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CHAVEZ MENACE D’ASSASSINAT

Publie le samedi 1er décembre 2007 par Open-Publishing
6 commentaires

CHAVEZ MENACE D’ASSASSINAT

En Amérique latine, la droite, l’oligarchie et les Etats-Unis sont
décidés à aller jusqu’à l’assassinat. Chavez a révélé avoir été été
sous la ligne de mire d’un franc-tireur

Correo : digital@jrebelde.cip.cu

Le dirigeant vénézuélien a confirme qu’il a été sous la mire d’un
franc-tireur au service des Etats-Unis, durant un voyage à
l’intérieur du pays.

26 novembre 2007. 09.11.29 GMT

Le président vénézuélien, Hugo Chavez, a révélé au grand jour les
plans contre sa vie et a annoncé qu’il existe des preuves que
récemment il ait été sous la mire d’un franc-tireur selon Prensa
latina. Devant des journalistes de différentes télévisions
nationales, Chavez a confirmé la révélation faite par le
vice-président José Vicente Rangel, qui avait affirmé que dans un
voyage à l’intérieur de ce pays, ont été relevées des traces de laser
sur son corps. Le chef d’Etat a expliqué qu’alors qu’ils étaient dans
une file de voitures, une personne avait appelé un canal de
télévision pour informer qu’une lumière étrangère se baladait sur son
corps, ce qui déclancha une investigation.

Il a précisé que dans la vidéo a été détecté une lumière qui bougeait
de bas en haut et qui insistait sur la tête comme but du mouvement,
les analystes ont sollicité l’avis d’un expert. Chavez a expliqué que
récemment, il avait abordé cette question avec le président cubain,
Fidel Castro, qui lui aussi a vu la video, celui-ci lui dit qu’à son
avis il y avait là un essai de recherche de vulnérabilité ou la
personne chargée de le tuer n’avait pas trouvé à temps l’angle de
tir.(1)

De la même manière Hugo Chavez a révélé que peu de temps avant le
coup d’Etat d’avril 2002, une personne avait informé une Ambassade
vénézuélienne dans un pays centre-américain l’existence d’un plan
criminel qui devait intervenir dans l’année. Le dirigeant vénézuélien
a indiqué qu’il existe d’autres preuves en relation avec le
terroriste Luis Posada Carriles et d’autres contacts terroristes de
Miami, aux Etats-Unis.

Le fait est que toujours a pesé cette menace sur Chavez et surtout
maintenant avec la proposition d’une réforme constitutionnelle et la
victoire du référendum prévue pour le 2 décembre, ce qui ouvre la
possibilité de l’approfondissement des changements jusqu’au
socialisme a conclu l’agence Prensa latina.


En Amérique latine, dans les pays qui ont décidé d’apporter un
véritable changement il y a partout le même scénario, après des
tentatives de blocage légaux, il y a provocation de désordres, de
déstabilisation, mais comme les gouvernements ne cèdent pas, qu’ils
ont l’appui du peuple, la vie de ces dirigeants est désormais
menacée. Plusieurs nouvelles nous parviennent d’Amérique latine,
elles vont toutes dans le même sens qu’il s’agisse de la Bolivie, où
comme nous l’analysons dans un article ci-dessous la droite a
déclenché une quasi insurrection pour empêcher l’adoption de la
Constitution, du Nicaragua où le président Daniel Ortega a menacé de
gouverner par décret si la droite s’obstinait à bloquer le processus
légal à l’assemblée, mais surtout du Venezuela où le Président
Vénézuélien a révélé hier qu’il avait été récemment sous la mire d’un
tireur comme nous le dit cet article de Prensa latina (Cuba).

Pendant ce temps là la presse occidentale fait jouer ses grandes
orgues sur la pseudo-dictature de Chavez ou d’Evo Morales, comme
depuis des années ils nous amusent avec celle de Fidel Castro.

La caractéristique de la période est celle d’une mobilisation
populaire sur laquelle s’appuient les gouvernement pour faire avancer
des réformes constitutionnelles qui donnent les moyens aux pays
concernés de s’approprier leurs ressources nationales pour en faire
bénéficier la majorité, et mettre sous garantie d’intervention
populaire ce processus. Ce que le capitalisme, l’impérialisme ne
tolère pas c’est le caractère démocratique de ce pouvoir populaire,
réellement démocratique et son aspect contagieux pour tous les
peuples y compris le notre. Il y a là en effet la possibilité de
réflechir tous ensemble à la manière dont on peut changer la société.

