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COMORES / FRANCE : DEBARQUEMENT CONSTITUTIONNEL A MAYOTTE

Publie le vendredi 25 avril 2008 par Open-Publishing
9 commentaires

Commençons par l’article 12 de la constitution des Comores, ¬le Président de l’Union est le symbole de l’Unité nationale. Il est le garant de l’intangibilité des frontières telles qu’internationalement reconnues ainsi que de la souveraineté de l’Union.
N’en déplaise à Monsieur Yves Jégo secrétaire d’Etat à l’outre-mer, qui souhaite "une action diplomatique ferme de la France vis-à-vis des Comores" pour qu’elle puisse renvoyer dans l’archipel ses ressortissants en situation irrégulière. "
Les Comoriens des trois autres îles, sont chez eux à Mayotte en droit international et en droit comorien.
Le gouvernement comorien est parfaitement dans la légalité, lorsqu’il refuse de considérer des comoriens comme des clandestins à Mayotte : C’est un droit.
Je ne vois pas comment le gouvernement comorien puisse revenir en arrière. Cela serait une erreur monumentale de sa part.

Le retour de Mayotte dans le giron comorien a commencé. Les Comores doivent remercier au moins sur ce point le colonel Bacar d’avoir provoquer ce processus. C’est une occasion en or. Maintenant, c’est à la France de respecter ses engagements vis-à-vis de l’opinion internationale. Le chef de l’Etat Comorien a prêté serment pour le respect de la constitution comorienne (Devant les comoriens et la communauté internationale y compris la France), il n’a plus d’autre choix.
La gestion humiliante de l’affaire « Bacar » par la France aurait au moins le mérite de faire évoluer ce dossier Mayotte : C’est peut-être aussi l’objectif visé par la France : Qui sait ?

Pour rappel :

A / Droit Comorien :

Titre III - Des institutions de l’Union
1- Du Pouvoir Exécutif
Art.12 ¬Le Président de l’Union est le symbole de l’Unité nationale. Il est le garant de l’intangibilité des frontières telles qu’internationalement reconnues ainsi que de la souveraineté de l’Union. Il est l’arbitre et le modérateur du fonctionnement régulier de ses institutions. Il assure la plus haute représentation de l’Union dans les relations internationales. Il est le garant du respect des traités et accords internationaux. Le Président de l’Union détermine et conduit la politique étrangère. Il nomme et accrédite les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires auprès des puissances étrangères ; les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires étrangers sont accrédités auprès de lui. Il négocie et ratifie les traités. Le président de l’Union est le chef du gouvernement. A ce titre, il détermine et conduit la politique de l’Union. Il dispose de l’administration de l’Union ; il exerce le pouvoir réglementaire. Il nomme aux emplois civils et militaires de l’Union. Le Président de l’Union est le chef des Armées. Il est le responsable de la défense extérieure. Le président de l’Union a le droit de faire grâce.
B / Droit international : (Une résolution parmi beaucoup d’autres)

RESOLUTION ADOPTEE PAR L’ASSEMBLEE GENERALE
(Sans renvoi à une grande commission (A/48/L.48))
48/56 Question de l’Ile Comorienne de Mayotte

L’Assemblée Générale,

Rappelant ses résolutions :
1514 (XV) du 14 décembre 1960, contenant la déclaration dur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, et
2621 (XXV) du 12 Octobre 1970, contenant le programme d’action pour l’application intégrale de la Déclaration,

Rappelant également ses résolutions antérieures, en particuliers les résolutions :
3136 (XXVIII) du 14 décembre 1973,
3291 (XXIX) du 13 Décembre 1974,
31/4 du 21 octobre 1976,
32/7 du 1er Novembre 1976,
34/69 du 3 Décembre 1982,
39/48 du 11 décembre 1984,
43/14 du 26 octobre 1988,
44/9 du 18 Octobre 1989,
45/11 du 1er novembre 1990,
46/9 du 16 Octobre 1991,
47/9 du 27 Octobre 1992 dans lesquelles elle a notamment affirmé l’unité et l’intégrité territoriale des Comores.

Rappelant, en particulier, sa résolution
3385 (XXX) du 12 Novembre 1975, relative à l’admission des Comores à l’Organisation des Nations Unies, dans laquelle elle a réaffirmé la nécessité de respecter l’unité et l’intégrité territoriale de l’archipel des Comores, composé des îles d’Anjouan, de la Grande Comore, de Mayotte et de Mohéli.

