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Bertinotti démissionne après l’échec de la gauche radicale

Publie le mardi 15 avril 2008 par Open-Publishing
6 commentaires

Fausto Bertinotti, leader du mouvement "La Gauche arc-en-ciel", regroupant les deux partis communistes et les Verts italiens, a annoncé lundi qu’il quittait la direction de cette formation après son échec cuisant aux législatives.

"Mon rôle de dirigeant s’achève ici, ce soir, je suis désolé pour la défaite. Je poursuivrai mes activités, je continuerai à aider mais mon époque prend fin ici", a déclaré le leader historique des communistes italiens du Parti refondation communiste, qui était président de la Chambre des députés dans le Parlement sortant. Selon des projections, "La Gauche arc-en-ciel" a obtenu 3% des voix à la Chambre des députés et pourrait n’avoir aucun élu au Parlement.

"Notre défaite est nette, c’est sa dimension qui est imprévue. Maintenant toutes les composantes de la gauche italienne doivent se remettre en question", a ajouté M. Bertinotti. Face au refus du Parti démocrate de Walter Veltroni de s’allier avec les formations de la gauche radicale pour les législatives, ces derniers avaient créé leur propre coalition avec la Gauche arc-en-ciel. Ses composantes - communistes et Verts - qui s’étaient présentées séparément lors du scrutin de 2006, avaient remporté au total plus de 10% des voix. (belga)

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Mon...

Messages

  • Il y a certainement des "théoriciens autoproclamés" pour expliquer tout et son contraire...Moi, par exemple, j’ai ma "petite explication", mais il semble que le peuple de gauche aussi s’explique avec ce dont il dispose : l’abstention !

    Voir un "parti de la refondation" produire un personnel politique "compatible" avec cette "gauche qui a merdoyé au centre", si çà ne vous coupe pas l’envie de voter, c’est que vous avez le foie solide !

    Ma conclusion est que tout est en voie de pourrissement dans cette "Europe" où le combat prioritaire est devenu celui du changement des institutions :

    il faut mettre les exigences de souveraineté populaire partout tant au centre des revendications "sociales" qu’au centre de la vie politique proprement dite :

    En France, il est temps de polariser le mouvement social sur "la citoyenneté partout"

    Tous les Mercredis, MOCRIE : Manifestation obstinée contre l’Illégitimité des Institutions Européennes, RDV à 18h devant les mairies !

    Voir site "chouard"...

  • En Italie, comme en France la gauche ne vote plus pour quelque chose, elle vote contre la droite, contre Berlusconi, contre Sarkosy, contre...contre et à ce jeux c’est le plus à droite qui est le plus crédible, Veltroni, Bayrou...Ségolène.

    Par contre les intérêts des prolos, qui en parle ? La dictature des choix de la bourgeoisie, qui la combat ? c’est qui qui parle pour les exploités ? qui dénonce les exploiteurs ?

    Ah ! excusez-moi, j’avais oublié que la lutte des classes n’existe plus...

    CN46400

  • c’est pas le moment de démissionner !!!!

    remettre son mandat à disposition, cela ne signifie pas la même chose.....

    Au contraire, ce qu’il faut impérativement, c’est retrouver les bases du militantisme au quotidien !

    La "gauche" italienne de Prodi a beaucoup déçu, laminé les droits sociaux des travailleurs. Le parti démocrate, qu’avait-il à offrir ? du Sang et des Larmes ?

    Dans ces conditions, les "paillettes" du milliardaire néo-fasciste, qui possède la totalité des TV privées et la RAI presqu’à sa botte depuis les "purges" de ses années au pouvoir, la presse qui est en presque totalité dans les mains du grand patronat : sa "victoire" était probable

    Mêmes effets en Italie qu’en France (on plaindra les Italiens, comme on dérouille en France)

    Même seule voie de sortie : NE PAS ATTENDRE LES ELECTIONS ! MILITER AU QUOTIDIEN, sur des positions de "Lutte des Classes" et engranger ce que l’on a semé aux élections

    Patrice