(1) le 22 novembre 2007, après une tournée internationale réussie au
cours de laquelle il s’est rendu en Arabie Saoudite pour participer
au Sommet des chefs d’État de l’OPEP, mais aussi en Iran, en France
et au Portugal, le président de la République bolivarienne du
Venezuela, Hugo Rafael Chavez Frias est arrivé à Cuba lors d’une
brève escale de transit pour avoir des conversations avec le
président Fidel Castro et le général d’armée Raul Castro. (note de
Danielle Bleitrach à partir d’une information parue dans Granma. )

je me permets également de vous rappeler le texte de l’intervention
de Fidel Castro publié dans ce blog le 12 novembre après le sommet,
il faut toujours écouter ce que dit Fidel, non seulement quand il
nous met en garde contre l’usage des bio-combustibles. mais également
quand il tire les conséquences de la manière dont Chavez marque des
points et le danger d’assassinat. "Les murs, la distance et le temps
se sont réduits à zéro. Cela semblait irréel. Jamais un dialogue
semblable entre chefs d’Etat et de gouvernement, représentant presque
tous des pays pillés par le colonialisme et l’impérialisme, n’avait
eu lieu. Aucun fait ne pouvait être aussi didactique.


Le samedi 10 novembre 2007 passera à l’histoire de notre Amérique
comme le jour de la vérité.

Le Waterloo idéologique eut lieu lorsque le Roi d’Espagne demanda
abruptement à Chavez : « Pourquoi ne te tais-tu pas ? ». A cet
instant, tous les cours d’Amérique latine ont vibré. Le peuple
vénézuélien, qui devra se prononcer le 2 décembre prochain, a frémi
en revivant les jours glorieux de Bolivar. Les trahisons et les coups
bas que reçoit quotidiennement notre cher frère ne parviendront pas à
modifier ce sentiment de son peuple bolivarien.

Lorsque j’ai écouté Chávez en arrivant à l’aéroport de Caracas,
revenant du Chili, déclarer de sa bouche même les projets qu’il avait
d’aller, comme il l’a fait si souvent, à la rencontre des foules ;
j’étais absolument persuadé qu’étant donné les circonstances
actuelles et la victoire idéologique qu’il avait remporté, un
assassin à la solde de l’empire, un oligarque avili par les réflexes
inoculés par la machine de propagande impériale ou un malade mental,
pourrait mettre fin à sa vie.

Il est impossible de ne pas avoir l’impression que l’empire et
l’oligarchie s’efforcent de conduire Chávez vers une impasse, en
l’exposant facilement à un coup de feu.

Pour le Venezuela, la victoire ne doit pas se transformer en terrible
défaite mais en victoire plus importante encore, afin d’éviter que
l’impérialisme ne conduise notre espèce au suicide. Il faut continuer
le combat en prenant des risques mais non en jouant tous les jours à
la roulette russe ou à pile ou face. Personne n’échappe aux calculs
mathématiques.

Dans de telles circonstances, il vaut mieux utiliser les moyens de
communication modernes qui ont transmit au monde entier, en direct,
les débats du Sommet.

Fidel Castro Ruz

12 novembre 2007

Messages

  • Les capitalistes sont comme des félins sauvages : pour pouvoir survivre, ils doivent manger. Donc, attention M Chavez. Attention. Un capitaliste est une personne sans scrupules qui ne recule devant rien lorsqu’il s’agit de protéger ses "intérêts".

    Il n’y a que le communisme et le socialisme qui peuvent sauver l’humanité. A nous de lutter dans les pays européens pour faire bouger les choses. N’attendons pas que M Chavez fasse tout tout seul.
    Et n’oublions pas que des soviets bien avertis sont impossibles à abattre. Un homme tombe, d’autres prennnent le relais et ainsi de suite. Il faut que les soviets prennent le relais. Faire peser le destin de l’humanité sur les épaules de quelques hommes est très dangeux. Il faut que cela soit plus solide que cela.

    Vive Chavez et vive les soviets !

    mncds. Socaliste soviétique.

    • tout a fait d’accord avec vous ,nous sommes encore trop peu sur la toile a parler et

      défendre les "chefs indiens" comme je me plaît a les nommés CHAVEZ MORALES

      CORREA CASTRO .L e socialisme du xx1 ème siècle ,un autre monde est possible

      il faut vraiment le vouloir pacifiquement et ça c’est possible aussi

      vive le Vénézuela et un max de réussite pour la constitution

      oeil de bison

  • C’est sûr, La CIA et même le SDEC et peut-être le FSB sont sur le coup. Il va falloir jouer fin, longue vie à Chavez !

    CN46400

  • nos médias (radios, TV, journaux : à l’exception de l’Huma) nous y préparent insidieusement, à coup de petites phrases de désinformation, présentant Chavez comme un "dictateur"

    P. Bardet

  • Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage. La nouveauté est que pendant quarante ans, il n’y a eu qu’un seul Castro, et que maintenant, il risque d’en sortir d’un peu partout. Sans compter tous les autres, qui ne sont pas des Castro ou des Chavez, mais que leur interet pousse à s’associer au combat anti-US. A toute chose ( l’anti-capitalisme ) malheur est bon ( la disparition de l’URSS ). Vieux stal borné.