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COMPTE RENDU DE L’ASSEMBLEE GENERALE DU 7 JUILLET 2003

Publie le mardi 8 juillet 2003 par Open-Publishing

Drome Ardèche AG du 7 juillet 2003

COMPTE RENDU DE L’ASSEMBLEE GENERALE DU 7 JUILLET 2003
A LA COMEDIE DE VALENCE

Compte rendu de la déclaration de Mr Aillagon aujourd’hui à 13 heures :
Mr Aillagon consent à quelques "avancées" en trois points :
 maintien du système actuel d’assurance chômage jusqu’à fin 2003, puis
plusieurs phases d’évolution : en 2004, les 507 heures devront être
effectuées sur onze mois ; en 2005, on arriverait à l’application du
protocole proposé avec une augmentation du plafond mensuel (!!!?). Les
heures de formations seraient prises en compte pour l’obtention du statut et
les AFR maintenues.
 Lutte contre les abus (peu développé par le ministre mis à part un plan de
contrôle des organismes soupçonnés de fraudes.audiovisuel ?)
 Un plan pour l’emploi dans le secteur du spectacle vivant serait mis en
place (enveloppe de 20 millions d’euros)
Pas de retour à la table des négociations..

Vote : tout le monde s’accorde en faveur de la demande de retrait du
protocole d’accord

Compte rendu de la réunion des coordinations à Lyon :
Hier s’est tenue, à Lyon, une réunion nationale des coordinations. 50
personnes de 16 regroupements différents étaient présentes.
De façon unanime tous se sont prononcés pour le retrait du protocole du 26
juin.
Mis à part les délégations drôme-ardêche et Orléans, tous se sont
positionnés pour la radicalisation des actions et la nécessité de la grève
et des empêchements de spectacles.
Tous étaient d’accord sur la nécessité de remettre les élus face à leurs
responsabilités, et mettre en place des "états généraux" de la culture
pour, ensemble, repenser la politique culturelle nationale et ses
financements.

Vote : Bien que n’ayant pas la totalité du compte rendu de cette réunion, la
coordination drôme-ardêche entre dans la coordination nationale.

Point sur les actions qui ont étés faîtes et celles à venir :
Compte rendu de l’action au festival de Grignan et de la table ronde avec Mr
le prefet de la drôme et Mr Bengio, directeur régional des affaires
culturelles (voir mail joint).
Les nuits de Fourviere : des policiers en civil se seraient mélés à la foule
dans le but de faire monter la pression (soyons vigilants lors des
prochaines actions).
Avignon : les syndicats appellent à la grève reconductible le 8 juillet
(manifestation de 15 heures à 19 heures). D’autres actions sont prévues à
partir de 10 heures ; les artistes et techniciens du "in" et du "off" étant
dans le même temps en A.G. sur Avignon, il a été décidé d’attendre leur
position pour se prononcer sur la nécessité des empêchements (surtout en ce
qui concerne les compagnies du "off"). Plusieurs propositions : l’empêchement
unilatéral du festival, se limiter au "in" en préservant le "off" ( s’il est
possible de s’attaquer au "in" sans que le "off" en patisse), manifestation
non violente en nombre, faire un listing des commerçants d’Avignon soutenant
la lutte pour appeler au boycott de ceux qui se sont positionnés contre.
Le "in" et le "off" appellent ensemble à la grève le 8 juillet et à une
journée morte le 9.

Vote : Déplacement en nombre sur Avignon en soutien aux actions menées par
les artistes et techniciens du festival. ( rendez-vous à 11 heures au péage
de Loriol : dispatching voitures, ou à 13 heures au châpiteau de la famille
Morales à Avignon, ou à 15 heures porte de la république à Avignon (face à
la gare SNCF)

Discussion sur les actions à venir en drôme-ardêche :
Fêtes de l’été à Valence : lors de la prise de parole au concert de
Marie-Paule Belle, l’équipe technique présente nous a fait part d’une
proposition de la mairie de Valence de diffuser avec le programme un tract
explicatif de nos revendications ( en 5000 exemplaires) ; ce implicitement
dans le but de nous faire renoncer a toute action d’empêchement des
spectacles. Les techniciens subissent une grosse pression de la part de la
municipalité et ont besoin d’être soutenus.

Vote : Utiliser à notre façon le tract qu’ils nous proposent et action bip
lors d’une soirée des fêtes de l’été valentinoises.

Petit festival en herbe de Crest :
point sur la rencontre avec les organisteurs : ils nous invitent à placer des
banderoles à l’entrée du festival. Toute prise de parole est possible au
début de chaque concert. Un forum sera tenu samedi ; nous y sommes invités
sans restriction de débat. Certains s’inquiètent de la récupération de ce
forum par Mr Mariton.

Vote : tenir un forum en invitant la confédération paysanne, A.T.T.A.C., et
le reste des mouvements interpro. indésirables aux yeux de Mr Mariton et
accepter les propositions des organisateurs du festival tout en débatant sur
leur position face à la politique culturelle sur Crest.

Alba-La-Romaine : Position de Christophe Perton :
Il soutient le mouvement des intermittents, mais préfère la prise de parole
à la grève. En attente du positionnement des compagnies et des techniciens
du festivals en réunion ce soir, la décision est reportée à la prochaine
A.G.
Crest Jazz Vocal : rencontre avec les organisateurs mercredi matin (voir
Yvon)

En vrac : Mr Marseille est en grève samedi 12 juillet à Montélimar, festival
de Lussas du 17 au 23 août où il sera possible de toucher les
professionneles de l’audiovisuel, pique-nique citoyen de Mr Labaune le 14
juillet au parc Jouvet, réunion mardi à 18 heures à la maison des sociétés
de Valence pour un pique-nique "solidarité, resistance, il y a encore des
Bastilles à prendre" ce même 14 juillet au parc de Valensolles.
Vote : Action au festival d’Alba la Romaine décidée à la PROCHAINE ASSEMBLEE
GENERALE MERCREDI 9 JUILLET A 18H A LA COMEDIE DE VALENCE

Info importante pour Avignon et autres actions, PRENEZ BONNE NOTE DE CE QUI
SUIT !

