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Buzz Le Clerc est énervé et en grève !
Publie le mercredi 28 janvier 2009 par Open-Publishing7 commentaires

Bonsoir à tout le monde.
Je suis "Buzz Le Clerc". J’ai découvert ce site par hasard de Gogle en cherchant des informations sur ma profession (clerc de notaire)
Alors je suis clerc "niveau 1". Dans une étude "en province" comme disent les parisiens.
Et demain je serai "en grève", comme la moitié de la France, ou plus. Enfin, exactement, j’ai posé un jour de congé parce que nous n’avons pas encore les moyens de faire grève dans mon office. (Mais j’y travaille....comme je peux).
J’ai fait une chose que je ne pensais pas imaginable récemment, même si je suis plutôt de gauche, , je me suis même syndiqué. Et en plus, à la CGT. Le syndicat de mon "papé". Moi qui ne suis pas ouvrier pourtant.
Et pourtant oui il y a une section de la CGT pour les employés du notariat. Et elle est bien. Vous la connaissez iciparce que j’ai vu des messages.
Bon je ne vais pas faire de la propagande. Mais j’en suis étonné moi même d’être un clerc à la CGT. Je suis allé à une formation là bas au siège et bien figurez-vous que les gens ne m’ont pas mangé ni dévoré et je n’ai pas croisé de dangereux moustachus qui auraient un couteau entre les dents (humour !)
Et demain donc, je "sèche" avec quelques collègues. "En douce", oui, c’est vrai parce que ce n’est pas une vraie grève mais officiellement un jour de vacances. Mais c’est notre début de résistance à nous.
Je dis début car ce n’est qu’un début vu ce qui nous attend. Et comme j’en avais marre aussi de ne rien trouver d"intéressant comme forum site ou blog pour nous les clercs et employés du notariat cette belle et noble profession (mais si maltraitée par ses employeurs) et bien je me suis dit que c’était le bon moment de faire un blog...
Parce qu’en allant sur les rares forums et en discutant avec des collègues ici ou là, je vois bien qu’on subit tous la même rengaine : y’a pas de sous , soi disant, et il faut nous licencier, ou nous mettre au "chômage partiel" ou "chômage technique"....
Et bien non. J’ai une famille , une maison à payer, une voiture enfin toutes ces choses. Mes employeurs eux ont plusieurs maisons, plusieurs voitures, et des tas et des tas de choses que moi je n’ai pas donc je ne veux pas payer une chose dont je ne suis pas responsable. Voilà.
Je me dis qu’une petite pierre par ci une petite pierre par là , modestement ,on va arriver à résister et qu’on ne se fera pas toujours avoir ...alors pour une fois, vraiment, MERCI INTERNET !
Donc demain je vous dis rendez-vous dans la manifestation la plus proche de chez vous et à bientôt !
Messages
1. Buzz Le Clerc est énervé et en grève !, 28 janvier 2009, 23:13
Et bien là je suis comme deux ronds de flanc... Si ça commence à bouger même dans le monde feutré des étude de notaire alors là.....
Et qu’en PLUS les gens qui y travaillent se syndiquent à la ...cGT !!!!!!
Oulalala !
BRAVO "Buzz Le Clerc"... et bienvenue.
2. Buzz Le Clerc est énervé et en grève !, 28 janvier 2009, 23:14, par clo
Si t’es vraiment énervé tu peux prendre des gros cailloux aussi.
A demain.
3. Buzz Le Clerc est énervé et en grève !, 29 janvier 2009, 00:20
*Note bien qu’en même temps, en lisant ce qui suit, je comprends que tu aies les nerfs à fleur de peau.... :-) 6.5 milliards de CA / annuel... c’est pas rien....(surtout quand tu es prévenu de la crise depuis octobre 2007....merci le FBI)
4. Buzz Le Clerc est énervé et en grève !, 29 janvier 2009, 00:23, par Copas
Bienvenu !
1. Buzz Le Clerc est énervé et en grève !, 29 janvier 2009, 19:50
Et tout cela pour faire péter l’Aide Juridictionnelle...
5. Buzz Le Clerc est énervé et en grève !, 30 janvier 2009, 13:05
Slt buzz !!
Mais oui, il y a une CGT pour les EMPLOYES ET LES CADRES du notariat AUSSI !!!! (j’en sais qque chose... ;-)) et toc, d’ailleurs je mets le lien
CGT Sociétés d’études- Notariat
Si tu étais dans la rue hier tu n’étais pas le seul !
Il y en avait aussi à Paris ;-) hé hé hé ,et comme tu le dis toi même, à Grenoble aussi, manifestement...
A plus !
Et bienvenue...
