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Candidature antilibérale : l’unité ou le vote blanc
Publie le jeudi 19 octobre 2006 par Open-Publishing14 commentaires

Au delà des réflexions qu’il propose, cet article est aussi un appel à tous ceux qui ont suffisamment d’attachement à Bellaciao pour refuser de laisser penser que c’est le forum rassemblant les aigris de tous bords.
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Avec le processus unitaire antilibéral en cours de construction, nous avançons dans l’inconnu. Nous inventons jour après jour : comment dépasser l’opposition croissance/décroissance, comment faire rester ensemble les anti-nucléaires et les communistes d’EDF, et bien d’autres questions épineuses... Après les options stratégiques en septembre, octobre a vu la mise au point d’un programme en 119 points, encore perfectible mais vraiment significatif. Reste à trouver la solution à la candidature unitaire à la présidentielle.
L’auteur de ces lignes - dépourvu de tout pouvoir autre que sa capacité à manier le clavier - réitère son engagement à voter pour le candidat de l’Alternative unitaire quel qu’il soit et a déjà dit que dans l’hypothèse où l’unité serait impossible, voterait blanc. C’est donc avec une belle marge de liberté que ce texte est proposé aux internautes antilibéraux !
Cette élection est un piège en soi pour ceux qui n’acceptent pas la dérive monarchique imprimée à la République par De Gaulle et confirmée par Mitterrand. Et l’obligation dans laquelle nous sommes de résumer par un nom la diversité qui fait notre richesse ressemble fort au problème de la quadrature du cercle : aucune force politique n’acceptera facilement d’abandonner la tribune que représente la campagne présidentielle. S’il fallait se convaincre de la nocivité de cette élection pour la démocratie, nous en vivons une des manifestation. Mais s’extraire de ce piège n’est-il pas d’autant plus impérieux ?
L’affaire est d’autant plus difficile que pour le citoyen moyen, cette élection au suffrage universel semble le nec plus ultra de la démocratie. Les convaincre du contraire est aussi difficile que de faire accepter à un enfant que c’est la Terre qui tourne autour du Soleil et non l’inverse.
Malheureusement, il semble tout aussi difficile de faire comprendre aux militants issus des différents courants de pensée anti-libéraux que c’est l’unité qui les rendra visibles et non leur différenciation. La LCR a donné le ton en décidant - à titre préventif était-il dit au début - de présenter son porte-parole. Le PCF a « mis à disposition » la candidature de sa secrétaire nationale. José a choisi Libération pour annoncer sa candidature attendue par bien des alternatifs. Et l’on attend toujours que chacun des trois fasse le geste politique qui permettra de déboucher. Dans chaque sensibilité, les jusqu’au-boutistes affûtent leurs arguments quitte à salir le champion d’une autre sensibilité. Et lorsqu’une candidature semble pouvoir être le choix raisonnable, elle est aussitôt accusée d’être l’expression d’une « ambition personnelle » ou d’être trop « people ». On voudrait montrer qu’il n’y a pas d’issue qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
Il n’est pas jusqu’à la garantie initiale de respect des organisations, des collectifs et des individus qui les composent qui n’ait été mis en cause avec cette proposition aventuriste de primaires en lieu et place du double-consensus.
Reste après tous ces atermoiements, que la voix la plus raisonnable est quand même une candidature unitaire soutenue par les 3B voire les 4 maintenant.
Marie-George comme José auraient pu l’un ou l’autre annoncer dès le lendemain du 29 mai qu’ils se mettaient à la disposition du rassemblement anti-libéral et demander à leur mouvement respectif de les mettre en disponibilité. La question du débouché politique était déjà posée. Je rappelle qu’il s’est trouvé des citoyens en accord avec nous qui ont voté « oui » car ils étaient persuadés qu’il n’y aurait pas de suite politique au « non de gauche ». D’ailleurs, à quelle interrogation répondaient les leaders de la campagne du « non » de gauche lorsqu’ils assuraient « nous resterons ensemble après le 29 mai » ?
L’un comme l’autre avaient d’autres priorités. Ce n’est même pas une critique. Ce n’est qu’un constat et je respecte leur choix.
Si peu d’entre nous suivent la volonté de la majorité de la LCR de laver plus blanc que blanc (pardon : rouge), personne n’avance le nom d’Olivier pour être le nom rassemblant notre diversité sur le bulletin de vote.
