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CPE - occupé les bureaux UMP et le palais de justice au Havre

Publie le vendredi 7 avril 2006 par Open-Publishing
2 commentaires

Quelque 400 étudiants et lycéens ont occupé vendredi brièvement au Havre les bureaux du député UMP puis le palais de justice et l’Hôtel de ville pour demander l’abrogation du contrat première embauche CPE.

Les manifestants ont d’abord investi les bureaux du député UMP qui venait de recevoir une délégation de l’intersyndicale des salairés et du comité de grève des étudiants.

"Ce député n’a rien voulu entendre et continue de défendre le CPE", a affirmé un porte-parole étudiant.

Ils ont ensuite occupé durant une demi-heure le palais de justice pour demander le retrait des peines prononcées en France contre les jeunes avant de tenter sans succès de pénétrer dans la sous-préfecture.

Ils ont ensuite investi le hall de l’Hôtel de ville où une délégation devait être reçue en fin de matinée par un adjoint au maire UMP.

Messages

  • Bravo ! Il faudrait envahir tous les palais de Justice pour réclamer l’anulation de toutes les condamnations !

    • L’annulation de toutes les condamnations ne me parait pas la bienvenue. Les casseurs restent des casseurs et doivent répondre de leurs agissements. Pour les autres, qui courrent beaucoup moins vite et sont nettement plus faciles à appréhender que ces casseurs, il est injuste de les condamner, surtout dans le but de servir d’exemple ! Il faut abroger sans plus tarder ce CPE messieurs de l’UMP ! Il n’est plus temps de penser à limiter les dégâts que vous vous êtes infligé avec une ardeur et une inconscience vraiment phénomènales ! Vous n’êtes désormais plus crédibles pour la grande majorité du peuple que vous avez, et continuez de traiter avec dédain et arrogance. Vous donnez actuellement l’impression d’attendre qu’un évènement terrible se produise. Aujourd’hui, la France a eu beaucoup de chance lors des manifestations parisiennes. Cette chance ne sera pas toujours au rendez-vous, soyez en conscients. Vous serez tenus pour responsables si un accident se produisait, bien que je doute que celà vous émeuve...
      Un ex-droite dégoûté