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Bachelot chahutée à la Salpêtrière

Publie le lundi 14 avril 2008 par Open-Publishing
5 commentaires

Bachelot chahutée à la Salpêtrière
Au ministère on évoque « des difficultés pendant le déplacement de Roselyne Bachelot ». Au regard de l’incident, la formule paraît pudique. Vendredi à 11 h 30, la ministre de la Santé, se rend à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière, à Paris.

Au programme du déplacement : visite du service de neurologie, dans le cadre de la journée mondiale consacrée à la maladie de Parkinson. Une poignée de syndicalistes l’attend avec des intentions peu hospitalières, selon une source interne à l’établissement. Prudente, la ministre n’emprunte pas l’entrée principale et évite ce comité d’accueil un peu particulier.

Vingt minutes plus tard, elle ressort, cette fois entourée d’un cordon de sécurité. Des membres du personnel s’improvisent gardes du corps pour faciliter la sortie de la ministre jusqu’à son véhicule.

Bien vu, puisque le comité d’accueil avait trouvé la bonne issue. Dans le chahut, cinq cadres de l’hôpital sont malmenés. Ils seront pris en charge aux urgences avec de légères commotions.

D’après nos informations, les renseignements généraux avaient pourtant prévu une visite sans tumulte...

Azzeddine Ahmed-Chaouch, en exclusivité pour Le Parisien

Messages

  • D’après nos informations, les renseignements généraux avaient pourtant prévu une visite sans tumulte...

    Comme quoi les RG ne savent pas tout ! Et plus ça va aller et moins ils sauront, les gens ont compris que "Big Brother" était sur la place et voyait tout avec son "oeil de verre" !

    En attendant, Roselyne Bachelot est une ministre incompétente, ça sert à quoi d’avoir fait pharmacie, donc au plus près des préoccupations de santé du peuple, si c’est pour saboter le ministère de la santé ? La dernière en date, aujourd’hui, c’est la fin des remboursements des lunettes par la Sécu. Faut dire que rembourser 7 à 12 € c’est une misère, et aussi la honte à Sarko qui avait pourtant promis le contraire.

    D’ici peu, les gens ne pourront même plus aller travailler, ou seront obligés de refuser certains emplois s’ils ne voient pas bien, faute de pouvoir s’acheter des lunettes.

    Le serpent se mord la queue, il en ressort rien de bien intelligent du passage de Sarko à la tête du pays, mais ça nous étions pas loin de 50 % à l’avoir deviné l’an passé. Dommage pour les sarkozystes qui doivent être très très déçus, surtout les moins fortunés.

    • EN CE QUI CONCERNE LES SOINS OPTIQUES, c’est exactement le contraire qu’il fallait envisager, rembourser beaucoup plus les verres correcteurs et les montures. C’est très cher et ce n’est pas de notre faute...

      Il est exact que des gens ne pourront plus se soigner.

      Ils veulent un pays de borgnes et d’aveugles ?

      Ils sont fous ou méchants, voire les deux à la fois.

    • Ce soir sur une radio, j’ai entendu parler de l’optique mais aussi des soins dentaires. Pour quoi paiera-t-on la sécu...
      Mme Bachelot vous êtes la plus nulle que nous ayons eu jusqu’à présent.
      Partez dans une pharmacie, pratiquer votre métier pour lequel vous avez été formée, pour le reste basta..

  • lire le document explosif de l’Institut Montaigne, think thank patronal extrêmement influent, dont s’inspire ce gouvernement

    Réinventer l’assurance maladie

    Il n’y a pas que ce Institut : cela vient aussi de l’intérieur de l’Assurance Maladie, dont une "association de directeurs" publie les "études" de ce Institut (à suivre, quand j’aurai retrouvé les références précises)

  • Bonjour,
    le journaliste du parisien n’a pas fait correctement son travail en écoutant uniquement la direction de l’établissement (sarkoziste à fons) sans se renseigner auprés des syndicats de l’établissement. voici ci dessous le communiqué de presse de l’intersyndicale de la salpêtrière qui remet un peu de vérité dans cette info.
    solidairement

    COMMUNIQUE DE PRESSE
    DE L’INTERSYNDICALE G.H. PITIE-SALPETRIERE
    (CFDT ; CNT ; FO ; SMICT-CGT ; SUD)

    Evènement sans précèdent

    L’intersyndicale souhaite attirer l’attention de la communauté hospitalière de la Pitié-Salpêtrière sur les faits qui se sont déroulés le 11 avril pendant la visite de Roselyne BACHELOT, ministre de la santé venue à l’occasion de la journée mondiale de la maladie de PARKINSON au pavillon Paul Castaigne.

    Alors que 300 membres du personnel, accompagnés par l’intersyndicale CFDT CNT FO SMICT-CGT SUD attendaient avec impatience leur ministre au rez de chaussée du pavillon, afin de pouvoir échanger et dialoguer sur l’avenir et le devenir de l’hôpital, on apprenait sa présence au 3ème étage.
    Mais pour empêcher tout dialogue, un cordon de sécurité avait été mis en place par la direction mettant en première ligne le personnel administratif d’encadrement, notamment féminin ,et en seconde intention le personnel masculin, protégé par cette barrière “d’Amazones”, afin d’empêcher tout mouvement du personnel et des patients.

    De fait, à aucun moment le personnel n’aura la moindre chance d’apercevoir Madame BACHELOT pour tenter de converser.
    Jamais sur notre groupe une telle situation ne s’était produite, ce qui nous amène à poser publiquement plusieurs questions.

    • Est-ce la fonction de l’encadrement de jouer le rôle du service d’ordre lors de mobilisations sociales.
    • D’où émanaient les consignes destinées aux personnels administratifs les assignant à jouer ce rôle.
    • Qui a pris la responsabilité de dresser délibérément le personnel administratif contre les membres du personnel.
    • Est-ce normal que le service de sécurité de l’hôpital, dont la fonction est de sécuriser l’hôpital en protégeant patients et personnel soit employé à empêcher les salariés de tenter de discuter avec leur ministre de tutelle.
    • Est-ce normal que monsieur Leglise et ses collaborateurs mettent tout en œuvre pour que surtout, personne ne puisse approcher Madame Bachelot (qui a priori n’y tenait pas beaucoup non plus !!!).

    Jamais un ministre n’avait autant fuit ses responsabilités en refusant tout dialogue face à face avec les salariés préférant une petite visite éclair et surprotégée.

    L’intersyndicale regrette, que du fait de la ministre et du directeur du Groupe, “des bousculades” ont eu lieu. L’intersyndicale rappelle son opposition à toutes formes de violence et ce n’est pas les provocations et mensonges de la direction qui changeront ce cap.
    Quand à la note diffusée à l’ensemble du personnel expliquant que « des membres du personnel s’étaient livrés à des violences inqualifiables, qu’une arme (un tournevis !!!) avait été brandie !!! Elle n’est le fruit que d’une volonté à peine dissimulée de diffamer les personnels et syndicats présents dans le cadre du dialogue social.

    Le groupe, ces dernières années a reçu la visite de nombre de ministres, de Douste- Blazy à Mattei en passant par Aubry et Sarkozy et jamais une telle provocation provenant de la direction n’a été mise en place.

    Notre nouvelle direction persiste et signe dans son attitude de mépris, de refus d’expression du personnel, préférant au dialogue social la criminalisation de l’action syndicale et les menaces de représailles judiciaires.