Rappelant en outre que, conformément aux accords, signés le 15 Juin 1973, entre les Comores et la France, relatifs à l’accession des Comores à l’indépendance, les résultants du référendum du 22 décembre 1974 devaient être considérés sur une base globale et non île par île.
Convaincue qu’une solution juste et durable de la question de Mayotte réside dans le respect de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale de l’archipel des Comores,

Convaincue également qu’une solution rapide du problème est indispensable pour la préservation de la paix et de la sécurité qui prévalent dans la région,

Ayant à l’esprit de la volonté exprimée par le Président de la République française de rechercher activement une solution juste à ce problème,

Prenant note de la volonté réitérée du Gouvernement comorien d’engager dans les meilleurs délais un dialogue franc et sérieux avec le Gouvernement français en vue d’accélérer le retour de l’île comorienne de Mayotte au sein de la République fédérale islamique des Comores,

Prenant acte du rapport du Secrétaire général 1_/,
Ayant également à l’esprit les décisions de l’Organisation de l’unité africaine, du Mouvement des pays non alignés et de l’Organisation de la Conférence islamique sur cette question,

1. Réaffirme la souveraineté de la République Fédérale Islamique des Comores sur l’île de Mayotte,

2. Invite le Gouvernement français à respecter les engagements pris à la veille du référendum d’autodétermination de l’archipel des Comores du :
22 Décembre 1974 pour le respect de l’unité et de l’intégrité territoriale des Comores,

3. Lance un appel pour que soit traduit dans les faits la volonté exprimée par le Président de la république française de rechercher activement une solution juste au problème de Mayotte ;

4. Prie instamment le Gouvernement français d’accélérer le processus de négociation avec le Gouvernement comorien en vue de rendre rapidement effectif le retour de l’île comorienne de Mayotte dans l’ensemble Comorien ;

5. Prie le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies de maintenir un contact permanent avec le secrétaire général de l’Organisation de l’Unité africaine sur ce problème et d’offrir ses bons offices dans la recherche d’une solution pacifique et négociée du problème.

6. Prie également le secrétaire général de lui faire rapport à ce sujet lors de sa quarante-neuvième session ;

7. Décide d’inscrire à l’ordre du jour provisoire de sa quarante-neuvième session la question intitulée « Question de l’île comorienne de Mayotte ».

76ème séance plénière 13 décembre 1993.


Pour terminer je dirai à Monsieur Yves Jégo secrétaire d’Etat à l’outre-mer que c’est plutôt l’État français qui commet, par ces “reconduites à la frontière”, des “ transferts forcés de population ” au sens des statuts de la Cour pénale internationale (CPI), qui relèvent du Crime contre l’humanité (articles 7.1.d et 7.2.d).

F. NAIL

Messages

  • moi je te fais une petite historique De l’archipel des sultans batailleurs à la Collectivité Départementale de Mayotte. pour que tu dis plus l’ile de MAYOTTE est comorie, ni a la france mais que c’est aux maoré et que les maorés ont choisi leur nation, mais aussi avec qui ils voulaient vivre c’est le droit international, si les comores veulent par force amener MAYOTTE dans leur gouvernement c’est de l’esclavage c’est pour cela la france ne laissera jamais Mayotte aux comorien.

    Aux origines du peuplement de Mayotte

    Le premier peuplement de Mayotte, situé entre le Vème et le VIIIème siècle, serait d’origine bantoue. Jusqu’au XIIIème siècle, le commerce se développe avec les autres îles du Canal du Mozambique, Madagascar et l’Afrique. Les invasions arabes se succèdent et amènent la culture swahilie et la religion musulmane. Des sultanats rivaux se créent dans l’archipel des Comores.
    Les premiers Européens, Portugais et Français, débarquent à Mayotte vers le XVème siècle, et utilisent l’archipel comme point de ravitaillement sur la Route des Indes.
    A la fin du XVIIIème siècle et au début du XIXème, Mayotte est le théâtre de troubles violents (razzias d’esclaves par les Malgaches, pillages, guerres de succession, etc.) et la population est réduite à 3 000 personnes.

    Mayotte française

    Le 25 avril 1841, le sultan Andriantsouli, d’origine malgache, cède l’île de Mayotte à la France, représentée par le Commandant Passot pour faire échapper l’île aux attaques venues de l’extérieur, notamment des Comores. Mayotte devient alors colonie française. L’esclavage y est aboli dès 1846. De 1886 à 1892, soit près d’un demi-siècle plus tard, la France établit son protectorat sur les trois autres îles des Comores, l’archipel étant alors placé sous l’autorité du gouverneur de Mayotte.