LE MINI GUIDE DU MANIFESTANT PAS CONTENT : PUISQU’IL FAUT ENTRER EN
RESISTANCE ! ! !

Dans le cas où vous êtes témoin ou victime de tels agissements, vous pouvez
appeler la Legal Team (*)

Avant les actions :
 ?N’oubliez pas de prendre vos papier d’identité mais ne prenez pas d’autres
papiers personnels (carnet d’adresse..). N’oubliez pas non plus, une carte
téléphonique, un peu d’argent, et le numéro de la Legal Team (*), écrite au
stylo indélébile sur le bras.
 ?Laissez vos pétards et autres drogues à la maison.
 ?Les armes : Il est interdit de transporter des armes pendant la
manifestation. Or la définition d’une arme est très large. En gros tout
objet qui n’est pas en soi une arme mais qui peut être utilisée comme telle,
entre dans cette catégorie. Les masques à gaz de type militaire sont classés
comme arme.Si vous utilisez un couteau pour le pique nique, ayez la prudence
de le laisser dans votre sac à dos ! Préférer les bouteilles en plastique à
celles en verre.
 ?Cache- cache : si un manifestant ne veut pas être reconnu sur une
photographie ou autrement, plutôt que se cacher derrière une cagoule, il
peut, aussi efficacement, porter des lunettes noires, une casquette à large
visière. N’oublions pas que les provocateurs payés se dissimulent très
souvent derrière des cagoules.
 ?Prévoyez de l’eau, des foulards pour se protéger contre les gaz lacrymo (à
imbiber de citron pour ralentir l’effet des gaz), et même à la limite du
sérum physiologique.

Pendant les actions :
 ?restez groupé(e)s, ne vous laissez pas disperser. Même si vous êtes partis
seul-es pour manifester, essayez de trouver quelques personnes au cours de
la manifs avec qui vous resterez. Vous pouvez par exemple vous promenez avec
votre propre banderole « je cherche un binôme pour ne pas être tout seul
dans la manif’..tous ensemble ! ». Quand vous quittez la manifestation,
partez en groupe et restez groupé(e)s pour rejoindre votre moyen de
transport.
 ? lacrymo : vous vous ne sentez pas bien, du fait des gaz ou de la foule,
consultez l’équipe médicale sur le parcours De toute façon, restez calme et
dirigez vous hors de la zone où sévissent les gaz lacrymogènes mais jamais
seul ! si la grenade de lacrymo n’a pas explosé ne la renvoyer ni à la main
ni au pied sur les policiers, elle vous exploserait dessus !!!
 ?En cas de charge policière, ne cédez pas à la panique, mettez-vous en
chaîne quand c’est possible ; soyez solidaire(s) entre manifestants.
 ?Si vous vous faites arrêter crier votre nom et votre ville d’origine aux
autres manifestants afin qu’il puisse prévenir l’équipe juridique
 ?Si quelqu’un se fait arrêter devant vous, vérifiez que les policiers
portent un brassard « Police » et demandez à la personne interpellée de
crier son nom et avertissez la Legal Team, dépêchez vous de témoigner auprès
de l’équipe juridique qui se chargera de sa défense de tous ce que vous avez
vu. Les délais de jugement étant brefs, tout témoignage est essentiel.
 ?Si vous savez où la personne est détenu, prenez régulièrement de ses
nouvelles et apportez lui de la nourriture.

Au commisariat :
 ?Si vous êtes arrêté(e), exigez un avocat en demandant d’appeler la Legal
Team
 ? refusez de signer toute déclaration, tout aveu.ou si vous le faites,
relisez très attentivement ce qu’on vous fait signer.
 ?Essayez dans la mesure du possible de ne pas vous énervez, pour tout
insolence on vous condamne pour outrage à agent, et c’est bien les boules d’
arrondir leur fin de moins si facilement
 ?Si vous êtes plusieurs à être arrêtés en même temps, il peut être
préférable, de préparer une défense collective, sinon les témoignages des
uns joueront en défaveur des autres. C’est pourquoi il vaut mieux vous
taire, attendre votre avocat, pour s’assurer que les différents interpellés
ne vont pas faire de témoignages contradictoires.

Le jugement :
 ?Souvent après votre arrestation, on vous fait passer en comparution
immédiate environ 24 h après les faits, Cela ne vous permet pas de
préparer une défense, de trouver des témoins, etc. En outre, les peines
infligées à ceux et celles qui passent en comparution immédiate sont presque
toujours plus lourdes que pour ceux qui sont convoqués plus tard pour les
mêmes motifs. L’ inculpé-e est en droit de demander le report du procès pour
préparer sa défense. Cependant dans les ¾ des cas celui qui refuse la
comparution immédiate doit rester en prison en attendant son procès. Son
avocat peut toutefois plaider sa liberté en fournissant des garanties de
représentation au juge : il faut à ce stade prouver qu’on ne va pas
disparaître dans la nature, c’est à dire, prouver qu’on habite dans tel
appartement à telle adresse, qu’on a telle profession, qu’on a même de l’
argent et une famille sérieuse etc. donc à vous de voir.

(*) Legal Team ou équipe juridique pour l’instant hétéroclite (d’autres
contacts suivront pour une réactivité plus grande) :
Romain SABON 06.86.17.23.76 - Irene TEREL 01.45.87.29.54 - M. RIPERT
04.76.44.34.24