CAC 40 - 1 % ! Les Etats vont ils sauver le "Libéralisme" ?

Le Cac 40 recule de 1%, les financières toujours sous pression
[20/03/08 - 10H01 - Investir.fr ]

Le Cac 40 perd 1,1% à 9h45 dans le sillage du recul de Wall Street et de l’avertissement de Credit Suisse. Les banques sont sous pression à l’image de Société Générale qui abandonne plus de 4%. ArcelorMittal et Total baissent en réaction au repli général des cours des matières premières. Contre la tendance, les technologiques rebondissent après leur chute de la veille.
La Bourse de Paris cède du terrain dans les premiers échanges dans le sillage de la baisse de plus de 2% de Wall Street et des craintes persistantes concernant le secteur financier après l’avertissement lancé par Credit Suisse.
ArcelorMittal accuse la plus forte baisse de l’indice phare à l’image des groupes miniers et métallurgiques sur fond de repli des matières premières. Total cède pour sa part 1,6%. Attaquées hier à la suite de l’avertissement de Sony Ericsson, les valeurs technologiques se reprennent. A 9h45, le Cac 40 perd 1,06% à 4.507,68 points. A Londres, le Footsie cède 0,93% à 5.494,3 points et, à Francfort, le Dax plie de 0,71% à 6.316,35 points.

Le baril de brut de qualité WTI cède encore 39 cents à 102,15 dollars, affecté par les craintes d’une baisse de la demande liée à la dégradation de l’économie américaine. A contrario, la nette correction des matières premières permet au billet vert de se reprendre à 1,5556 pour un euro.

Sur le plan macro-économique, les prix à la production ont augmenté de 0,7% en Allemagne le mois dernier et de 3,8% sur un an. Le marché attend à 10h30 les chiffres des ventes au détail de février au Royaume-Uni. Trois statistiques américaines figurent au programme de l’après-midi : les inscriptions hebdomadaires au chômage à 13h30, qui seront suivies à 15h00 par l’indice précurseur de février et l’indice de la Fed de Philadelphie pour le mois de mars.

Plus forte baisse du Cac 40, ArcelorMittal recule de 3,66% à 48,14 euros dans le sillage des cours des métaux et des matières premières après les récents records atteints cette semaine. Total baisse pour sa part de 1,60% à 46,11 euros alors que le baril de brut a perdu près de 8 dollars depuis le record historique atteint lundi à 111,80.

Les banques reculent après l’avertissement lancé par Credit Suisse. La banque a annoncé ce matin qu’elle ne serait probablement pas bénéficiaire au premier trimestre et indiqué qu’elle révisait en baisse de 6% le résultat des activités poursuivies pour 2007. BNP Paribas perd 1,23% à 60,01 euros au lendemain d’un bond de 4,65%. Société Générale abandonne 4,14% à 59,85 euros et Crédit Agricole SA 0,70% à 18,26. Axa lâche2,26% à 20,26 euros alors que l’allemand Allianz a prévenu qu’il lui sera difficile d’atteindre son objectif de hausse de 10% du résultat d’exploitation en moyenne en 2008 et 2009.

A l’inverse, les valeurs technologiques rebondissent après avoir chuté la veille en réaction à l’avertissement sur résultats de Sony Ericsson. Alcatel-Lucent reprend 1,82% à 3,34 euros, Capgemini 1,73% à 32,79 et STMicroelectronics 2,66 à 6,55.

Hermès International cède 0,92% à 73,78 euros. Le groupe de luxe a dégagé un bénéfice net de 288 millions d’euros, en hausse de 7,3%, en 2007. Le résultat opérationnel courant progresse de 3,4% à 414,5 millions d’euros et le chiffre d’affaires de 7,2% à 1,62 milliard. Hermès proposera un dividende de 1 euro par action, contre 0,94 euro versé au titre de 2006.

Gemalto gagne 1,25% à 16,96 euros. Le fabricant de cartes à puce a publié un résultat net de 89 millions d’euros au titre de l’exercice 2007, contre 1,6 million un an plus tôt. Le résultat d’exploitation progresse de 40% à 84 millions d’euros. La marge d’exploitation progresse à 5,1%, contre 3,5% en 2006 et le chiffre d’affaires recule de 3,9% à 1,63 milliard d’euros. Le groupe, issu de la fusion entre Gemplus et Axalto en juin 2006, confirme viser une marge d’exploitation ajustée de 10% en 2009 et dit tabler sur une demande soutenue pour ses principaux segments cette année.

Technip recule de 2,90% à 49,15 euros. Le groupe a annoncé avoir signé un accord de partenariat avec Areva qui devrait permettre au spécialiste du nucléaire de doubler sa capacité d’uranium d’ici cinq ans via la mise en exploitation de nouveaux gisements, essentiellement en Afrique. Le projet représente un investissement total de plus de 3 milliards d’euros pour TSU Projet, coentreprise entre SGN, filiale d’Areva, et Technip.

Ingenico progresse de 4,41% à 18,93 euros. Le spécialiste des moyens de paiements électroniques a vu son bénéfice net plus que doubler à 39,5 millions d’euros l’an dernier. Le résultat opérationnel courant progresse de 88,8% à 62,5 millions d’euros et le chiffre d’affaires augmente de 12,2% à 567,9 millions d’euros. Ces résultats sont supérieurs aux prévisions des analystes. Ingenico entend capitaliser sur ses produits et son réseau de distribution " pour tirer parti, dès 2008, de la croissance attendue des marchés de la monétique dans le monde et poursuivre l’amélioration de sa profitabilité ".

Enfin, Clarins abandonne 3,57% à 43,45 euros. Le groupe de cosmétique a fait état d’un recul de 59,4% de son bénéfice net 2007 à 90,7 millions d’euros. Le résultat net récurrent diminue de 1,7% à 90,7 millions. Le résultat d’exploitation baisse de 12,5% à 111,4 millions d’euros, tandis que le chiffre d’affaires augmente de 4,2% à 1 milliard. Ces résultats sont supérieurs au consensus établi par Reuters. Le groupe propose un dividende de 0,85 euro par action, contre 1,35 euro un an plus tôt. Le dividende 2006 intégrait un coupon exceptionnel de 0,50 euro. Pour 2008, Clarins dit tabler sur une amélioration " modérée " de sa rentabilité.

John Wiburg

Commentaire express.

Comme je l’indiquais hier, les interventions successives des banques centrales BCE, FED et les autres, n’ont que pour effet premier de combler en partie les trous gigantesques créés par la spéculation de ces banquiers sur les prèts hypothècaires.

A chaque intervention des banques centrales, le flot de créditations de billets frais dans les circuits financiers sont en réalité récupérés par ces banques spéculatives, et leurs actionnaires respectifs.

La théorie libérale à depuis quelques mois évoluée vers ce concept :

PRIVATISATION DES BENEFICES

NATIONALISATION DES PERTES ET DES DEFICITES PRIVES.

Il est a espérer qu’une partie non négligeable de la gauche et du PS en particulier qu’ils commencent dès a présent à remettre un peu d’ordre dans leur doctrine économique, sans quoi rien ne sera envisageable dans les échances à venir et avant que tout cet édifice virtuel ne s’écroule totalement.

Laisser notre avenir dans les mains de trader à la Kerviel (encore un breton !) ou tout autre spéculateur ne peut et ne doit plus etre la règle, inutile d’en rajouter tous ici vous aurez saisis.