Accueil > Café Politique : Pouvoir des médias sur la politique/pouvoir de la (...)

Café Politique : Pouvoir des médias sur la politique/pouvoir de la politique sur les médias. La video

Publie le mardi 26 décembre 2006 par Open-Publishing
12 commentaires

Soutenez Bellaciao en signant ici - un don ici

Zalea Tv, la video du debat avec Roberto Ferrario de Bellaciao, le mercredi 20 decembre 2006, 20h00

Pouvoir des médias sur la politique/pouvoir de la politique sur les médias - Quelles interférences ? Quelles influences ?

Zalea Tv, debat avec Roberto Ferrario de Bellaciao le mercredi 20 decembre 2006


Zalea Tv, debat avec Roberto Ferrario de Bellaciao le mercredi 20 decembre 2006

Les invité-e-s du plateau du 20 décembre à 20 h :

 Patrice Bessac Conseiller régional IDF - Secrétaire de la fédération de Paris (PCF)
 Mathias Reymond co animateur à Acrimed - Collaborateur au journal Plan B et au Monde Diplomatique J
 Jean Marc Bouvet - Relation presse auprès de Marie Georges Buffet (PCF)
 Pierre Zarka - animateur à l’ Observatoire des mouvements de la société (OMOS)
 Pierre Laurent - Rédacteur en chef de l’Humanité
 Roberto Ferrario - Bellaciao
 Anne Mazauric - Présidente de ZALEA TV
 Jean Pierre Gonneau - Réchauffer la banquise
 Lina Sankaria Pigiste

production : Zalea TV

http://www.zalea.org/spip.php?article1030

Messages

    • La subversion

      I. RAPPEL :
      1. Il y a toujours eu de la subversion (cf Genèse : le serpent est rusé, menteur, persévérant) et il y en aura toujours
      Ø Car la subversion est d’abord une technique qui vise à détruire des « choses » en elles-mêmes fort respectables ou précieuses.

      Ø Subversion vient du latin subvertere = bouleverser , renverser.

      Ø Etymologiquement = renversement de l’ordre établi, action de subvertir, de séduire, d’égarer.

      LA SUBVERSION

      LA PROPAGANDE

      est « contre »
      est « pour »

      son but : affaiblir le pouvoir en place afin de le rendre plus vulnérable
      son but : rallier l’opinion à certaines idées, à une cause

      2. Toutes les grandes révolutions de l’Occident ont débuté par une crise intellectuelle et morale, fruit de la subversion.
      La civilisation occidentale est la synthèse de trois influences : Athènes, Rome et Jérusalem.

      Ces trois composantes de notre civilisation ont connu chacune leur « maladie » ou subversion.

      Ø Aux Grecs nous devons la notion de personne (cette conception que chaque homme est unique, doté de liberté et responsabilité, animé d’exigences morales.). La maladie grecque, c’est l’individualisme exacerbé qui provoque la dissolution de la cité.

      Ø A Rome nous devons la notion d’Etat fondé sur le droit. (Les rapports des hommes sont codifiés, et l’Etat assure le respect du droit.). La maladie romaine, c’est l’étatisme totalitaire.

      Ø Les prophètes juifs (dont le christianisme accomplira la promesse) ont apporté le dynamisme spirituel, le sens d’un progrès dans l’Histoire. La maladie juive, c’est le faux messianisme, la croyance que le salut de l’humanité sera atteint dans l’ordre temporel.

      La liberté de la personne, le sens d’un Etat protecteur et l’espérance chrétienne sont des biens précieux consubstantiels à notre civilisation. Le risque de leur dévoiement ou de leur excès existe ici comme pour tout bien. La subversion s’attache à le provoquer.

      II. LA METHODE SUBVERSIVE

      1. Les leviers de la subversion.
      La méthode subversive consiste à exciter les instincts pour mener les intelligences.

      a. Quatre « instincts » servent de leviers pour la subversion :

      Ø S’ils s’élèvent ils donnent la culture et la civilisation

       l’instinct de combat se meut alors en vertu de force, en héroïsme, en esprit chevaleresque, etc ;

       l’instinct de nourriture inspire au génie humain tout ce qu’il a pu concevoir pour survivre ;

       l’instinct sexuel est harmonieusement mis au service de l’amour humain ;

       l’instinct parental ou maternel crée le désir d’enfants.

      Ø S’ils s’abaissent ils génèrent la dégradation et la décadence

       l’instinct de combat se meut en violence de plus en plus « bestiale » ;

       l’instinct de nourriture ne suggère plus que la convoitise matérialiste des biens de la société marchande ;

       l’instinct sexuel suscite le « sexualisme », sexualité tournée vers le seul plaisir ;

       l’instinct parental ou maternel est étouffé par l’égoïsme et dévié vers des ersatz).

      Il s’agit d’ « exciter » et non de faire comprendre ! Il s’agit de provoquer des réflexes conditionnés (voir travaux de PAVLOV), réflexes qui doivent se produire quand surgit le signal. Ce signal est le mot (ou l’image !). Sa signification compte moins que sa résonnance dans le subconscient.

      b. Les mots (ou images) peuvent être classés en 4 catégories :
      Ø ADHESION ex : liberté, égalité, droits de l’Homme, démocratie, science, progrès, etc

      Ø REPULSION ex : réac, facho, royco, catho, intégriste, ordre moral, papiste, inquisition, croisade, nazis etc.