Patrick Braouzec aurait pu - au lendemain des graves évènements de 2005 notamment - annoncer qu’il préférait se mettre au service d’une issue politique à la colère justifiée des jeunes des banlieues. Pour des raisons honorables, il ne l’a pas fait. C’est, là aussi, un simple constat.
Restent Clémentine Autain et Yves Salesse.
Du second, je dois dire qu’il a été le premier après de longues années à me donner envie de lire un livre politique. Et son rôle à la présidence de la fondation Copernic mérite les respect. Les comités du 29 mai comme l’Alternative unitaire lui doivent beaucoup. Mais ce n’est pas lui faire injure que de souligner son côté austère - l’enfant de protestant que je suis n’y voit pas une critique. Et notre campagne aura besoin de sa capacité de recherche et de synthèse.
De la première, j’ai déjà dit tant de bien que je me sens dans l’obligation de peser mes mots.
Nous disons que nous voulons montrer que notre rassemblement est un choix durable, la candidature d’une jeune femme moderne n’est-elle pas symbolique de cette orientation ?
Nous combattons le mythe gaullien de la rencontre d’un homme avec un peuple. Une candidature féministe au sein d’un collectif de porte-parole représentatif de notre diversité ne serait-il pas une démonstration « qu’on peut faire autrement » ?
Nous sommes préoccupés par l’abstention des jeunes, et des jeunes urbains en particulier. Chacun connaît la sensibilité de Clémentine à cette question. Son livre récent (Salauds de jeunes, écrit avec Mikaël Garnier-Lavalley) en témoigne. Et faire confiance à une jeune femme de 33 ans, ne serait-ce pas aussi dire à la jeunesse de ce pays : nous avons confiance en votre mobilisation ?
Que le nom de Clémentine ne fasse pas l’unanimité est un fait. S’il existait un tel nom, cela se saurait. Mais à l’inverse, n’est-elle pas celle qui, par son parcours, son expérience et son ouverture d’esprit, est la meilleure garante de notre unité et de notre visibilité ?
Une jeune femme de 33 ans,
soutenue par les 4B,
entourée d’un collectif,
portée par des milliers de militants
pour briser le carcan du bipartisme et de la pipolocratie,
pour contrer la tentative des puissants de rompre le contrat social,
pour une France plus juste, plus fraternelle chez elle et avec les tous les peuples du monde,
pour un monde plus équitable,
j’y crois et je souhaite que le comité national de l’Alternative unitaire prenne les initiatives adéquates pour libérer nos forces du doute sur notre capacité à rester unis, inventifs et combatifs.
gib
Messages
1. > Candidature antilibérale : l’unité ou le vote blanc, 19 octobre 2006, 09:35
Propositions pour un choix qui fasse consensus :
Michel Onfray ce matin sur France-inter, après avoir décliné la proposition d’être lui-même candidat, suggère que chacun des 5 "disponibles" indique celui ou celle qui lui parait la meilleure candadature, à part son propre nom bien entendu
Le résultat serait communiqué ensuite aux comités locaux, avec un CV ert une déclaration d’intention et de motivation de chaque candidat, ce qui aurait l’avantage d’établir un minimum d’équité entre eux ;
Si en plus l’Huma consacrait autant de place à les faire connaître qu’à faire la promo des deux coqs et de la poule comme dans son n° de mardi, ce serait parfait mais ne rêvons pas
Si çà permettait d’éléver le débat dans Bellacio et de débattre un peu plus du programme, alors on aurait quelques chances de sortir de la basse-cour
yalfeuaulac
1. > Candidature antilibérale : l’unité ou le vote blanc, 19 octobre 2006, 12:39
Salut
je te cite
"Dans chaque sensibilité, les jusqu’au-boutistes affûtent leurs arguments quitte à salir le champion d’une autre sensibilité. Et lorsqu’une candidature semble pouvoir être le choix raisonnable, elle est aussitôt accusée d’être l’expression d’une « ambition personnelle » ou d’être trop « people »."
Et tu enchaines :
"Patrick Braouzec aurait pu - au lendemain des graves évènements de 2005 notamment - annoncer qu’il préférait se mettre au service d’une issue politique à la colère justifiée des jeunes des banlieues. Pour des raisons honorables, il ne l’a pas fait. C’est, là aussi, un simple constat."
