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Ceseda, expulsions, témoignages .... un dossier à rallonges malheureusement

Publie le mardi 30 mai 2006 par Open-Publishing
16 commentaires

Je vais vous passer tout ce que j’au reçu à la queue le leu .....
DEMAIN MERCREDI 31 ... 15 H FONTAINE ST MICHEL MARIE 75

Pour info ... dans la droite ligne de la stratégie maintenant démasquée de
Sarko, donner un signal fort (cf article Libé en bas de page) ’’on expulse,
gamins ou pas ... pas de nlle filière", avant de lisser le message à
l’intention de l’opinion publique ’’proposer retour volontaire,
subventionné’’ ...
Cela rappelle Sept 05 (discours aux préfets : ’’faites fi des collectifs qui
ne représentent qu’eux-mêmes’’ avant de sortir devant le tollé la circulaire
du 31 Oct, très diversement appliquée on l’a vu)

Nuls doutes que les Préfets ont la version off, càd des directives fermes de
FAIRE du CHIFFRE

Et comme dans ce domaine comme dans tant d’autres, ont ne peux dire que la
machine administrative soit si "performante" que cela pour aller au fond des
choses (s’attaquer fermement aux mafias de passeurs pour les demanteler, aux
marchands de sommeil, ... aux employeurs qui utilisent cette main d’œuvre
taillable et corvéable à merci, bref à tous ceux qui vivent de cette
misère), le plus simple est de ne pas creuser mais de rester en surface et
d’aller cueillir ceux qui de bonne foi ne se cachent pas ... ceux qui à
force de démarches de dde de régularisations sont connus de tous les
services, ceux qui mettent un point d’honneur à scolariser leurs enfants car
pour eux l’école reste l’ascenseur, symbole de savoir et d’intégration
réunie.

Il faut se préparer à un été abject ...

La couverture médiatique est importante, la pétition RESF y contribue ...
car les gens ne peuvent rester indifférents à cette inhumanité en cravate.

Bon courage et surtout détermination à faire obstacle à cette infernale
machine politico-administrative, qui rappelle celle d’un gouvernement que
les Français devraient garder en mémoire et rejeter en bloc. Celui installé
à Vichy, et où là déjà, sous couvert de lois etc ... on a participé sinon
commis les pires exactions légales qui soient !

Frédéric MALLERET
Pour RESF49


Message d’origine-----
De : zpajol-bounces@rezo.net [mailto:zpajol-bounces@rezo.net] De la part de
Isabelle Saint-Saens
Envoyé : mardi 30 mai 2006 06:30
À : zpajol
Objet : [zpajol] fin de sursis pour les eleves etrangers

Sarkozy aux préfets : inciter les illégaux au retour en fin d’année
scolaire

PARIS, 29 mai 2006 (AFP) - Le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy a
demandé lundi aux préfets réunis place Beauvau d’informer "lorsque
l’année
scolaire sera achevée" les familles d’étrangers en situation
irrégulière dont un
enfant est scolarisé, des modalités possibles de "retour volontaire".
"Vous porterez une attention particulière, en juin, aux étrangers en
situation irrégulière dont un ou plusieurs enfants sont scolarisés",
a demandé
le ministre aux préfets.
Cela parce "qu’il est nécessaire que, de manière personnalisée,
chacune de
ces familles dispose de toute l’information utile pour choisir de
retourner
volontairement dans son pays d’origine lorsque l’année scolaire sera
achevée", a
précisé M. Sarkozy.
Le dispositif d’"aide au retour volontaire" est une incitation
financière
réservée aux immigrés qui décident de rentrer dans leurs pays d’origine.
Le ministre de l’Intérieur a prévenu les préfets qu’il attendait de
chacun
d’eux "une mobilisation sur ce dossier" des retours volontaires.
"400 personnes ont effectivement bénéficié du nouveau dispositif (de
retour
volontaire) entre le 1er octobre (2005) et le 1er mai" 2006, a
indiqué M.
Sarkozy, qui a estimé qu’il s’agissait là d’"une amorce", mais que
c’était
"encore trop peu".
Il appartient aux préfets, leur a dit le ministre, d’organiser leurs
services "pour que les étrangers susceptibles d’en bénéficier se voient
effectivement proposer l’aide au retour".
Il leur a demandé de "veiller à ce que l’aide au retour volontaire soit
systématiquement proposée aux personnes déboutées du droit d’asile
ainsi qu’aux
familles d’étrangers en situation irrégulière" de sorte de
"concentrer les
efforts sur ces deux catégories", a insisté le ministre de l’Intérieur.
Il a rappelé que le "pécule" de retour avait été porté de 150 euros par
personne à "2.000 euros pour un adulte seul, 3.500 euros pour un couple,
auxquels s’ahoutent 1.000 euros par enfant mineur jusqu’au troisième,
puis 500
euros par enfant" supplémentaire.