6. Buzz Le Clerc est énervé et en grève !, 30 janvier 2009, 16:28
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/01/29/01016-20090129ARTFIG00672-les-syndicats-reussissent-leur-journeede-mobilisation-.php
Beaucoup de trucs bidons ( c’est Le Figaro hein, mais un début de mobilisation qui pointe son nez dans une catégorie particulière de salariés !!)
"Les syndicats réussissent leur journée de mobilisation
*
Entre un et deux millions et demi de personnes ont manifesté jeudi partout en France, sans que le pays ne soit paralysé.
La France a connu jeudi une curieuse journée de mobilisation.
*
Beaucoup de salariés - du public majoritairement, mais aussi du privé plus fortement qu’à l’habitude -, de chômeurs ou de retraités sont descendus dans les rues. Au total, ils étaient entre 1,1 million et 2,5 millions de manifestants, selon les sources traditionnelles (police pour l’estimation basse, CGT pour l’estimation haute). Soit une démonstration comparable à celle de 2006 contre le CPE, de 2003 contre la réforme Fillon des retraites, ou de 1995 contre le plan Juppé pour la Sécu et les régimes spéciaux. Pour autant, le « jeudi noir » promis, synonyme d’une France bloquée, n’a pas eu lieu.
Les défilés ont rassemblé énormément de monde en province : entre 20 000 et 300 000 personnes à Marseille, entre 56 000 et 90 000 à Toulouse… Les petites villes ont mobilisé dans des proportions assez inédites : 7 000 personnes à La Rochelle, entre 7 000 et 10 000 à Brive-la-Gaillarde, 4 500 à Saintes…
À Paris, entre 65 000 et 300 000 personnes ont défilé entre Bastille et l’Opéra. Leur cible ? Le plus souvent Nicolas Sarkozy, accusé de venir en aide aux banquiers, mais pas aux salariés. « Et là, Nicolas, la grève, tu t’en aperçois ? » ou encore « Sarko, Sarko, espèce de Pinocchio », criaient ainsi des manifestants, affublés d’autocollants ou de banderoles « Citoyens en colère », « ni pauvres ni soumis », « rêve générale », « la seule relance, c’est le pouvoir d’achat »… Mais - signe d’un malaise diffus plus que de revendications précises - d’autres réclamaient le retrait de la loi Bachelot sur l’hôpital, « la relance par le pouvoir d’achat », le « désarmement de la finance » ou davantage de soutien aux associations, au Planning familial ou aux foyers ruraux.
C’est le service public qui, sans surprise, a fourni les plus grosses cohortes de manifestants. Un fonctionnaire sur quatre n’a pas travaillé jeudi, un enseignant sur trois. Un postier sur quatre était en grève, comme à France Télécoms, un sur trois à EDF. Des chiffres qui traduisent une mobilisation importante pour une journée interprofessionnelle (les mouvements strictement catégoriels, sur les salaires dans la fonction publique ou les retraites des régimes spéciaux, sont toujours plus suivis).
Côté transports, malgré un nombre important de grévistes (48 % des conducteurs de bus et 97 % des conducteurs du RER A et B ; un tiers des cheminots ; 32 % des salariés des transports urbains), les TGV, les trains régionaux, les métros, les bus ou les avions ont mieux fonctionné que prévu.
« Les salariés attendent des réponses concrètes »
Pour Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, ce 29 janvier est « un événement social de grande importance » et nullement « un coup de colère passager » sans suite. « Ça fait longtemps qu’on n’avait pas vu autant de monde dans les rues », remarque Alain Lecanu, l’un des leaders de la CFE-CGC. François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT, voit pour sa part dans la journée de jeudi « l’une des plus grandes manifestations des 20 dernières années » et affirmé que « l’objectif est gagné en particulier grâce à la présence massive des salariés du privé ».
Jean-Claude Mailly, le patron de FO, estime que « le gouvernement serait irresponsable s’il ne répondait pas » à une telle mobilisation. « La crise économique est en train de se transformer en crise sociale et peut-être demain, en crise politique », a abondé Jacques Voisin, son homologue de la CFTC. Même analyse de Pierre Ferracci, PDG du groupe Alpha, entreprise de conseil aux comités d’entreprise. « On est passé d’une révolte contre les banquiers à une révolte contre les politiques, explique-t-il. Il y a une montée des revendications concernant le pouvoir d’achat et sur lesquelles les salariés attendent de l’État des réponses concrètes. »
Invité jeudi soir de France 2, Brice Hortefeux, le nouveau ministre du Travail, devait dire sa compréhension des préoccupations des manifestants, mais écarter tout « geste désarticulé » de l’État considérant que le plan de relance commence à produire ses effets. Reste à en convaincre les manifestants."