    Par la loi du 25 juillet 1912, la colonie de “ Mayotte et Dépendances ” est rattachée à la colonie française de Madagascar. En 1946, l’archipel des Comores obtient le statut de Territoire d’Outre-mer, ayant pour chef-lieu Dzaoudzi.
    Peu après l’application du statut de TOM prévu par la Constitution de 1958, les Grands Comoriens font subir aux Mahorais brimades, humiliations, restriction de crédits et tranfert du Chef lieu à Moroni.

    En décembre 1974, un référendum est organisé sur l’indépendance des îles des Comores. Le décompte des suffrages île par île fait apparaître que Mayotte souhaite rester dans le giron de la République française à 63.8 % des voix. Une nouvelle consultation de Mayotte est organisée en février 1976 : la population plébiscite le maintien de Mayotte au sein de la République française à 99.4 %. Avec la loi du 24 décembre 1976, Mayotte se voit dotée d’un statut provisoire de Collectivité Territoriale de la République. L’ancrage de Mayotte dans la République française réaffirmé par la loi du 22 décembre 1979 qui stipule que “ l’île de Mayotte fait partie de la République française et ne peut cesser d’y appartenir sans le consentement de sa population” n’aboutit cependant à aucune proposition concrète sur l’avenir statutaire de l’île.

    Le combat pour “Mayotte française” mettra quasiment un quart de siècle à aboutir.

    Vingt et un ans plus tard, le 27 janvier 2000, un Accord sur l’avenir de Mayotte est signé au nom de l’Etat par le Secrétaire d’Etat à l’Outre-mer avec le Président du Conseil Général et les principaux partis politiques de l’île (MPM-RPR-PS). Cet accord qui se propose de fixer les objectifs communs de l’Etat et de la Collectivité ainsi que les orientations statutaires vient ainsi conclure une longue et intense démarche de concertation et de travail.
    Conformément aux engagements pris, la population de Mayotte est consultée le 2 juillet 2000 sur l’avenir institutionnel de son île. 72,94% des électeurs se sont prononcés en faveur de cet accord.

    La Loi n°2001-616 du 11 juillet 2001 dote Mayotte du statut de « Collectivité Départementale », et réaffirme dans son article premier que Mayotte fait partie de la République et ne peut cesser d’y appartenir sans le consentement de sa population.
    La loi stipule, en outre, que l’exécutif, actuellement exercé par le Préfet, sera transféré au Président du Conseil Général en mars 2004, qu’un caractère exécutoire de plein droit sera conféré aux actes de la collectivité départementale après le renouvellement du Conseil Général de 2007. En 2010, le Conseil Général pourra proposer au Gouvernement une nouvelle évolution statutaire.
    L’article 3 de la Loi 2001-616 du 11 juillet 2001 prévoit également l’application de plein droit à Mayotte des lois, ordonnances et décrets relatifs à la nationalité ; à l’état et la capacité des personnes ; aux régimes matrimoniaux, successions et libéralités ; au droit pénal ; à la procédure pénale ; à la procédure administrative contentieuse et non contentieuse ; au droit électoral ; aux postes et télécommunications.
    Des dispositions en faveur du développement économique et social de l’île sont incluses dans la loi. Plusieurs ordonnances, notamment d’ordre social (extension et généralisation des prestations familiales, protection sanitaire et sociale, droit du travail et de l’emploi) sont déjà intervenues au cours du premier trimestre 2002.

    Ce nouveau statut permettra ainsi à Mayotte, société très majoritairement musulmane, d’adopter une organisation juridique, économique et sociale qui se rapprochera le plus possible du droit commun et qui sera adaptée à l’évolution de la société mahoraise.

    Mayotte inscrite dans la Constitution française

    Dans le cadre de la réforme de la Constitution menée par le gouvernement, le titre XII de la Constitution, dont les articles 73 et 74 portant sur les départements et territoires d’Outre-Mer, a été révisé.