*****************************************

RAPPEL, précédemment le même ministre revendiquait l’expulsion des familles
dès fin juin

Immigration Le ministre de l’Intérieur justifie le renvoi d’enfants
scolarisés, souvent nés en France :

« Je ne veux pas d’une filière supplémentaire »
cf Vanessa SCHNEIDER LIBE
19/O5/2006

Bamako (Mali) envoyée spéciale
Pas de pitié pour les écoliers. Nicolas Sarkozy ne veut pas d’une « filière
supplémentaire d’immigration ». C’est ainsi qu’il justifie l’expulsion de
familles en situation irrégulière, y compris lorsque celles-ci ont des
enfants scolarisés en France. « Que dois-je faire ? a-t-il fait mine de
s’interroger. Si j’accepte que des gens qui ont des enfants scolarisés
restent en France, je crée une filière supplémentaire », a-t-il expliqué en
marge de son déplacement à Bamako, au Mali.
Le ministre de l’Intérieur note que, « comme tout le monde a le droit
d’inscrire ses enfants à l’école, cela devient trop facile ».
Convaincu que la très grande majorité des Français est favorable à sa
politique d’immigration (« y compris chez les sympathisants socialistes »,
précise-t-il), il n’entend pas fléchir sur les expulsions. Bien au
contraire.

« J’espère que l’objectif des 25 000 expulsés que j’avais fixé sur l’année
sera dépassé », a-t-il indiqué. Il attend la fin du mois de juin pour
procéder à une vague d’expulsions. Et d’assurer : « C’est une décision
d’humanité de ne pas expulser pendant l’année scolaire. »
Le ministre a été interrogé sur le cas de Mariam Sylla, jeune Malienne
réfugiée à Orléans et renvoyée dans son pays le 17 mai avec ses deux enfants
alors que le recours suspensif contre son arrêté d’expulsion n’avait pas été
examiné. Sarkozy a regretté cette « erreur administrative » et ordonné le
retour de la famille. « La préfecture a été trop dure », a-t-il expliqué. Le
préfet du Loiret, sommé comme tous ses collègues de faire du chiffre en
matière de reconduite à la frontière, appréciera.

Messages

  • Enquète (Dimanche 30 Avril 2006)

    En l’absence de visa, les réseaux d’immigration clandestine innovent
    Harragas : La filière des containers

    Par : Samia Lokmane
    http://liberte-algerie.com/edit.php?id=58437

    Aujourd’hui, les candidats au départ sont prêts à tout. Même à affronter des
    journées entières, dissimulés dans des doubles fonds de containers. Un pari
    fou, payé très cher aux intermédiaires, sans aucune garantie de “réussite”.
    Enquête.

    La boîte de sardines est le double fond en tôle d’un container à roulettes
    où 9 clandestins, entassés en double file, sont découverts par les policiers
    du port d’Alger. La prise date du 10 mai 2006.