Excuse moi mais ne crois pas tu pas reproduire exactement la même chose car je dois avouer que ta reflexion sur Braouezec me semble incompréhensible tout militant que je sois.
C’est une simple constat comme que MG Buffet est trop communiste, C Autain trop jeune et bobo, Bove trop monothematique...
Quand c’est qu’on va arreter ces conneries ?
2. > Candidature antilibérale : l’unité ou le vote blanc, 19 octobre 2006, 13:01
Pour ton information, je suis de ceux qui en Seine-Saint-Denis sont fiers d’avoir des députés comme Patrick Braouzec ou François Asensi. Il n’y a aucune vacherie dans mon propos : je pense simplement que sa proposition de candidature vient trop tardivement.
Je n’ai, par ailleurs, pas utilisé les propos que tu me prêtes sur Marie-George ou José.
Enfin, des bobos antilibéraux, tu en connais vraiment ?
2. > Candidature antilibérale : l’unité ou le vote blanc, 19 octobre 2006, 13:16
Clémentine Autain, l’incarnation de l’alternative... on croit rêver. Je suis plus jeune qu’elle, et membre du PCF. Si à son âge, sans être membre d’un parti, on peut devenir adjoint au maire de paris, sans soumission, sans piston, sans manger à tous les rateliers, et autrement qu’en s’affichant chez Ardisson et dans les médias, effectivement, c’est elle qu’il nous faut. Sauf qu’à tout ces critères, elle répond par l’affirmative : elle est bien docile avec Delanoe, elle a été largement pistonnée par ses "amis" refondateurs au PCF, et on la voit plus que souvent à la télé, pour dire des banalités de cour d’école. Quel est son programme ? Etre une femme, jeune et blonde. Effectivement dans les médias, ça peut faire vendre du papier. Quelles sont ses qualités personnelles ? Etre une femme, jeune et blonde. Là encore, dans la presse people, on peut rivaliser avec Ségolène Royal et Olivier Besancenot. Pourquoi serait-elle la plus à même d’incarner l’alternative ? Parce qu’elle est une femme, jeune et blonde.
On oublie une légère chose. Pendant une campagne électorale, il faut, accessoirement, ne pas passer que dans les médias : Autain, Besancenot, Bové, vous êtes hors-jeu. Il faut rencontrer les salariés, connaitre leur quotidien et échanger avec eux pour les défendre. Il faut connaitre les quartiers populaires, les défendre et y promouvoir l’activité économique, politique, sociale et culturelle : Yves Salesse, vous êtes le maillon faible. Il faut aussi, le plus important, coller des affiches, distribuer des tracts, et pour ça il faut des militants. Et ce ne sont pas 15000 antilibéraux (dont la moitié de communistes) qui donneront l’élan suffisant à ce travail incontournable. Il faut donc une force militante motivée, unie derrière son candidat : Patrick Braouezec, merci d’avoir participé, mais à force de manifester du dédain envers le PCF et de vouloir le ringardiser, les communistes ne vous suivront pas. Reste donc, seule, Marie-George Buffet.
Elle a une expérience de ministre avec un bon bilan (création de l’Agence Mondiale Antidopage, pétition pour la participation des femmes afghanes aux JO, opposition à l’entrée en bourse des clubs sportifs, protection des jeunes sportifs en centre de formation, etc.). Elle est élue de banlieue : son action lors des émeutes à été plus qu’exemplaire et reconnue par la population locale. Elle est soutenue par la quasi-totalité de son parti, et aussi à l’extérieur (appel des syndicalistes pour sa candidature du 5 juillet, d’intellectuels et d’artistes mi-juillet). Elle pourra s’appuyer sur l’expertise économique du PCF, dont le programme est bien plus complet et profond que celui des antilibéraux. Enfin, surtout, elle seule pourra mettre en branle le PCF tout entier dans la grande bataille électorale.
Il faut en finir avec les positions sectaires et anticommunistes ! Le PCF et sa secrétaire nationale sont les seuls à pouvoir donner une impulsion forte à l’exigence de changement rassembleur et transformateur.
