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Au revoir Madame Sosa ! Venceremos ! (videos)

Publie le dimanche 4 octobre 2009 par Open-Publishing
7 commentaires



Argentine : la chanteuse Mercedes Sosa est décédée à l’âge de 74 ans

La chanteuse argentine Mercedes Sosa, l’une des voix les plus célèbres de l’Amérique latine, est décédée à l’âge de 74 ans au terme d’une longue maladie. "La Negra" laisse plus d’une quarantaine de disques inspirés du mouvement Nuevo Cancionero.

Eloignée de la scène en raison de problèmes de santé, Mercedes Sosa avait réussi à enregistrer un dernier double album sorti cette année, "Cantora" ("Chanteuse"), avec des vedettes espagnoles et latino-américaines (Joan Manuel Serrat, Luis Alberto Spinetta, Caetano Veloso, Shakira).

Ses premiers pas artistiques datent des années 1960. Aux côtés de son mari, Manuel Oscar Matus, elle rejoint le mouvement Nuevo Cancionero, qui dépoussière le folklore, et enregistre son premier disque "Canciones con fundamento". Dans les années 1970, elle s’essaye au cinéma, notamment dans deux films du réalisateur argentin Leopoldo Torre Nilson ("El Santo de la espada" et "Güemes").

Mais à la fin de la décennie, vient le temps de l’exil pour cette militante communiste. En 1979, elle est arrêtée lors d’un concert à La Plata, tout comme les spectateurs. Mercedes Sosa préfère alors partir pour s’installer à Paris puis à Madrid. Elle ne retournera en Argentine qu’en février 1982 pour une série de concerts à Buenos Aires.

Sur le plan musical, Mercedes Sosa était une provocatrice née, défiant les tenants de l’orthodoxie, en mêlant le folklore au rock ou en enregistrant des disques avec des chanteurs d’opéra. Elle contribua aussi à la diffusion mondiale de l’oeuvre de la poétesse chilienne Violeta Parra.

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Messages

    • je l’ai vu en concert il y a trente ans, c’est comme si c’était hier. Sa voix ne s’éteindra jamais !

    • LA POESÍA ES UN ARMA CARGADA DE FUTURO

      Cuando ya nada se espera personalmente exaltante,
      mas se palpita y se sigue más acá de la conciencia,
      fieramente existiendo, ciegamente afirmado,
      como un pulso que golpea las tinieblas,

      cuando se miran de frente
      los vertiginosos ojos claros de la muerte,
      se dicen las verdades :
      las bárbaras, terribles, amorosas crueldades.

      Se dicen los poemas
      que ensanchan los pulmones de cuantos, asfixiados,
      piden ser, piden ritmo,
      piden ley para aquello que sienten excesivo.

      Con la velocidad del instinto,
      con el rayo del prodigio,
      como mágica evidencia, lo real se nos convierte
      en lo idéntico a sí mismo.

      Poesía para el pobre, poesía necesaria
      como el pan de cada día,
      como el aire que exigimos trece veces por minuto,
      para ser y en tanto somos dar un sí que glorifica.

      Porque vivimos a golpes, porque apenas si nos dejan
      decir que somos quien somos,
      nuestros cantares no pueden ser sin pecado un adorno.
      Estamos tocando el fondo.

      Maldigo la poesía concebida como un lujo
      cultural por los neutrales
      que, lavándose las manos, se desentienden y evaden.
      Maldigo la poesía de quien no toma partido hasta mancharse.

      Hago mías las faltas. Siento en mí a cuantos sufren
      y canto respirando.
      Canto, y canto, y cantando más allá de mis penas
      personales, me ensancho.

      Quisiera daros vida, provocar nuevos actos,
      y calculo por eso con técnica qué puedo.
      Me siento un ingeniero del verso y un obrero
      que trabaja con otros a España en sus aceros.

      Tal es mi poesía : poesía-herramienta
      a la vez que latido de lo unánime y ciego.
      Tal es, arma cargada de futuro expansivo
      con que te apunto al pecho.

      No es una poesía gota a gota pensada.
      No es un bello producto. No es un fruto perfecto.
      Es algo como el aire que todos respiramos
      y es el canto que espacia cuanto dentro llevamos.

      Son palabras que todos repetimos sintiendo
      como nuestras, y vuelan. Son más que lo mentado.
      Son lo más necesario : lo que no tiene nombre.
      Son gritos en el cielo, y en la tierra son actos.

      Gabriel Celaya

    • LA POESÍA ES UN ARMA CARGADA DE FUTURO

      LA POÉSIE EST UNE ARME CHARGÉE DE FUTUR

      Quand plus rien de personnellement exaltante n´est attendu,

      Plus on palpite et plus on est proche de la conscience,

      Existant comme un fauve, aveuglement affirmé,

      comme un pouls qui frappe les ténèbres,

      quand on regarde en face

      les vertigineux yeux clairs de la mort,

      on dit les vérités :

      Les barbares, les terribles, les amoureuses cruautés.

      On dit les poèmes

      qui élargissent les poumons de tous ceux qui,

      asphyxiés,

      demandent a être, demandent du rythme,

      demandent des lois pour ce qu´ils éprouvent d´excessif.

      Avec la vitesse de l’instinct,

      avec l´éclair du prodige,

      comme une évidence magique, ce qui est réel nous transforme

      en ce qui est identique à à lui-même.

      Poésie pour le pauvre, poésie nécessaire

      comme le pain de chaque jour,

      comme l’air que nous exigeons treize fois par minute, pour être et tant que nous sommes donner un oui qui nous glorifie.

      Parce que nous vivons par à-coups, parce que c´est à peine s´ils nous laissent

      dire que nous sommes ceux qui nous sommes,

      nos chants ne peuvent être, sans péché, un ornement.

      Nous touchons le fond.

      Je maudis la poésie conçue comme un luxe

      culturel par ceux qui sont neutres

      Ceux qui, en se lavant les mains, se désintéressent et s´évadent.

      Je maudis la poésie de celui qui ne prend pas parti jusqu’à la souillure.

      Je fais miennes les fautes. Je sens en moi à tous ceux qui souffrent

      et je chante en respirant.

      Je chante, et je chante, et en chantant par delà mes peines

      personnelles, je m’élargis.

      J´aimerais vous donner la vie, provoquer de nouveaux actes,

      Et je calcule en conséquence, avec technique, ce que je peux faire.

      Je me sens un ingénieur du vers et un ouvrier

      qui travaille avec d’autres l’Espagne dans ses aciers.

      Telle est ma poésie : poésie- outil

      a la fois battement du coeur de l´unanime et aveugle.

      Telle est, arme chargée de futur expansif

      avec laquelle je vise ta poitrine.

      Ce n’est pas une poésie pensée goutte a goutte.

      Ce n’est pas un beau produit. Ce n’est pas un fruit parfait. C´est similaire a l’air que nous respirons tous

      et c´est le chant qui donne de l´espace a tout ce nous portons en nous.

      Ce sont des mots que nous répétons en les sentant

      nôtres, et ils volent. Ils sont plus de ce qu´ils nomment.

      Ils sont le plus nécessaire : ce qui n’a pas de nom.

      Ce sont des cris au ciel, et sur terre ce sont les actes.

    • merci mercedes para todo.

      "Gracias à la vida" "Alfonsina y el mar" et la chair de poule panchoa