    Le compartiment scellé et vide est intercepté lors de son chargement sur un
    cargo en partance pour Marseille. C’est à l’odeur de l’homme s’échappant des
    parois que la patrouille de fouille soupçonne la dissimulation d’individus à
    l’intérieur. Après avoir enlevé les scellés et ouvert les portes, elle
    détecte une cloison vissée à l’avant. Les boulons sont parfaitement posés.
    Cependant, les effluves tenaces ne font aucun doute sur une présence
    humaine. En arrachant les vis et en faisant tomber la tôle, les policiers se
    retrouvent face à des jeunes gens hébétés. Ils venaient de passer 14 heures
    dans le réduit, debout. À leurs pieds se trouvent des bouteilles d’eau
    minérale contenant leurs urines, une boule de pâte de dattes entamée, un
    téléphone portable, des tenailles et un burin. Ces outils devaient leur
    servir à sortir de leur cache une fois arrivés sur le cargo. Mais le flair
    des flics fera échouer leur plan. Les harragas sont tous originaires de
    Baraki. Ils ont en moyenne la vingtaine. Certains ne sont pas à leur
    première tentative de départ. L’exécution de leur projet a commencé dans un
    parking privé des Pins-Maritimes où ils ont ciblé un des containers
    entreposés là par les transitaires, après le déchargement de leur
    marchandise et en attente de leur retour sur les navires. Grâce à la
    connivence rémunérée du gardien (il aurait reçu 17 000 DA), ils entrent dans
    le dépôt où ils entament l’édification de la fameuse cloison. Aussitôt
    informés de la date du grand voyage, ils prennent place dans l’abri. Des
    complices scellent le rempart. Et l’aventure commence. Finalement, elle n’aura
    pas duré plus d’une journée. Le jour suivant, l’équipe des 9 se retrouve
    devant le procureur pour être placée sous mandat de dépôt. Au soleil de la
    Cannebière, le destin aura choisi pour les jeunes aventuriers l’ombre de la
    prison. Combien ont raté leur traversée vers les rivages prometteurs de l’Europe
     ? Mais déjà quel est le nombre des pauvres paumés d’Alger et d’ailleurs qui
    tentent leur chance clandestinement à bord d’embarcations algériennes et
    étrangères ? Combien réussissent à tromper la vigilance des équipages, des
    agents de la police, des douaniers, bref de cette armée de factionnaires des
    ports du pays et rejoignent les destinations de leur rêve ? Les fichiers de
    la police des frontières (PAF) regorgent d’exemples de tentatives avortées
    grâce à l’intervention de ses brigades. Depuis quelque temps, les pafistes
    doivent faire face à cette méthode en vogue de départs par containers. La
    direction de l’Entreprise du port d’Alger (Epal) a tenté de prendre les
    devants en élaborant une circulaire portant renforcement du dispositif de
    sécurité dans le chargement des roulottes. Le document en date du 12 mars
    2006 identifie une série d’obligations. La clause n°3 stipule que “le
    chargement du container vide doit se faire au moment de son élingage, sous
    la responsabilité du second capitaine, alors que les scellés sont apposés en
    présence du représentant des consignataires et d’un agent des douanes. En
    cas de non-respect de cette instruction, l’autorité portuaire a le droit de
    procéder à l’arrêt de l’opération d’embarquement. Faisant valoir sa propre
    implication dans les tâches de sûreté, l’Epal demande néanmoins une
    rétribution aux armateurs, auxquels elle propose de sécuriser les navires en
    assurant la surveillance aux abords des quais immédiats avec l’aide de
    maîtres-chiens”. Sa seconde mission consiste à mettre en place des
    patrouilles mixtes mobiles de contrôle et d’intervention en collaboration
    avec les services de la DGSN. En outre, l’identification des personnes
    accédant à bord ainsi que le gardiennage par le personnel durant toute l’escale
    sont dûment souscrits. Mais en dépit de cet arsenal, les infiltrations à l’intérieur
    de containers sont régulières. Le 19 avril dernier, une remorque
    frigorifique attire l’attention des policiers. Au fond du camion, sur une
    plaque métallique, ils remarquent un boulon qui ne ressemble pas aux autres.
    La lame est immédiatement retirée. À l’intérieur, deux clandestins sont
    découverts allongés, l’un sur le sol et le second au-dessus sur une étagère.
    La reconstitution des deux postures des harragas par la police rappelle la
    position des fœtus recroquevillés dans le ventre de leur mère. Un mois plus
    tard, 8 jeunes sont délogés d’une remorque de 40 pieds (soit 10 mètres). La
    méthode dite “russe” consiste en l’accrochage d’un rideau blanc au fond du
    container. Ce stratagème crée un effet d’optique car compte tenu de l’enfoncement
    de la cavité, il donne l’illusion de la véritable profondeur. Il recèle un
    autre avantage car le store permet une meilleure circulation de l’oxygène.
    Les partants dans les containers de petite taille n’ont pas d’autres moyens
    sinon de creuser des trous dans la tôle, une fois sur les cargos. Des fois,
    ils sont munis d’une tronçonneuse. Quand le navire est appareillé, ils
    scient une partie de la double cloison et se glissent dans les aménagements
    du bateau, souvent à la recherche de nourriture. En mai, 13 Algériens sont
    interpellés lors d’une escale au port de Laspezia par la police italienne.
    Ils étaient à bord d’un navire battant pavillon maltais. 5 sont arrêtés sur
    le quai. Le reste sur le navire. Auparavant, les containers étaient utilisés
    par les trafiquants de drogue. Aujourd’hui, ils sont des boat people. Mais
    ils ne sont pas les seuls, les vieilles recettes ont la vie longue. Dans les
    années 1980 et 90, le mirage de “Babor l’Australie” avait attiré sur la baie
    des tas de jeunes désœuvrés qui épiaient au large tous ces bateaux en route
    vers le paradis. Les générations ont changé, mais l’envie de partir est
    restée. Elle s’exprime à travers une terminologie immuable : El harba, el
    hedda, ennef… Si des groupes bien organisés choisissent les containers, les
    solitaires se contentent de trouver des caches dans les entrailles des
    embarcations que leurs aînés ont utilisées avant eux, en prenant tous les
    risques, quitte à en mourir. Une fois, un clandestin en voulant gagner un
    cargo par les amarres a glissé. Il est mort. Un certain nombre d’aventuriers
    décèdent en tombant entre les containers ou par noyade.