1. > Candidature antilibérale : l’unité ou le vote blanc, 19 octobre 2006, 13:40
Ma chère jeune camarade,
Quand tu es née, j’étais déjà adhérent de la JC depuis plusieurs années ; et je compte cette année ma 32ème carte successive du PCF. J’ai appris - avec le temps - à ne pas dénigrer les militants avec lesquels je ne partage pas tout. Mieux, j’en suis venu à penser que ce qui est enrichissant, c’est la diversité et non l’unanimité.
Tu peux avoir un choix personnel ; tu n’as pas le droit d’insulter tel ou tel. "Yves Salesse, maillon faible" ? Tu devrais te méfier de la télévision, Salesse est un grand monsieur.
Quant à savoir qui a promu la candidature de Clémentine Autain à la mairie de Paris, je te le donne en mille : le parti auquel nous appartenons - semble-t-il -tous les deux. Et comme c’était la seule tête de liste choisie par le PCF dans la capitale, crois-tu que cela s’est fait sans la direction nationale ?
"La jeune féministe Clémentine Autain, candidate d’ouverture proposée par le PCF, hérite de la tête de liste dans le 17e arrondissement." écrivait L’Humanité du 15/12/2000. "Autain fait trembler Françoise de Panafieu" écrivait le même journal le 15 février 2001.
Alors, de deux choses l’une : ou bien en 2001 le parti l’a "instrumentalisée" pour des raisons électoralistes ou bien Clémentine a "la carrure" pour affronter une campagne électorale et des responsabilités. A trop vouloir prouver, ...on finit par devoir utiliser les racontars du Monde et on se prend les pieds dans le tapis (rouge, je n’en doute pas).
Salutations fraternelles.
gib
2. > Candidature antilibérale : l’unité ou le vote blanc, 19 octobre 2006, 13:58
Bon déjà, appelle moi "mon cher jeune camarade", parce que je suis un homme...
Si notre Parti a promu Clémentine Autain, oui je pense que ça a été un coup médiatique et électoraliste. Comment ne pas être scandalisé qu’un parti avec des militants si dévoués se permette d’aller chercher à l’extérieur des candidats (médiatiques) aux élections ? Comment ne pas être perplexe devant l’attitude de Patrick Braouezec, qui est jusqu’à présent député PCF, qui n’est pas candidat à la candidature au sein du parti, mais qui l’est en revanche devant les collectifs antilibéraux ? Je suis secrétaire de cellule à Paris, et quantité de militants me disent (et je les comprends) que si MGB n’est pas candidate, alors il ne faudra pas compter sur eux pour la campagne. Doit-on se permettre de prendre le risque de diviser le parti une nouvelle fois ? N’est-il pas capable de proposer, de rassembler ? Seule MGB peut rassembler le parti, et rassembler à l’extérieur. Sans surfer sur le jeunisme, sur la médiatisation et la personnalisation de l’élection, et sans flatter les attitudes égoistes et politiciennes (là je vise Autain, Bové).
Sur Salesses, rappelons qu’il est l’auteur initial du projet ’antilibéral’, et donc responsable des graves lacunes, incohérences et erreurs qui s’y trouvent. Rien sur la transformation du rapport de production (sécurité d’emploi et formation, sélectivité du crédit), propositions simplistes (retour à la répartition capital/travail des années 80), démagogiques (tout le chapitre sur le redéploiement des finances publiques), voire libérales (taux de change de l’euro équivalent à celui du dollar, hausse de la TVA), etc.
A tout point de vue, MGB est la meilleure, individuellement et et par la dynamique collective qu’elle seule peut insufler.
3. > Candidature antilibérale : l’unité ou le vote blanc, 19 octobre 2006, 14:37
Ben voila, on y arrive !
Quelques mises au point :
– Côté soumission, tu sembles être connaisseur ; Par contre, Clémentine soumise, tu repasseras.
– Salesse sans "s" à la fin et Braouzec sans "e" au milieu.
– Et si tu as le temps, relis la note de L’HD de la semaine passée qui cite Lénine à propos de "l’animosité rancunière en politique".
Toujours fraternellement, car on choisit ses amis, pas sa famille !
gib
4. > Candidature antilibérale : l’unité ou le vote blanc, 19 octobre 2006, 14:45
Bah quoi ki ya ??? Pas de mémoire d’un Fodé Sylla qui "bouge l’Europe" conduit par un Polytechnicien grand économiste "Herzog".. Donc Clémentine Autain rien de nouveau, c’est la suite....
