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Berlusconi, un adieu avec des imprévus : de la place arrivent aussi des insultes

Publie le lundi 13 février 2006 par Open-Publishing
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Le dernier jour de la législature, le premier ministre apparaît à la fenêtre du Palais Chigi pour saluer des jeunes de Forza Italia qui l’attendaient

Traduit de l’italien par karl&rosa

ROME - Romano Prodi ne perd pas une occasion, pendant les émissions à la télé, de rappeler son adieu à Palais Chigi, quand depuis les fenêtres (donnant sur la cour intérieure) les employés de la présidence du Conseil le saluèrent en l’applaudissant. Ainsi, Berlusconi, le dernier jour de la législature, n’a pas voulu, lui non plus, rater cette grande occasion : en effet, il s’est montré à la fenêtre du troisième étage de la présidence du Conseil, celle donnant à l’extérieur, sur la place Colonna.

Dans la rue, à ce moment-là, l’attendaient une cinquantaine de jeunes de Forza Italia avec des banderoles et des drapeaux, qui l’ont accueilli par un grondement et des applaudissements de soutien. Parmi les slogans, "Président, président" et "Silvio, Silvio, merci Silvio".

Mais le premier ministre a dû aussi se confronter avec les élèves d’une école en provenance de l’Italie du sud, qui passaient juste à ce moment-là sur la place. Cinq jeunes filles au fort accent napolitain ont commencé à chanter à tue-tête le slogan "Berlusconi merde".

La police est intervenue immédiatement en leur demandant de s’éloigner. "Mais en Italie, il y a la liberté d’expression" a répondu une des filles. "Expression oui, insultes non" a répliqué l’agent, en ajoutant : "Etes-vous majeures ou avez-vous avec vous un accompagnateur majeur ?" A ce moment-là, les filles ont compris que cela pouvait tourner mal et sont retournées sur leurs pas : "Nous sommes mineures, c’est vrai, nous avons exagéré, nous partons".

Mais avant de se "volatiliser" vers la Via del Corso, une d’elles n’a pas perdu l’occasion d’apostropher le policier : "En tout cas, nous avons dit ce que nous pensons".

http://www.repubblica.it/2006/b/sez...

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