    Ultime étape de l’ancrage de Mayotte dans la République Française, son inscription dans la Constitution Française est désormais effective, comme la Ministre de l’Outre-Mer, Madame Brigitte GIRARDIN l’avait annoncé lors de sa première visite officielle sur place du 14 au 17 septembre 2002.De l’archipel des sultans batailleurs à la Collectivité Départementale de Mayotte. le 25 avril 1841, le sultan Andriantsouli, d’origine malgache, cède l’île de Mayotte à la France, représentée par le Commandant Passot pour faire échapper l’île aux attaques venues de l’extérieur, notamment des Comores. Mayotte devient alors colonie française. L’esclavage y est aboli dès 1846. De 1886 à 1892, soit près d’un demi-siècle plus tard, la France établit son protectorat sur les trois autres îles des Comores, l’archipel étant alors placé sous l’autorité du gouverneur de Mayotte.

    Par la loi du 25 juillet 1912, la colonie de “ Mayotte et Dépendances ” est rattachée à la colonie française de Madagascar. En 1946, l’archipel des Comores obtient le statut de Territoire d’Outre-mer, ayant pour chef-lieu Dzaoudzi.
    Peu après l’application du statut de TOM prévu par la Constitution de 1958, les Grands Comoriens font subir aux Mahorais brimades, humiliations, restriction de crédits et tranfert du Chef lieu à Moroni.

    c’est pour cela vous voyiez que même le dossier de Mayotte il été retiré a l’ordre du jour a l’ assemblé national de l’ONU

    • En realite, le depouillement du referndum ile par ile n’etait pas legale, sinon pourquoi pas ville par ville, quartier par quartier ; ainsi les villages ou le non l’emporterait seraient francais et les autres comoriens. Vous imaginez un peu cette possibilite.
      Si en outre un referendum s’organise sur l’independance d’un territoire, d’un pays, ... c’est tout le territoire qui devient ou non independant ; le colonisateur n’a pas le droit, selon les textes de l’ONU, d’accepter l’independance pour une partie et rester sur l’autre partie du territoire. La France ayant adopte cette resolution de l’ONU, s’est vue obligee de la transgresser sur la situation des Comores. Comme elle a transgresse la resolution de l’ONU qui reconnait les Comores formees de quatres iles. Et aussi la resolution qui lui interdit d’organiser des consultations a Mayotte.

      Par ailleurs, les mahorais ont le droit d’avoir la nationalite francaise s’ils le souhaitent ; c’est comme certians grands comoriens, moheliens, .... les autres nationalites, ce n’est pas la le probleme.

      Toutefois, le territoire de Mayotte est comorien et le restera a jamais ; nous le reclamerons toujours haut et fort. Ca, nous ne demandons pas l’avis des mahorais, heureusement.

      Je pense enfin que le Gouvernement comorien doit reinscrire la question de Mayotte pour etre discutee sur le prochain AG de l’ONU ; de meme son inscription dans l’agenda de l’ Union Africaine, ligue islamique, ligue arabe, COI, COMESA, ... est necessaire.

      Mohamed Halim Assoumani

    • pardon mai kc tu crois k on conait pas notre hiastoire mais dit dja ou tu la copie
      pff je c mme pas koi te dire tu ma trop decu

    • PErsonne n’a repondu a mes arguments juridiques au sujet des resolutions de l’ONU transgressees par la France avant meme l’independance et jusqu’a maintenant.

      Je voudrais aussi mentionner un point sur les arguments historiques avances par notre collegue. Je ne peut pas infirmer ou confirmer les origines du peuplement de Mayotte tels mentionnes, je laisse aux historiens de le faire.

      C’est que vous oubliez, c’est que tous les pays ont ete peuples en differents phases et temps ; regardez les manuels scolaires francais pour voir comment le peuplement francais est complexe, des gens de differentes races, de differentes religions et de differentes langues, cela n’a pas fait que la Normandie, la Bretagne, la Corse, ... ne sont pas francais.

      Pour ceux qui avancent des arguments economiques, je dirais que nous ne desesperons pas de trouver du petrole dans notre pays, ainsi nous pouvons assurer nous meme le RMI des mahorais, et avoir un developement comme les Emirats. Donc pas besoin de l’aide francais.

      Mohamed Halim Assoumani

    • je t’ai déjà répudu sur un blog et je te répond la meme chose maintenant car tu semble être un haineu.