      Ø TEMOIGNAGE ex : 1789, Révolution, Dreyfus, SOS Racisme, etc

      Ø CONFORMISATION ex : solidarité, exclus, humanitaire, etc.

      A partir d’un tel arsenal il devient possible de rédiger des slogans, des discours, des tracts ou des articles « subversifs ».

      2. Les objectifs tactiques de l’action subversive
      Ils sont négatifs (toujours l’aspect « contre »). Ils sont triples :

      a. DEMORALISER (décourager)
      Ø Il s’agit d’anéantir le courage de ceux qui défendent une cause, une institution, des valeurs, etc.

      Ø Il s’agit d’anéantir le courage des combattants plus que les combattants eux-mêmes.

      Ø Cette démoralisation s’effectue par l’attaque des valeurs pour lesquelles l’ « adversaire » combat.

       Démoraliser par la culpabilisation :

      ex : Eglise = obscurantisme ; Pie XII = pape favorable aux nazis ; Jean-Paul II= criminel contre l’humanité ; le refus du préservatif = manque d’esprit civique ; être contre l’avortement, c’est mépriser les femmes ; etc

      « Ceux qui ont de la fourrure sur le dos ont du sang sur les mains »

       Démoraliser en donnant à l’ennemi l’impression de la solitude, que « tout le monde » est contre lui :

      ex : « C’est dépassé » ; ne plus « être dans le coup », de son temps, etc

       Démoraliser en donnant à l’ennemi l’impression de l’inutilité de la lutte :

      ex : de toutes façons « c’est trop tard », « c’est fichu », « on ne remontera plus le courant », etc

      b. DISCREDITER (souiller, ridiculiser, dénaturer)
      Ø Il s’agit de discréditer l’autorité de l’adversaire. C’est d’autant plus facile que toute autorité est contraignante ; on peut donc donner d’elle une image de société (ou d’institution) répressive.

      Ex : l’ « autoritarisme » de l’Eglise en matière de moeurs.

      Ø Ce discrédit de l’autorité peut aisément devenir une invitation à la désobéissance.

      Ø Ce discrédit est obtenu de diverses façons :

       En faisant du moindre fait divers (ou propos) un scandale planétaire (ex : affaire Gaillot) ;

       En dénaturant le message de l’adversaire (ex : propos du Pape sur l’amour humain) ;

       En ridiculisant (ex : « le Pape est un homme en robe et il se dit contre les travestis ! ») ;

       En souillant l’adversaire par des propos scabreux et diffamatoires afin d’affaiblir son autorité morale ;

       En faisant ignorer le message de l’adversaire.

      c. NEUTRALISER (culpabiliser, faire peur)
       Le but est ici d’empêcher toute réaction en faveur de ce qui est visé. Il faut créer une apathie chez ceux qui réprouvent les menées subversives. Cela est obtenu

       en isolant et en réduisant les groupes capables de s’opposer (autrement dit en les divisant, en accentuant les divergences)

       en faisant peur pour paralyser (démonstrations de force, voire de violence afin d’obtenir une « panique muette »).

      III. LA LUTTE CONTRE LA SUBVERSION
      1) connaître ses méthodes ; savoir les reconnaître ;

      2) contre la démoralisation : ne pas rester seul ; entourer les autres ;

      3) contre le discrédit : connaître en vérité son propre message et savoir en parler ;

      4) contre la neutralisation : savoir faire jouer les réseaux de sympathies et d’amitiés et connaître les méthodes d’action.

      5) contre la subversion en général savoir témoigner de l’ordre naturel et chrétien car la meilleure façon de lutter contre le faux est de promouvoir le vrai, de lutter contre le laid de promouvoir le beau, de lutter contre le mal de promouvoir le bien.

    • eh ben l’ordre naturel et chretien...,,, ; ; ; + + + chak’un’ sa croix aie aie aie za fait tres mal ; ; ;l’ordre naturel et CRETIN hein !i* non mai j’vais pa me gener et pour subvertir provoquer j’ai les flammes et les hombres k’il faut aimez vous les unes les autres fricotez vous chatouillez vous enjouisser vous nom d’une pipe footre dieu par lucie et toumai australopitheques habilis sapiens chiennes et chattes louves et lionnes panthera et koeterra z’est pas possible za m’herizze za m’ennoui’eeeee za a un poin .ah si marie avait connu la capote et gaby il pouvait pas resister non !i= je sais elle etait belle et bien roulee °°°du feu de dieu i*au bout du doit g.*

      bd

    • Contente qu’elle vous ai plu et qu’elle vous ai, je l’espère, apporté de nouvelles informations.

      Bien fraternellement,

      Pasquale Noizet
      Organisatrice et animatrice du débat

  • Je n’ai pourtant pas un ordi du XIX ème siècle, mais ça m’a pris une nuit à charger l’enregistrement.

    Les interventions les plus intéressantes et pertinentes sont celle de Roberto, Zarka et Reymond. Les autres sont franchement décevantes.

    JMH

    NB : la présentatrice a l’air d’avoir le gringue pour Roberto. Sacré tombeur !