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Cater c’est fini

Publie le samedi 23 mai 2009 par Open-Publishing
5 commentaires

Cater, c’est fini

Trois syndicats (FO, CFDT et CFTC) ont fini par signer l’accord cadre proposé par la direction, mais sans les horaires tournants, principale cause du rejet des salariés début mai. Cet accord limite le nombre de licenciements à 600. A noter : la CGT n’a pas signé.

En tous les cas, cette décision met fin à la lutte des ouvriers. Ils seront encore consultés au sujet de cet accord en octobre - mais d’ici-là, les licenciements auront déjà eu lieu. Et pendant ce temps, les premières lettres de licenciement et de mise à pied sont parvenues aux ouvriers les plus virulents pendant le mouvement. Les syndicats avaient d’abord posé l’abandon des poursuites en justice contre 19 salariés grévistes comme condition préalable à toute négociation, mais devant le refus de la direction, ils ont fini par y renoncer...

Pour l’historique du mouvement :

http://www.les-cater-enlutte.fr/

Et pour l’info côté syndicats :

http://www.comitecat.com/pages_ce/crise/pse.html

Messages

  • Bravo a l’intersyndicale et a la collaboration avec les nantis.Nous pouvons remerçier les confs et les pontes......momo11

  • on appelle cela se déculotter.
    je rend ma carte CFDT, la négociation jusqu’à un certain point mais là ils sont trop nuls.

    • Malheureusement, voilà où mène le "tout est négociable".
      Il y a des sujets dont on doit refuser de même discuter avec les patrons, sinon après on se retrouve à négocier n’importe quoi, même le pire.

    • La question n’est presque pas de négocier ou pas dans telle ou telle entreprise mais de saisir que de ne pas organiser une riposte unie, à minima, des entreprises frappées par les patrons voyous, laisse isolés ces travailleurs.

      Il est très important de tenter de coordonner les ripostes.

      Pour l’instant c’est difficile avec les tentatives permanentes de démobilisation qu’on voit.

      Les directions des confédérations ont choisi de sacrifier ces travailleurs en faisant un service qui n’est même pas minimum, parce qu’elles ont plus peur de riposter que de la bourgeoisie.

      Une mention au front de gauche qui soutient cette politique là.

      Quand au PS, aux verts, ils sont totalement out, hors du champ des problèmes des travailleurs.

      Les travailleurs de Caterpillar, comme ceux de Conti, de très nombreuses entreprises, n’ont pas comme malheurs seulement leurs patrons, mais également de n’avoir pas les outils necessaires pour résister unis et riposter tous ensemble.

      L’illusion de disposer de confédérations qui ne fédérent nullement, ni ne conféderent, crée cette situation de torpeur où les patrons frappent chque matin partout, avec Sarko en tête de gondole.

      Cela ne peut plus durer.

  • Et oui, les syndicats sont payés pour ça : le mettre profond aux ouvriers parce que leurs places sont bonnes, ils signent tout, ils sont dégueulasses comme les autres traitres à la misère humaine qui vont à la soupe .