      CE TEXTE N’EST PAS DE MOI MAIS A ETE EFFECTUE PAR DES CHERCHEURS POSANT LE PROBLEME EPINEU DES COMORES AU GRAND JOUR.
      L’ANALYSE EST TRES INTERESSANT ET JE TE CONSEILLE DE LE LIRE CONSCIENSIESEMENT.

      la France a le droit de s’appuyer sur son droit constitutionnel qui ne reconnaît pas la primauté du droit international et de faire valoir le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
      La question de Mayotte ne peut relèver du droit international, en effet ce même droit international ne reconnaît t il pas la souveraineté à chaque Etat ? la question de Mayotte ne peut trouver sa résolution que dans le cadre du droit interne français. Plusieurs auteurs notamment l’éminent professeur Gohin défende ce point de vue.

      En retenant cette approche, les Comores de 1975 ne sont pas une colonie, dès la fin de la deuxième guerre mondiale, la Constitution de la IV è République prend les devants dans son préambule en mentionnant que « fidèle à sa mission traditionnelle, la France entend conduire les peuples dont elle a pris la charge à la liberté de s’administrer eux-mêmes et de gérer démocratiquement leurs propres affaires » Cette approche rejette donc tout idée de colonisation forcée dans le cadre duquel le sort des peuples aurait été décidé par les seuls désirs d’une France omnipotente. De plus la France s’est engagée vis à vis des TOM en leur laissant trois alternatives : un statut de DOM, l’indépendance ou le statut TOM, en cas de vote favorable au projet de constitution de 1958, l’approbation de la Constitution de 1958 par les Comores a donc eu lieu dans ce même contexte transparent. Le processus de la décolonisation entrepris par la France depuis 1946 s’est fait dans un total respect des anciennes colonies et rien dès 1958 n’imposait aux Comores de rester dans le giron français.

      La résolution du 14 décembre 1960 selon laquelle toute « tentative » visant à détruire l’unité territoriale d’un pays est incompatible avec la charte des Nations Unies, ne peut être opposée à la France car si dès 1946, les Comores constituent au sein de la République française un territoire d’outre-mer, doté de la personnalité juridique avec une assemblée élue au suffrage universel et qu’en 1958 les Comores était bel et bien un territoire intégré à la République, cette intégration n’est pas coercitive, l’Etat francais ne doit sa présence sur le sol comorien que par la seule volonté des Comoriens.

      Il faut rappeler que la France avait offert en 1958 lors du référendum constitutionnel à tous les pays et territoires d’outre-mer de choisir librement le statut qu’ils souhaitaient avec ou sans la France. Les Comores ont librement choisi de rester françaises et dans le cadre du statut de TOM. Il est donc inexact de soutenir que la décolonisation des Comores n’est pas totale ou que la France a cherché à les balkaniser. La déclaration du 15 juin 1973 prévoyait l’accès à l’indépendance via une consultation des populations de l’archipel et non « de la population » reconnaissant dès lors que la consultation était île par île et non globale respectait tant la volonté de Mayotte que des autres îles. Ainsi si le retour de Mayotte dans le giron comorien suscite à ce jour des incrédulités justifiées tant par l’opposition de la majorité de la population mahoraise et l’intégration de plus en plus ancrée de Mayotte au sein de la République française que par l’effritement progressif de l’Archipel des Comores ,l’exemple anjouanais en etant temoin .

      Le contentieux n’en est pas pour autant résolu ,il importera à l’avenir que tout le monde respecte la volonté de chacun, la résolution du problème territorial entre Mayotte et les Comores passe par un dialogue perpétuel et constructif entre les divers protagonistes, un dialogue souhaitable que la loi du 11 juillet 2001 entre autres lui donne les moyens d’entreprendre mais dont les fruits se font attendre.

  • coucou MR Nail ,beau discour et de nombreux arguments a ne pas negliger, le seul truc qui me derange dans tout ça ,que faite vous de notre determination a nous population Mahoraise qui voulons rester Français ?Preconisez vous pour nous un exile massif si Mayotte redevenait comorienne ?Je vous invitte expressement a prendre la nationalité Comorienne et a aller partager la vie du petit peuple des Comore en se demandant chaque matin comment nourire la famille aujourd’hui.Allez Mr Nail et continuez vos articles sur le meme ton car si vous degoisez sur le gouvernement ,vous n’userez plus votre clavier trés longtemps .Avant de partir faite vous pote avec un proche du pouvoir ,c’est mieux ,par ce que la bas le principale objectif des gens en place c’est l’enrichissement personnel ainsi que celui de la famille et des amis.Mais je ne me fait pas de soucis pour vous Mr Nail , je suis sur que vous vous ferait une place au soleil et que les pompes de Sambi et de la clique Iranienne qui s’installe de plus en plus aux commandes reluirons de vos soins quotidien.

