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BRENNILIS Suite ; Nucléaire IRREFLECHI !

Publie le jeudi 6 septembre 2007 par Open-Publishing
5 commentaires

BRENNILIS ! La centrale oubliée. suite.

Petit Rappel : Arret de la déconstruction de la centrale nucléaire de Brennilis.
Voir dans les archives Bella Ciao. juillet/aout-(sinon ceci vous sera incompréhensible)

Ma prise de position en faveur des militants écologistes SDN, avait à l’époque déclenché une crise d’urticaire chez mon "chef syndiqué départementé !", qui considérait ma position ainsi que celle de Sortir du Nucléaire ..d’inconséqu..., et autres qualificatifs très peu mobilisateurs.

Dans son courrier le terme "Irréfléchi " y était mentionné à plusieurs reprises. La réponse(depuis 2 mois !),ben vous savez, le patron syndiqué n’en a rien a cirer, et il n’a pas daigné de me le préciser (le texte est long il est vrai). Vachement sympa, mème un pronuc peu comprendre cela, ou bien quoi.

Aussi, SDN prend l’initiative et lui à fait parvenir une missive, pour une rencontre et remise du dossier d’information sur Brennilis. (procédure au Conseil d’état et annexes)

Ce dossier fait état de graves carences relevées par SDN et validées en partie par le gendarme du nucléaire ASN (30mai2007-presse OF).

Les dosimétries lier a cette déconstruction sont d’après les analyses de la CRIIRAD (analyse au frais de SDN) de 30 fois supérieure au chiffre communiqué à la mème époque par l’Observatoire de démantèlement de ce chantier.

Et là "La santé des travailleurs et des populations environnantes sont en première ligne" pour reprendre les mots de SDN.

Dans cet observatoire drolement démocratique, l’ordre du jour est établi par la sous préfecture, sans tenir compte bien sur des avis des autre composants de cet Observe et Nodémos.

C’est un peu comme si en réunion de CE, quand il y en a dans ta boite, le patron aurait toutes les cartes et ses mains libres, et toi rien à dire ! Tu vois le topo ! Ca ,tout de mème un pronucléaire ne peu pas le valider . Ou bien !

Pour la réponse du secrétaire, attendons et j’espère que cette fois il y répondra ?????

PS : La gazette locale d’une commune voisine de Brennilis, préoccupée de l’épreuve des salariés virés, mettait en parrallèle deux chiffres : 70 emplois contre 700 000 civils concernés par cette patée nucléarisée, et beaucoup d’argent public dépensé (2 éme phase 6 ans de retard).

Jamais, eux les premiers concernés, ils n’ont traité les écolos d’irréfléchis !

Bref juste un petit papier pour vous tenir informer ! à Suivre Skapad.

Messages

  • Bonne chance !

    Lutter contre le dogme pro-nucléaire et sa manne financière notamment pour les communistes via la CGT n’est pas chose facile lorsqu’on se sent à gauche de la gauche !!

    Les militants communistes et la gauche en général demandent des alternatives. La direction du PCF reste recroquevillée sur ses vieux fantasmes "d’atome pour la paix".

    Le Nucléaire est anti-démocratique par essence car si il y avait un contrôle démocratique, une lumière réelle, il ne pourrait exister !

  • 06/09/2007 de SORTIR DE NUCLEAIRE

    Rapport sur la mondialisation remis à M. Sarkozy : Hubert Védrine incompétent sur le nucléaire

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" exprime sa plus grande surprise en lisant dans la rapport remis hier par Hubert Védrine au Président de la République, que "le recours au nucléaire civil va se redévelopper pour des raisons évidentes de besoin énergétique et de lutte contre l’effet de serre"

    La réalité est exactement inverse : en majorité, les 432 réacteurs nucléaires en service sur la planète sont anciens et vont fermer dans les 20 ans. Déjà, sept réacteurs ont définitivement fermé le 1er janvier dernier : deux à Dungeness et deux à Sizewell (Angleterre), deux à Kozlodoui (Bulgarie), et un à Bohunice (Slovaquie). Ce n’est que le début d’un processus irréversible. Certes, de nouveaux réacteurs vont hélas être construits dans un certain nombre de pays, mais ils ne feront que freiner le déclin de l’atome sur Terre.

    D’ailleurs, le 10 novembre 2006, Claude Mandil, directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), pourtant très favorable au nucléaire, a déclaré : "La tâche principale de l’industrie nucléaire dans les années à venir sera de remplacer les centrales existantes qui auront atteint leur fin de vie. Cela signifie qu’on aura besoin de nombreuses centrales sans pour autant augmenter la part du nucléaire dans la production d’électricité." CQFD.

    Par ailleurs, le prix de l’uranium (le combustible des réacteurs nucléaires) a été multiplié par 15 en quelques années, et va continuer à monter en flèche. Cette flambée n’est d’ailleurs pas due à une demande croissante, contrairement à ce qui est parfois prétendu : le nombre de réacteurs en service sur la planète a commencé à diminuer. Ce phénomène est dû à l’épuisement des stocks d’uranium d’origine militaire, déclassés par la Russie et les USA et fournis comme combustible pour les réacteurs nucléaires.

    En conclusion, contrairement à ce que prétend avec légèreté M. Védrine - mais n’est-ce pas pour plaire à M. Sarkozy dont les penchants pour l’atome sont bien connus, à tel point qu’il vient de passer un accord nucléaire avec le dictateur libyen Kadhafi ? - le nucléaire ne va pas se développer sur la planète. La part du nucléaire dans la consommation mondiale d’énergie va rester en dessous de 2%, chiffre actuel, une part si faible que sa contribution à la lutte contre le réchauffement climatique est quasi nulle.

    Par contre, le risque nucléaire reste maximal : comme l’a montré Tchernobyl, un seul réacteur peut contaminer un continent entier. De fait, bien que sa part dans l’énergie mondiale soit très faible, le nucléaire doit être combattu jusqu’à ce que sa part soit ramenée... à zéro.

    Pour une bonne lecture énergétique le pirate breton Skapad

  • Et les bretons qui vivent dans des maisons en granit, ils prennent combien plus de doses radiologiques que les travailleurs du chantier de déconstruction de Brennilis ?

    Vivement que les bretons payent le vrai prix de l’électricité... C’est bien de refuser le nucléaire mais alors il faut être assez courageux pour en payer le coût. Et pour le moment c’est grâce au nucléaire que l’on peut financer la construction des éoliennes, et grâce aux centrales à fuel et autres turbines à gaz que la région Bretagne est peut être la région la plus émettrice de gaz à effet de serre. Bravo les révolutionnaires/écologiques bretons, avec votre taux de production de GES et votre taux de nitrate, vous êtes des champions de ce qu’il ne faut certainement pas faire. Surtout en envoyant la facture finale à vos concitoyens des autres régions...