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CE QUE SONT LES DECRETS DE 1950 POUR LES ENSEIGNANTS

Publie le mardi 20 juin 2006 par Open-Publishing
6 commentaires

Décret 50-581===> 2nd degré
Décret 50-582 ===> enseignement technique (PLP / décret : 92-1189)
Décret 50-583 ===> EPS

Leur caractéristique fondamentale est de définir les obligations de service en maxima hebdomadaires d’heures de cours dans les disciplines de recrutement.
Cette conception, qui intègre la nécessité du temps consacré aux préparations et aux corrections, exclut d’utiliser les enseignants à des activités multiformes ("à caractère pédagogique", ou "pluridisciplinaire") et exclut l’annualisation du service.

Les enseignants sont au service de la transmission des connaissances disciplinaires dont ils sont spécialistes, dans le cadre des principes républicains et laïques, hérités de la Révolution de 1789.

Ces décrets mettent les enseignants à l’abri des groupres de pression divers (CA, Conseil "pédagogique" , élus, entreprises,...).
Recrutés par concours nationaux, les enseignants ne sont liés qu’aux programmes nationaux, et leurs statuts particuliers garantissent leur indépendance pédagogique, dans leur intérêt et dans l’intérêt des élèves.

De Jospin à Robien, en passant par Lang, Bayrou, Fillon, toute "réforme" a eu pour objectif d’ouvrir la possibilité réglementaire d’asservir les enseignants de la république aux "projets locaux".

Aujourd’hui, le gouvernement et sont Parlement docile sont sur le point de vider de leur substance les décrets de 1950 et d’enterrer nos statuts.

Le projet le loi Jacob, qui devrait être présenté dans quelques jours au parlement propose carrément de détruire le statut de la fonction publique d’Etat, sans réaction des confédérations syndicales ni des partis de gauche...

Messages

  • mais putain de bordel, faut qu’on s’enerve là, qu’on y débarque en force dans les bureaux de ces trous du cul qui nous pondent des textes pareils qui vont essayer de faire passer encore une fois discretos dés le début des vacances scolaires...franchement c’est juste des bonnes claques qui leur faut à ces truands, pas de greves, de blabla, juste des claques, allez je distribue la première pour Mister Jacob, qui m’aime me suive !

    leclodo

  • Bonjour,

    J ai rien trouve sur ce projet de loi

    As tu des sources, des liens ?

    Merci

    Patrice

  • Le plan dit "ambition-réussite" est un jalon de plus posé pour détruire le statut, faire faire n’importe quoi par n’importe qui, et imposer la fuite vers le privé après avoir dépecé le public, plutôt que de fournir les moyens requis par l’Ecole publique. REFUS des candidatures "ambition-réussite" ! Pas un enseignant ne doit accepter !

  • Beaucoup d’enseignants ne semblent pas comprendre que la casse définitive du statut se profile à l’horizon (elle est bien entamée). Ne comprennent pas que les attaques seront infiniment plus violentes : le harcèlement des personnels, de plus en plus fréquent, se transformera en licenciements de ceux qui refusent la pédagogie d’Etat. C’est TRES ALARMANT...

  • Il serait un peu temps d’arrêter les discours alarmistes et dramatisants transmis par les syndicats majoritairement contradictoire avec eux-même. Soit le décret de 50 nous protège de beaucoup de dérives et en cela il est essentiel mais il porte bien son nom : il date de 1950 !
    Il a besoin d’un dépoussièrage. Il est injuste que nos collègues PLP ne soient pas traités comme les autres, il est absurde et illégal qui plus est qu’une personne bénéficiant de décharge horaire ait des heures supplémentaires. Les heures de décharges attribuées par les chefs d’établissements qui ne figurent pas dans le décret (et dont moi, je profite) sont elles aussi illégales parceque, par exemple, on ne parlait pas de Tice ou de réseau à cette époque ==> conséquences, elles fondent d’années en années puisque non statutaires, elles peuvent être supprimées sans préavis.
    On pourrait en citer des dizaines comme cela.
    Quant à prétendre que des "pressions" pourraient venir des CA, organe où la présence des profs n’est finalement que consultative (je rappelle que c’est de toute façon le recteur qui décide), le Conseil pédagogique, nouveauté dont les modalités sont encore non définie mais qui correspond bien à la situation nécessaire dans les établissements sensibles de mettre en place une politique commune d’enseignement et qui, là encore n’a qu’un devoir consultatif et en aucun cas décisionnel, je rigole du peu de connaissances que l’auteur a du sujet dont il parle.
    Arrêtons de nous bercer de fausses peurs et de résumés hatifs. Lisez le rapport pour bien prendre conscience de ce que sont les décharges citée puis faites vous un avis mais, par pitié, cessez de colporter les immondes contr vérités improductives qui émanent de nos salles des profs.

    Christophe