Accueil > Berlusconi œuvre de musée : et maintenant nous le retrouvons en savonnette
Berlusconi œuvre de musée : et maintenant nous le retrouvons en savonnette
Publie le lundi 20 juin 2005 par Open-Publishing
de Patrizia traduit de l’italien par karl&rosa
Un artiste suisse a transformé en savon la graisse enlevée du ventre du premier ministre par une liposuccion : 15.000 euros pour un morceau de graisse berlusconienne transformée en une œuvre d’art moderne (sur la photo). Voilà le prix de la dernière création de l’artiste italien - Suisse d’adoption - Gianni Motti, qui déclare à l’influent hebdomadaire "Weltwoche" avoir obtenu la masse de graisse que le Président du Conseil, à l’occasion d’une intervention d’il y a un an et demi, se serait fait enlever dans une clinique suisse. De cette graisse Motti a fait un savon qui sera exposé à partir du 14 juin à l’exposition d’art moderne "Art Basel". Nom de l’œuvre : "Mains propres".
Selon la reconstruction de l’hebdomadaire suisse, Gianni Motti, 47 ans, serait venu en possession de la graisse présidentielle par pure chance, à savoir par un ami qui travaille justement à la clinique de Lugano où le premier s’est retiré au début de 2004 et de laquelle il est sorti quelques jours plus tard visiblement amaigri, aussi bien de visage que de ventre.
Il semblerait donc qu’il s’agisse précisément des restes de la désormais fameuse intervention de notre chef du gouvernement. Les ayant sous la main, Motti, artiste "d’action", jamais avare de provocations - en 97, il se faufila dans une séance de l’ONU et, prenant la place d’un diplomate indonésien, tint même un bref discours - commence tout de suite à se demander s’il pouvait en faire quelque chose d’ "artistique". "Il m’est venu à l’esprit que souvent on utilise de la graisse animale pour faire des savons. Mais je pensais aussi à l’opération "Mains propres", qui est devenue ensuite le titre de la création. De toute façon, à l’idée d’utiliser un morceau de vrai Berlusconi pour se laver, je me suis tout de suite amusé ".
Il est difficile d’imaginer qu’un possible acquéreur voudra faire justement cet usage du savon, étant donné qu’il s’agit d’une œuvre unique de la valeur d’environ 15.000 euros. Mais Motti est sûr de vendre son œuvre. "C’est peut-être Berlusconi lui-même qui l’achètera - suppose-t-il - on sait que souvent il n’acquiert tous les droits d’une photo qui le montre sous un jour défavorable que pour en empêcher la diffusion. Il pourrait faire ainsi aussi avec le savon, mais probablement il ne le fera pas, parce qu’on sait qu’en réalité il n’apprécie pas l’art moderne".
http://europa.tiscali.it/societa/news/200506/09/berlusconi.html
Certes, l’opération Main Propres s’est vraiment mal terminée.