Faut faire ouvert et démocratique, ce discours d’ouverture "à la société civile" on l’entend depuis 1988, désastre de Lajoinie... Mais après les élections...
Yenamarre
ps : Le Fodé Sylla au dernière nouvelle irait chez le PRG... Quand à Herzog il "phospore" avec les grands commis du Kapital et les heureux posséssseurs de stock option...
5. > Candidature antilibérale : l’unité ou le vote blanc, 19 octobre 2006, 14:45
D’accord avec 192.***.140.*** sauf...
Je pense que le choix de Clémentine Autain pour conduire la liste d’union de la gauche dans le 17eme est le résultat de négociations avec le PS qui ne voulait pas entendre parler d’une tête de liste PCF.
Il n’est pas question pour moi de contester les qualités intellectuelles, morales ou la probité de d’Yves Salesse mais juste de constater que ce n’est pas vraiment un homme de terrain.
192.***.140.*** soulève un point important. Si le choix du candidat ne convient pas aux militants du PCF, ils ne feront pas campagne. Alors vous pourrez hurler que ce sont des traitres qu’ils sont sectaires, tous ce que vous voudrez ils ne se laisseront pas impressioner, il ne s’agit pas de soldats mais de militants avec de hautes exigences poltiiques. Il faut faire avec les gens tels qu’ils sont et pas tels qu’on voudrait qu’ils soient. Cela vaut pour tout le monde y compris pour les membres du PCF. Alors le choix est simple voulez vous suffisament la victoire pour faire en sorte que tous les militants PCF s’engagent ? Alors c’est MGB ! Encore une fois il ne s’agit pas d’ultimatum, mais juste de faire avec la réalité. A moins que vous croyez possible de faire un bon score sans l’engagement de tous les militants PCF et leurs sympathisants alors là ....
de plus
Si MGB devra s’appuyer sur un programme élaboré en commun sa connaissance des travaux du PCF (en particulier la sécurité emploi-formation) ne seront pas de trop pour combler les lacunes du programme unitaire en particulier en matière de financement.
Pour le reste d’accord avec 192.***.140.*** (signe tes contributions, c’est mieux !) surtout dans sa première contribution.
Jips
6. > Candidature antilibérale : l’unité ou le vote blanc, 19 octobre 2006, 15:31
[Alors le choix est simple voulez vous suffisament la victoire pour faire en sorte que tous les militants PCF s’engagent ? Alors c’est MGB !]
En plus, dans le dernier texte du PCF, il y a à mots couverts la menace des 500 signatures : un atout de la candidature de MGB, c’est que les 500 signatures c’est dans la poche vu le réseau d’élus du PCF, alors que si c’est un autre candidat... Soyez réalistes, demandez MGB !
7. > Candidature antilibérale : l’unité ou le vote blanc, 19 octobre 2006, 17:26
L’aigreur des propos de quelques communistes ne doit pas vous conduire à travestir la réalité. Je vous renvoie au texte de la résolution telle qu’elle est ISSUE des débats duconseil national du PCF.
Une analyse et des propositions ont été faites à l’ouverture de cette réunion du conseil nationaldu PCF. De la discussion qui s’en est suivie, est apparue la nécessité d’amender la résolution proposée. Vous auriez tort de ne pas prendre an compte le résultat de cette ré-écriture. C’est cela - et rien d’autre - le dernier texte du PCF.
Et pour aller au bout de ma pensée, je ne crois pas que l’incapacité à vivre la diversité soit le propre des communistes. L’organisation de primaires, par exemple, qui répèterait dans notre rassemblement la même binarité que le scrutin uninominal à deux tours de l’élection présidentielle, serait vécu comme la victoire d’une majorité sur une minorité.
La règle du double-consensus est la seule qui impose de dépasser les divergences pour faire fructifier notre diversité.
Il n’y a pas lieu de désespérer.
gib
8. > Candidature antilibérale : l’unité ou le vote blanc, 19 octobre 2006, 18:00
"L’affaire est d’autant plus difficile que pour le citoyen moyen, cette élection au suffrage universel semble le nec plus ultra de la démocratie. Les convaincre du contraire est aussi difficile que de faire accepter à un enfant que c’est la Terre qui tourne autour du Soleil et non l’inverse."
