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CONGRÉS DU PCF... A BÉZIERS COMME AILLEURS... DÉBATTONS !
Publie le samedi 3 mai 2008 par Open-Publishing1 commentaire
(Un compte rendu détaillé des interventions des uns et des autres sera consultable sur http://bezierspcf.centerblog.net
à partir de mardi prochain 6 mai...)

L’affiche était alléchante, aussi autour de 80 personnes ont participé à la réunion programmée par la section de Béziers du PCF le mercredi 30 avril au 2 de la rue Voltaire.
A la tribune avaient pris place Claudine Esco et Christiane Vinci, secrétaires des sections PCF de Béziers et du Sud Biterrois, Aimé Couquet élu municipal à Béziers, André Gérin, député maire de Vénissieux, Charles Hoareau, militant de Rouge Vif, et Nicolas Cossange, qui avait été le candidat du PCF dans le canton de Béziers II lors des dernières élections.
Aimé Couquet a précisé le cadre dans lequel avait lieu l’initiative. Il s’agissait de débattre de la situation dans la perspective du congrès que les communistes doivent avoir en décembre 2008. La section de Béziers occupe par son analyse et son activité une place originale dans les échanges sur le sujet. Elle est même pour de nombreux communistes, ou anciens communistes, un point de ralliement.
André Gérin a dressé un tableau, hélas très réel, de l’état dégradé du Parti Communiste après les élections municipales et cantonales. Il a mis en cause l’orientation suivie depuis de nombreuses années, orientation qui a privilégié l’alliance avec le parti socialiste au détriment de l’identité révolutionnaire propre qu’il aurait dû développer. Il a dressé un réquisitoire sévère contre les directions qui ont maintenu le Parti dans l’ornière d’un réformiste sans perspective.
Pour lui nous sommes à la croisée des chemins et le congrès de décembre peut signer la fin du parti communiste, certains de ses responsables ne cachant d’ailleurs pas leur objectif de voir disparaître le mot « communiste » et, allant avec, sa vocation révolutionnaire.
Le débat qui a suivi cette première intervention a confirmé la démobilisation qu’ont entraîné les conceptions et les pratiques qui ont caractérisé la période que nous avons vécue depuis une trentaine d’années : vieillissement des militants, désaffection devant le manque d’engagement et donc de crédibilité du Parti dans lequel les travailleurs avaient placé leur confiance. A ce propos a été développée l’idée que la mesure de l’ampleur de la crise n’a pas été prise en compte, pas plus que sa nature et les moyens à mettre en œuvre pour la dépasser. Aujourd’hui on ne peut pas résoudre les problèmes en continuant à faire l’impasse sur la nécessaire transformation radicale des structures de la société. C’est sur cette base qu’il faut reconquérir l’électorat populaire qui souffre terriblement dans tous les domaines de la vie quotidienne : emploi, précarité, pouvoir d’achat, santé, logement, environnement…
Rien n’est perdu si ces données sont prises en considération. C’est ce qui ressort de l’expérience rapportée par un militant qui a participé aux journées des 8 et 9 décembre 2007.
Naturellement la question est posée de fédérer toutes les énergies. De ce point de vue l’émiettement en groupuscules, en chapelles, en tendances plus ou moins organisées… est un obstacle sérieux. Mais il y a des exigences qui frappent à la porte de l’Histoire et l’existence d’un parti révolutionnaire participe d’un besoin réel, crucial.
Quel parti peut jouer ce rôle ? C’est quand même dans le Parti communiste que la majorité des participants s’est reconnue pour cet objectif même si quelques-uns ont exprimé leur intérêt pour des recompositions qui se dessinent ailleurs.
Alors oui, comme cela a été dit, il faut revenir aux valeurs fondamentales, faire en quelque sorte un deuxième congrès de Tours mais pas à l’envers, toujours dans le même sens, en tenant compte des évolutions qui sont apparues depuis ce qu’on a appelé le premier choc pétrolier et qui, à y regarder de près, n’était qu’un indice que le système économique et social dans lequel nous sommes a atteint ses limites et qu’il s’avère incapable de répondre aux besoins des hommes. On le voit notamment avec les questions de la faim, de la paix, de l’environnement…
Il faut rendre hommage à la section de Béziers d’avoir permis qu’un tel débat ait pu avoir lieu dans le contexte présent. Sans vouloir donner de leçon à personne il paraît souhaitable que de telles initiatives puissent se reproduire ailleurs.
article de jacques Cros.
Messages
1. CONGRÉS DU PCF... A BÉZIERS COMME AILLEURS... DÉBATTONS !, 3 mai 2008, 19:47
CETTE DIRECTION DEVRAIT SE RETIRER, ELLE REJOINT EN FINALITE LES REFONDATEURS : CREER UN PARTI DE GAUCHE, AVEC UNE VISEE DE GAUCHE. DU GENRE :
DIE LINKE, LA VISEE EST ENCORE EN GESTATION. ADHERE AU PEG
EXIGEONS UNE NOUVELLE DIRECTION IMPARTIALE POUR PREPARER LE CONGRES.
IL NE S AGIT PLUS DE DIFFERENTES SENSIBILITES, MAIS D IDEES DIAMETRALEMENT OPPOSEES, ON N A PLUS RIEN A DISCUTER AVEC CEUX QUI, AVEC LEUR BULLETIN DE VOTE VEULENT LA DISPARITION DU PCF.
SI ILS VEULENT CREER UN AUTRE PARTI DE GAUCHE, C EST LEUR DROIT, QU ILS NE PERDENT PAS DE TEMPS, CA FAIT BIENTOT TRENTE ANS QUE CA DURE. MAINTENANT CA SUFFIT D ENFUMER LES DEBATS AVEC STALNE, LES VALISES LOURDES ET LES BOULETS DE PLOMB .
A CE SUJET, IL FAUDRAIT UNE RELECTURE DE L HISTOIRE DES ANCIENS PAYS COMMUNISTES, ON PEUT AUJOURD HUI CONSULTER CERTAINES ARCHIVES ET METTRE UN TERME A CET INTOX ANTICOMMUNISTE.
QU ILS RESPECTENT CEUX QUI VEULENT CONTINUER A OEUVRER A FAIRE VIVRE L HYPOTHESE COMMUNISTE POUR QUE L HUMAIN NE RESSEMBLE PAS A UNE FOURMI.
FELIX