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Avis aux partisans des "mobilisations" et autres "temps forts"
Publie le samedi 5 juillet 2008 par Open-Publishing10 commentaires
Avis à ceux qui refusent les perturbations gênantes et l’instauration d’un rapport de force, et qui préfèrent les "temps forts", trois à quatre grèves annuelles, et des manifs "sympa" avec de gros ballons, comme moyens d’expression.
Lu sur le site de Libération :
Lors du Conseil national de l’UMP ce samedi matin, Nicolas Sarkozy, président en exercice du Conseil européen depuis le 1er juillet, s’est adressé à ses partenaires européens : "Je veux leur dire que la France est en train de changer", et cela "beaucoup vite, beaucoup plus profondément qu’on ne le croit. Désormais, quand il y a une grève, personne ne s’en aperçoit". Ces derniers mots lui attirant les applaudissements des quelque 2000 cadres et conseillers nationaux de l’UMP qui composaient l’assistance.
Messages
1. Avis aux partisans des "mobilisations" et autres "temps forts", 5 juillet 2008, 17:16
Misérable type, qui déverse toute sa haine contre les salariés qui pourtant le font vivre à lui et à ses potes !
Sans nous, ils crèveraient la dalle !
2. Avis aux partisans des "mobilisations" et autres "temps forts", 5 juillet 2008, 17:30
COCORICO !!!!!!!!
Plus dure sera la chute !!
3. Avis aux partisans des "mobilisations" et autres "temps forts", 5 juillet 2008, 17:40, par Colargolette
Il ne perd rien pour attendre.
4. Avis aux partisans des "mobilisations" et autres "temps forts", 5 juillet 2008, 19:14
j’espère que la réponse des français sera à la hauteur de son mépris !!!!
mais il va falloir se réveiller trés trés vite !!!!!!!!!
1. Avis aux partisans des "mobilisations" et autres "temps forts", 5 juillet 2008, 21:49
Ben, au final, il confirme les analyses que je lis partout : Faut arrêter avec les grèves et les actions catégorielles et réparties dans le temps.
Ca ne veut pas dire qu’il ne faut pas faire des escarmouches sur les arrières, mais faut mettre le paquet "tous ensembles".
Et quand je dis "tous ensemble" c’est aussi avec ceux qu’on rejette, ou qui nous rejettent, mais qui morflent autant que nous.
C’est le rôle des révolutionnaires de leur expliquer pourquoi ils doivent être avec nous.
Et au moins on sera réellement visible.
Et personne ne sera l’otage de personne, du moins parmi les grévistes potentiels puisque tout le monde en sera.
Quand aux autres, qu’ils se démerdent. On va pas pleurer sur leur sort.
Merci Sarko pour le conseil. Finalement il ne dit pas que des conneries ce mec.
G.L.
2. Avis aux partisans des "mobilisations" et autres "temps forts", 6 juillet 2008, 11:18
Bien vu
Cette année comme enseignant et syndicaliste, j’aurai fait neuf grèves de 24h.
Avec retrait de salaire à la clé bien entendu.
Grèves étalées dans le temps, saucisson des revendications (un coup le pouvoir d’achat, l’école, les services publics, les retraites... comme si l’ensemble ne constituait pas une politique cohérente à combattre dans sa cohérence...)
Le pompom fut la fin de l’année scolaire...
Alors qu’une grève "fonction publique" était appelée le 10 juin, les directions confédérales CGT et CFDT plantent le 17 juin sur les retraites et le pouvoir d’achat...
Magnifique stratégie de dislocation des mobilisations.
Conclusion : les collègues ont massivement boycotté le 10 et le 17...
Alors oui, la question du tous ensemble et de l’appel à la grève générale interprofessionnelle est bien la perspective à avancer à la rentrée.
Parce que sinon dans 4 ans ce pays sera un champs de ruine en matière de droits sociaux... Et avec la démolarisation qui s’ensuivrait parmi les salariés Sarko pourrait bien faire rebelotte sans gros problème...
Juan LCR
3. Avis aux partisans des "mobilisations" et autres "temps forts", 6 juillet 2008, 11:20
Je rectifie immédiatement une erreur.
Le 17 juin était appelé sur les retraites et les 35h.
Juan LCR
4. Avis aux partisans des "mobilisations" et autres "temps forts", 6 juillet 2008, 18:04, par i
tout à fait d’accord avec vous, c’est "TOUS ENSEMBLE" et par tous les moyens possibles qu’il faut se faire respecter de cette être ignoble. Je vous rappelle que c’est pas la première fois qu’il nous pète à la figure. J’avoue que je ça me gonfle de plus en plus ce genre d’insultes ! Ce type il est même pas fichu de travailler comme un salarié, à peine sait-il lire les discours minables concoctés par ses drôles de conseillers qui gravitent autour de lui en espérant ramasser quelques médailles et piécettes tombées négligemment des poches de l’Etat !
5. Avis aux partisans des "mobilisations" et autres "temps forts", 6 juillet 2008, 18:55, par nzhkmnzjkl
"Ces derniers mots lui attirant les applaudissements des quelque 2000 cadres et conseillers nationaux de l’UMP qui composaient l’assistance."
Parmi "les cadres" qui applaudissent, sans en faire paraître quoique cela soit, il y en a qui attendent leur heure.
6. Avis aux partisans des "mobilisations" et autres "temps forts", 7 juillet 2008, 08:13, par Patrice Bardet
Le constat est amer pour nous, mais juste !
Patrice
LETTRE OUVERTE DE MASSE aux états-majors syndicaux
Face à la casse généralisée des acquis populaires, seule la construction d’une action déterminée « tous ensemble et en même temps » permettra de stopper la rupture sarkozyste et de remettre la France sur la voie des libertés démocratiques et du progrès social !
(...)
les directions confédérales, pourtant censées coordonner les luttes et les revendications à l’échelle inter-pro, s’appliquent à multiplier les ripostes dispersées, chaque secteur étant appelé à son tour à de grandes journées d’actions isolées et sans perspective. S’agirait-il alors d’organiser des barouds d’honneur à la seule fin de donner des gages à une base combative ? En tout cas, le chef de la CFDT vendait récemment la mèche, en s’inquiétant dans le Monde de ce que le gouvernement « nous entraîne dans une mobilisation globalisante, ce contre quoi j’ai toujours résisté, y compris dans la CFDT » ...
Dans ces conditions, le choix est aujourd’hui plus que jamais pour chaque profession de perdre séparément en plongeant pour longtemps dans l’enfer de l’exploitation sans limite, ou de construire démocratiquement et d’urgence une action « tous ensemble et en même temps » pour gagner et ré-ouvrir enfin des perspectives progressistes.
La lettre intégrale, et pour signer
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