Avant la manif du 4 octobre à Rome

Dans le Manifesto du jour, des informations intéressantes concernant la
maifestation du samedi 4 octobre. J’en traduis quelques extraits. Tout ce
qu’il faut aussi sur les trains et bus spéciaux pour rejoindre Rome.
Alix

"L’Europe sans Silvio"

Dans le jargon "mouvementiste", la journée du 4 octobre vient d’etre définie
comme une "journée de pertubation active" du sommet des chefs d’Etat et des
gouvernements européens, rassemblés à Rome à l’occasion de la conference
intergouvernementale (CIG). Objectif de cette dernière : achever dans les
plus brefs délais, comme le voudrait la présidence italienne de Berlusconi,
la rédaction de la constitution européenne. Objectif des mouvementistes,
empecher ou du moins mettre le plus d’obstacles possible à son approbation.
De quelle façon ? Par le bloquage des routes et par d’autres actions de
perturbation, promettent les Disobbedienti. Bloquage auquel devront
participer aussi les autres parties du mouvement qui se reconnaissent dans
le FSE, chacun "avec ses propres moyens d’occuper la rue".
(...)

Les Disobbedienti mettent en garde Achille Serra, l’homme du modèle Florence
de gestion de la rue : "Cette fois c’est différent, il est évident que ça ne
passera pas comme à Florence parce que le Forum européen était notre chose,
alors que ce sommet nous voulons le contester". La fierté du nouveau préfet
de Rome fut d’avoir, Il y a exactement un an, géré l’ordre public à
l’occasion du FSE de façon que les forces de l’ordre ne se fassent pas
remarquer plus que cela et qu’elles ne créent pas d’inutiles tensions. C’est
aussi pour cela que Serra s’occupe des négociations avec le groupe de
continuité du FSE, annonçant que cette fois il n’y aura pas de zone rouge
blindant le quartier de l’EUR, meme si évidemment les cordons de policier ne
manqueront pas autour du palais des congrès.
(...)

Pour eviter les tensions certains parlamentaires demandent explicitement au
gouvernement de n’utiliser dans la rue aucun des agents poursuivis pour les
faits du G8. Il ne faut pas oublier en effet que l’équipe de policiers de
Rome dirigée par Vincenzo Canterini est celle-là meme qui fit irruption à
l’école Diaz...