive. On ne l’a pas encore vu mais c’est Marcel, le cleps voyageur, qui est déjà rentré, alors on sait qu’il est derrière. Bien évidemment, il a un rosé des Riceys dans une main et un Perrier-Jouet dans l’autre, et les bouchons sautent ! Le Pingouin 1er cul ne râte jamais une occasion. Pour lui, le champerlot, c’est au quotidien. Et dans tout ça, on se retrouve entre mecs. Pas une Pingouine à l’horizon.

J’ai parlé trop vite ! La Pingouine Bretonne Anna se pointe avec ses crêpes au sarrazin, ses huîtres de Cancale et son cidre bouché. Ben ouais, faut pas perdre la main ! Elle passe immédiatement au ti punch, sans transition. Une présence féminine est bien agréable. Elle a un peu les chocottes parce qu’elle doit animer une réunion publique tout à l’heure. Je vais quand même la surveiller un peu , discrètement, pour qu’elle ne boive pas trop. Ça commence à faire une satanée réunion de Pingouins tout ça. Et Cricri qui en est à sa douzième caipirinha, il commence à avoir du mal à articuler. Il faudra attendre une autre fois pour qu’il nous raconte clairement son odyssée.

Et ma Juju, la Pingouine Basque, qu’est-ce qu’elle fait ? Elle devrait être arrivée à l’heure qu’il est ! Ah la voilà ! Ah ben, on comprend pourquoi elle arrive à cette heure, toute bichonnée qu’elle est ! Et d’entrée, elle commence à broder sur les Pingouins. Intarissable ! Et le rosé des Riceys ne l’attend pas !

Ouaoh ! Le choc ! Esteban arrive main dans la main avec Alina ! On comprend pourquoi on ne le voyais plus depuis un bon moment ! Un sacré tombeur le footeux ! Parce qu’Alina, faut reconnaître, c’est un sacré canon !

« Aïe, mais tu m’a fait mal ! ». C’est ma femme qui vient de me coller un méchant coup de coude dans les côtes ! « Lève-toi, tu bosses ce matin ! » qu’elle me dit.

Ah, purée ! Elle m’a niqué mon rêve !

Messages

  • Les Pingouins


    On voit beaucoup d’ pingouins
    Mais beaucoup moins d’ pingouines
    Alors que les pingouines
    Y’en a plus que d’ pingouins.
    Sans doute que les pingouins
    Sont plus gais qu’ les pingouines
    Alors que les pingouines
    Sont trist’s, on le devine’.

    Les p’tits pingouins
    Se tienn’t la main
    De façon divine
    Les petit’s pingouines
    Ne se tiennent rien, non, rien
    Les petits pingouins
    Boiv’nt du bon vin
    Dans des petits bouges
    Les petit’s pingouines
    Préfèr’nt le gros rouge ?

    Parfois quand un pingouin
    Rencontre une pingouine
    Ils jouent, on l’imagine
    Toujours aux quatre "goins"
    Car les jolis pingouins
    Ont très peur des pingouines
    Et les vilaines pingouines
    Détestent les pingouins

    Les p’tits pingouins
    S’ mett’nt un fond d’teint
    Ou bien quelques huiles
    Les p’tits pingouines
    Ne se mettent rien , non rien !
    Les p’tits pingouins
    Ont des p’tits points
    Souvent qu’ils épilent
    Les petit’s pingouines
    Trouv’nt pas ça viril !

    Et si l’on voit de loin
    Ces pingouins, ces pingouines,
    Bien d’autres en sourdine
    Gravissent nos chemins
    Car chacun sait très bien
    Qu’les pingouins, les pingouines
    Surtout s’ils se dandinent
    Ressemblent aux humains ?

    Petits pingouins petits humains
    Vivez comme des reines
    Ce s’rait pas la peine
    De nous faire tout c’ popotin
    Petits pingouins petits humains
    De façon certaine
    Y’a que les "je t’aime"
    Qui ne trompent point’ ?

  • Oui, elle t’as niqué ton rêve, faut pas la prendre pour une naïve ta femme, elle avait repéré ton destrier tout fringuant planqué dans les bois, et avait vu l’épée que tu dissimulais sous les draps pour l’enfoncer dans l’épaule du Chevalier de Bassan et lui râvir la belle Alina, tandis que ....

    Faut que je reprenne de la Boukhra, j’ai une panne d’inspiration !

    Marsacub

  • PINGOUIN DE MAGELLAN !

    Tu sais que t’es beau dans ton manteau, avec ton petit col blanc de fourrure, relevé sous le nez !
    Viens boire une ’tite coupe au Fou !
    Dans le froid çà réchauffe le coeur !

    NOSE

    • Oui, mais je suis un peu triste car le Pingouin Empereur est beaucoup plus grand et beau que moi. Snif, snif... Mais je veux bien une ’tite coupe pour me réchauffer...le coeur ( je n’ai pas dit la Banquise, na, na, na...)

      Pingouin de Magellan

    • C’est vrai ça, Pingouin de Magellan tu as l’air complètement abattu sur cette photo. Tu peines à avancer. Tu as le dos courbé, les ans en sont la cause !

      Allez...

      Viens à la maison y a le printemps qui chante

      Viens à la maison tous les oiseaux t’attendent

      Les pommiers sont en fleurs

      Ils berceront ton cœur

      Toi qui es tout en pleurs

      Ne reste pas dans la ville

      Viens à la maison y a le printemps qui chante

      Viens à la maison tous les oiseaux t’attendent

      Près des grands étangs bleus

      Et dans les chemins creux

      On ira tous les deux oublier ce rêve facile.

      (C. François)

      Bisous mon petit Pingouin de Magellan
      Juju

    • Eh oui, ma Juju, je fais à peine 60 cm et je suis un vieux pingouin tout triste de voir cette bande de blaireaux à la course à l’Élysée qui nous prennent vraiment pour des cons et nous qui allons dans le mur la fleur au fusil...

      Allez, un p’tit Bloody pour nous remettre ?

      Pingouin de Magellan

  • Cré-moé, cré-moé pas, quéqu’ part au Chili

    Y a un pingouin qui s’ennuie en maudit

    Sa blonde est partie gagner sa vie

    Dans un cirque en Patagonie

    L’ pingouin est tout seul, il r’garde le soleil

    Qui descend doucement sur la Banquise

    Il pense aux Etats en pleurant tout bas

    C’est comme ça quand ta blonde a fait sa valise

    Ça vaut pas la peine

    De laisser ceux qu’on aime

    Pour aller faire tourner

    Des ballons sur son nez

    Ça fait rire les enfants

    Ça dure jamais longtemps

    Ça fait plus rire personne

    Quand les enfants sont grands

    Quand le pingouin s’ennuie, il r’garde son poil qui brille

    Comme les rues d’Osorno après la pluie

    Il rêve à Santiago, à Cecilia Bolocco

    Il voudrait voir sa blonde faire un show

    C’est rien qu’une histoire, j’peux pas m’en faire accroire

    Mais des fois j’ai l’impression qu’c’est moi

    Qui est assis sur la glace les deux mains dans la face

    Mon amour est partie puis j’m’ennuie

    « La complainte du phoque en Alaska » de Michel Rivard (Beau Dommage) revue et corrigée par le Pingouin de Magellan et rebaptisée « La complainte du Pingouin au Chili »