C’est Michel Chartrand qui avait raison

Je me souviens d’avoir entendu l’ancien chef syndical Michel Chartrand dire des politiciens que l’on regarde comme des "grands hommes" que la plupart du temps ils n’allaient pas à la cheville de l’homme de la rue.

C’est vrai que les hommes politiques semblent prêts à tous les mensonges et toutes les hypocrisies pour conserver leur pouvoir et conserver le pouvoir et le statut social de ceux à qui ils sont redevables, c’est à dire la classe des riches et super-riches.

Ce qui fait un véritable grand homme, la recherche non pas de son seul bonheur mais aussi du bonheur de son semblable, ces qualités semblent extrêmement rares chez nos hommes politiques pourtant formés par les meilleures institutions d’enseignement.

Pas surprenant par exemple que dans la région la plus prospère du Québec, celle de la capitale nationale, qui se trouve aussi à être la région avec le plus haut taux de gens possédant une éducation supérieure, le parti de gauche Québec solidaire ne va chercher que 1% du vote alors qu’à l’échelle de la province, d’après le dernier sondage, Québec solidaire est à 8% dans les intentions de vote.

On dirait que la déclaration universelle des droits de l’homme qui stipule que tous sans exception ont droit à un revenu suffisant pour une vie décente et épanouissante est d’autant mieux comprise quand les gens ont moins d’éducation.