Quand on essaie de vous convaincre, vous qui vous croyiez plus inspirés que les citoyens moyens, que vous méprisez le peuple, c’est vraiment peine perdue !
Je passe sur les leçons de physique données et comprises par les enfants -souvent plus réceptifs à ce genre de choses- que des adultes psychorigides, fussent-ils pressentis comme de fins politiques.
Quant au suffrage universel, miroir de la démocratie, ce n’est tout de même pas nos ténors de la gauche anticapitaliste -pardon, antilibérale- qui vont réussir à bafouer sous nos yeux deux à trois siècles de philosophie politique. Hobbes, Locke, Diderot, Voltaire et Rousseau, au secours, pourriez-vous leur expliquer ?
Gavroches.
9. > Candidature antilibérale : l’unité ou le vote blanc, 19 octobre 2006, 18:30
Je serai très heureux de prendre connaissance d’un texte des Lumières préconisant l’élection au suffrage universel du président de la République !
gib
10. > Candidature antilibérale : l’unité ou le vote blanc, 20 octobre 2006, 11:56
192***.140*** c’est moi... désolé, je me présente : Jonathan.
Ca fait plaisir de voir que la réponse de Gib ne porte absolument pas sur les questions de fond que j’ai soulevées ! Merci donc de cette approbation implicite. Mais répondons aussi aux questions de forme...
Si effectivement j’ai mis un ’s’ de trop à Yves Salesse, c’est une erreur de ma part. En revanche, Braouezec prend bien un ’e’ au milieu : http://www.assemblee-nationale.fr/12/tribun/fiches_id/653.asp
Sur la soumission, c’est dommage que nous ne soyions pas dans la même section, car je suis plutôt minoritaire lorsque je défends la souveraineté des communistes dans les choix qu’ils auront à faire. Tout le monde semble approuver que le vote des 10 et 11 novembre passe au filtre de la décision des collectifs... moi pas. Et j’espère qu’on ne nous fera pas revoter une deuxième fois pour approuver la décision des collectifs : en effet, cela signierait d’une part que MGB n’est pas retenue, mais en plus qu’on demande aux communistes de déjuger leur propre vote à quelques semaines d’intervalles. Faire de la politique autrement ?
Clémentine Autain, je persiste, mange à tous les rateliers et se soumet volontier à celui qui pourra donner une place à son égo démesuré. Etre jeune n’empêche pas d’être politicien.
Enfin sur Lénine, c’est drôle que l’Huma s’en serve comme d’une référence, après que le PCF a enterré avec force bruit et douleur les derniers oripeaux du marxisme-léninisme. En venir à l’argument d’autorité (bien périmé qui plus est) montre bien à quel point on peine dans notre parti à justifier rationnellement la stratégie actuelle.
Je comprends, dans ma cellule et dans ma section, et aussi à travers cette discussion, pour quoi Marie-George ne fait pas consensus dans les collectifs antilibéraux : les communistes qui y sont, en grande proportion paraît-il, ne défendent pas la candidature de leur secrétaire nationale. Il faut arrêter de répondre à la surenchère de ceux qui voudraient voir le PCF jouer un plus faible rôle dans cette dynamique. Il faut cesser de répondre au chantage selon lequel présenter MGB serait casser la dynamique. S’ils ne sont pas contents que leur organisation ne suive pas la même ligne que la nôtre (sur laquelle je reste très critique malgré tout), qu’il la quitte, mais qu’ils cessent de jouer aux kamikazes en cherchant à éviter que le Parti majoritaire de ce rassemblement en prenne la tête !
Je crois que les faiblesses du programme antilibéral, ainsi que l’absence de consensus sur la candidature de MGB, sont de la responsabilité des communistes, qui ne les défendent pas assez et se laissent marcher sur les pieds par d’autres moins scrupuleux, en ne disant rien au nom de l’unité.
Qu’on examine tous les critères requis pour être un candidat sérieux à l’élection présidentielle (pas un candidat spécialiste des médias...), et MGB s’impose d’elle même. Et si on peut contester ça, qu’on le fasse, parce que depuis un an que je défends une candidature communiste de rassemblement en la personne de MGB, on ne m’a jamais répondu que par l’autopersuasion et des justifications irrationnelles ou sectaires pour la contester.
Jonathan