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CGT : La succession est ouverte

Publie le jeudi 5 novembre 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

Rumeurs, démentis,
intox… Dans les coursives
du paquebot CGT, la
composition de la future
direction confédérale fait
beaucoup jaser. Souhaitant
faire de la commission
exécutive (50 membres) la
véritable instance de direction
de la centrale, Bernard Thibault
militait pour un bureau
confédéral resserré, de cinq
ou six personnes. Un projet
compromis. Dans la maison,
on craint comme la peste
l’exercice solitaire du pouvoir…

Le futur bureau confédéral,
qui pourrait compter 8 à
10 membres, devrait perdre
2 poids lourds, Maryse Dumas
et Jean-Christophe Le Duigou.
Sont aussi donnés partants
Alain Guinot, Maïté Lassalle
et Graziella Lovera. Parmi les
possibles entrants, les noms de
Mohammed Oussedik, patron
de la Fédération du verre,
d’Éric Aubin, leader de la
construction, d’Agnès Le Bot,
de l’UD du Nord, et de Thierry
Lepaon, ex-Moulinex, sont les
plus cités.

Mais bien malin qui peut
dire qui sera le successeur de
Bernard Thibault. Ce dernier,
qui n’entend pas briguer un
cinquième mandat, cache
parfaitement son jeu. À défaut
d’avoir l’embarras du choix.
Car le renouvellement des
troupes, au bureau confédéral
comme à la commission
exécutive, relève de plus
en plus du casse-tête. Parmi les
candidats, trop peu de femmes,
de salariés du privé et, surtout,
de jeunes. « On n’arrive pas à
rompre avec la tradition qui
veut qu’un dirigeant fasse
d’abord ses gammes dans un
syndicat, une UD, sa
fédération », explique un proche
de Bernard Thibault.

Sans
parler du cactus de la
reconversion professionnelle
des militants en bout de
course. Faute de pouvoir les
recaser hors de la maison, la
CGT se voit contrainte de les
garder. Cette GRH défaillante
nuit au dynamisme de la
centrale et affaiblit sa capacité
d’expertise.

Extrait de Liaisons sociales magazine / novembre 2009 :
http://www.wk-rh.fr/actualites/upload/LSM106-CGT.pdf

Messages

  • « On n’arrive pas à rompre avec la tradition qui veut qu’un dirigeant fasse d’abord ses gammes dans un syndicat, une UD, sa fédération »

    Non ? Sans blague ? Il faudrait qu’il tombe du ciel ?

  • Intéressant ce document....

    MDR ... y’en a qui chouinent sur notre absence dans des branches importantes mais ce sont LES MÊMES qui ont soutenu et VOTE la loi sur la représentativité....Alors bien sur ensuite ils nous sortent que ça marche pas parce qu’on est "archaïques" "figés" "sclérosés"... ben voyons. Ce genre de décisions ( la représentativité) c’est sur que ça aide VACHEMENT- laissez moi rigoler - et puis les grandes campagnes de syndicalisation ON LES ATTEND TOUJOURS (et c’est pas faute de les réclamer !!!!)

    Faudrait voir à pas se foutre de la gueule du peuple quand même.

    Parce que allez faire grandir la CGT sans la présence pivot d’un délégué syndical DESIGNE dans une PME du tertiaire - je vous souhaite du plaisir pour trouver un fou dingue qui va accepter ,sans aucune protection de faire dépendre son activité CGT d’élections contre un syndicat maison et dans des endroits où la culture du syndicalisme est absente !!!

    Qu’on ait eu besoin de lutter contre la pratique des accords minos, ok parfait - mais la représentativité malheureusement n’a pas entraîné que cela.

    Il y a donc un bilan critique à faire - de mon point de vue de salarié du privé tertiaire dans une PME de moins de 200 salariés, dans une branche où 90 % des structures ont moins de 50 salariés, où la CGT est plus que mino, le bilan est UNIQUEMENT négatif.

    Je suis donc réjouie ce matin d’avoir entendu la nouvelle de cette décision du TI de Brest qui remet en cause cette loi sur le fondement de la liberté syndicale et qui a clairement appelé l’accord "spécial CGC" un accord discriminatoire - parce que l’audience de ce type de syndicat n’est mesurée que sur une catégorie de salariés.

    http://www.lesechos.fr/info/france/020204706647-le-tribunal-de-brest-remet-en-question-la-reforme-de-la-representativite-syndicale.htm

    LL