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Calais:terre d’expériences policières et préfectorales

Publie le mercredi 28 juin 2006 par Open-Publishing

De la fermeture anticipée du camp de Sangatte, qui avait jeté des centaines
de réfugiés dans la rue, à la délivrance anticipée d’Arrêtés de Reconduite à
la Frontière, non traduits, aux futurs réfugiés qui ne pourront ainsi plus
demander l’asile, l’histoire des étrangers de Calais semble préfigurer
l’installation d’un régime à type fasciste en France.

Pour les français : Fichage, écoutes téléphoniques, filatures, intimidations
verbales, montage de faux dossiers sur les gens qui aident les réfugiés,
usage des tribunaux

Pour les autres, non inclus dans le mouvement : manipulation des médias
locaux, manipulation des élus, usage de faits divers pour calomnier
l’ensemble des réfugiés, mensonges diffusés par les policiers eux-mêmes
auprès d’une population "pauvre" impuissante

Nous assistons à la mise en place de la violence quotidienne, avec chasse à
l’étranger en plein jour, interpellations de personnes de couleur noire,
appuis de la police pour tous les actes racistes, utilisation des membres de
l’extrême droite pour la surveillance, la dénonciation et la propagande
mensongère.
Violence extrême contre certains militants : deux incendies (une voiture, un
appartement)
Non respect de la liberté d’installation : les réfugiés avec statut et les
demandeurs d’asile sont fréquemment incités à partir de Calais

Les préfet, sous-préfet et chef de PAF, s’en donnent à coeur joie, ayant
enfermé tout le monde dans un discours du type "On fait ce que l’on peut
humainement mais on est impuissant".
Leur humanité se voit tous les jours, dans nos rues.

(Il semblerait que le chef de la PAF, M.Eric Bosquillon, irait suivre une
sorte de stage de formation humanitaire à la Croix Rouge... C’est d’un stage
d’humanité dont il a besoin.)