    • Tu preferes donc le pain facile de ta maitresse "France" que gagner par le sueur du front ton pain ? Franchement je sens une personne bien rodee par l’esclavagisme exerce par la france depuis longtemps. Dis moi si tu es mahorais de mere et pere et que tu parles le comorien, quel est ta fonction a Mayotte ? Qui est ton chef ? .... tu possedes une fonction minable et dont ton chef est sans doute "Paul ou Frederic" ( MZUNGU OU BLANC). Mieux vaux les iraniens et chinois qui eux au moins apprenent aux comoriens comment apprendre a pecher.

      Crois tu que la france n’a pas des relations avec la Republique Iranienne ?

      Il faut revenir aux comores , on t’apprendra trop de choses utiles dans ta vie au lieu de dire n’importe quoi devant tout le monde. Je comprends si tu te fais ridiculiser devant les gens car c’est l’education offerte par la france a Mayotte, je ne sais pas ton age , moi j ai 26 ans et je suis fier d’etre comorien, fier de penser librement, fier de representer les Comores dans le monde entier,fier d’etre independant. Mayotte est comorienne et le restera a jamais.

      Abbas la france profiteuse, exploitatrice, destabilisatrice ! Si Mayotte revient joindre ses soeurs, elle sera bien que maintenant et les comores dans son ensemble seront paisibles.

  • Je m’adresse à ceux qui sont en faveur du rattachement de Mayotte au Comores. Avec certes des arguments appuyés par l’ONU qui désaprouvent le statut actuelle de l’île. vous ouvliez une chose, c’est qu’à Mayotte la quasi-totalité des Habitants ne veulent pas entendre parler d’indépendance vis à vis de la république française et encore moi de rejoindre les voisins Comoriens. La France ne peut plus retourner en arrière, même si elle le désirait... en raison de la volonté historique des Mahorais à etre français à part entière, avec l’objectif de la départementalisation. C’est vrai qu’on peut facilement avancer des arguments économiques, voire d’assistanat en raison du RMI et du SMIC métropolitain, cependant il ne faut pas oublier que cette départementalisation se fera avec la pleine appliquation du droit commun français... donc de l’interdiction stricte de la polygamie, des tribunaux islamiques, des mariages par les Cadis, et d’autre droits coutumiers. Donc, en d’autre termes, les Mahorais vont renoncer, pour accéder à son encrage dans la république, à une partie de sa propre culture. Et je pourrais ajouté que les mentalités vont encore plus évoluées vers norme plus métropolitaine ( ce qui augmentera encore plus l’écart entre les Mahorais et les autres iliens des Comores). De plus, une chose qu’on oublie souvent, c’est que le mahorais en tant que langue d’usage première, est voué à plus ou moins long terme à disparaître, au profit du français, seule langue officielle de la république.
    Personnellement, entant que métropolitain, je ne sais plus quoi penser... j’ai depuis ma naissance toujours connu Mayotte française. Je connais l’intérêt de Mayotte dans cette étape finale de¨reconnaissance, je connais par contre moins l’intérêt général au sein de la république (elle semble d’ailleurs trainer du pieds, en raison des défis futurs que représentent l’île). Une chose est sure, si Mayotte veut être un départment, il faut d’abord qu’elle ait au préalable une solide structure de sécurité durable pour endiguer l’immigration qui sera de plus en plus forte au départ des Comores et des autres pays d’Afrique. D’autant plus que les défis vont etre plus nombreux avec le creusement des écarts de richesses future.

    (Je ne comprends pas pourquoi en 2008, la troisième puissance militaire mondiale ne peut pas se doter d’un radar puissant filtrant TOUTES les entrées sur le territoire de Mayotte. ) Je sais ce que je dis n’est pas diplomate, ni même politiquement correct, mais il faut lever les taboux et prendre en compte le cas particulier de Mayotte au sein de la république.

    Amitié aux Mahorais et aux comoriens

  • Je ne comprend pas pourquoi les grands comoriens s’entêtent à réclamer le retour de mayotte dans les comores alors que les mahorais y sont FERMEMENT opposés !

    De même, exaspérés par l’attitude la grande comore, Anjouan se bat pour son indépendance et se fait régulièrement agressé militairement par la grande comore.