Accueil > Besson à Calais
Veni vidi vici. Veni et vidi, le 27 janvier, vici en mai.
Selon Libération, le nouveau ministre a déclaré venir à Calais pour "constater", mardi 27 janvier, avant une prochaine visite prévue en mai.
L’article se poursuit immédiatement par "Besson poursuivra la signature d’accords de gestion des flux migratoires avec les pays sources". Les pays sources cités étant l’Algérie, l’Amérique Latine, on est en droit de se demander si M. Besson a vraiment épluché le dossier des exilés de Calais qui viennent en majorité d’Erythrée et d’afghanistan, et aussi d’Iran, d’Irak, du Soudan...
« La France a le droit, comme tous les pays, de dire qui et à quelles conditions elle accueille sur son territoire » aurait déclaré également M. Besson.
M. Besson oublie volontairement que la convention de Genève est une convention internationale de protection des réfugiés.
La France a signé cette convention.
La France n’étant pas Sarkozy et encore moins son ministre de ’l’immigration", elle n’a pas à choisir en fonction de critères économiques des gens qui ont sauvé leur vie.
Le jour choisi par M. Besson est curieusement le jour où Carl Lang, dissident FN, va tenir une réunion dans le cadre des élections européennes.
La réunion était prévue avant l’annonce de la future visite du ministre.
Le gratin anti-réfugié va être servi ce mardi 27.
A parier que la population réfugiée qui avoisine les 700 va soudain fondre.
(Des témoignages de brutalités policières fleurissent à peine en ce qui concerne le squat visible des réfugiés érythréens dans lequel la police met les pieds sans le mandat qui convient. Préparation de la visite ?)