    Dans le port d’Alger, la pêcherie est souvent leur point de départ. De là,
    ils nagent jusqu’aux bateaux et attendent la nuit pour monter à bord. Une
    échelle de fortune faite de barres de fer, et dont les marches sont des
    bouteilles en plastique, leur permet d’escalader les remparts. Parmi ces
    téméraires, il en est un qui s’est infiltré sous le plafond du car-ferry
    Tarik Ibn Ziad de l’ENTMV. Ayant faim, il est parvenu à proximité de la
    salle à manger. Lors de la fouille, les policiers sont tombés sur ses
    vêtements mouillés, ce qui les a alertés sur sa présence. Il est trouvé dans
    un cagibi. Les plus chanceux bénéficient d’une complicité à bord. Sur un
    cargo de la Cnan, des clandestins étaient dissimulés sous les matelas de
    matelots. Un autre avait “pris ses quartiers” dans le plafond amianté d’un
    pétrolier où un marin l’avait caché.

    Dans la première affaire, la sollicitude de l’équipage n’était pas sans
    contrepartie. Les harragas ont payé leur traversée en euros.

    La dernière histoire en date a eu pour théâtre de nouveau le Tarik Ibn Ziad.
    Les voyageurs de l’impossible n’ayant pas de limites, ils ont innové en
    usurpant des identités. C’est en tout cas la version des faits de l’Erenav
    (Entreprise nationale de réparation navale). Sur 48 agents ayant été
    dépêchés sur le car-ferry pour réparer une panne, l’entreprise a constaté
    que les trois ayant été interpellés au port de Marseille ne font pas partie
    de ses effectifs. Leur disparition avait été constatée lors de la
    restitution des badges d’accès à bord.

    Une opération de recherches est alors déclenchée. Mais elle ne donne guère
    de résultats. Après quatre heures d’attente, le navire est autorisé à partir
    afin d’assurer sa rotation sans plus de retard. Pendant le voyage, les
    clandestins resteront dans la cheminée. Arrivé dans la cité phocéenne, l’un
    d’eux tente de fuir en s’accrochant aux amarres. Mais il est rattrapé. De
    même que ses compagnons. Leur périple s’est arrêté là, à quelques mètres de
    hauteur du sol français, sur le quai de leurs brunes illusions.

    S. L.

    • Ports d’Arzew (côtes Ouest de l’Algérie)

      L’émigration clandestine maîtrisée

      Edition du 29 mai 2006
      http://elwatan.com/2006-05-29/2006-05-29-43464

      Le nombre de jeunes candidats à l’émigration clandestine a connu une
      régression considérable par rapport à l’année précédente, suite à l’application
      de l’ISPS Code (International Shipping For Port Security).

      A partir du premier janvier à ce jour, les éléments de la PFSO (Police
      Facility for Security Oficiel), relevant de la brigade de la police des
      frontières maritimes (BPFM), ont traité 12 affaires en matière de tentative
      au départ illégal et d’embarquement clandestin à partir des ports pétroliers
      d’Arzew et de Bethioua. De ce fait, 21 personnes dont l’âge varie entre 16
      et 30, ont été arrêtées et présentées devant les instances compétentes. Le
      chômage serait, selon certains, l’une des principales raisons qui poussent
      les jeunes à fuir le pays. « D’ailleurs, la plupart des tentatives se font
      actuellement à partir des plages où les émigrés clandestins se font passer
      par des pêcheurs, afin d’éviter les gardes Côtes. Les plages les moins
      fréquentées, telles que les Coralés, Cap Falcon et Bouzedjar, à Ain
      Témouchent, demeurent les meilleures voies d’accès », dira un responsable de
      l’aspect sécuritaire du port d’Arzew. Ce dernier estime que les nouvelles
      mesures introduites par, conjointement, l’APC et le port de Béthioua, a pu
      contenir le phénomène.

      Sécurité optimale

      En effet, le lancement des projets au niveau des principaux points, à savoir
      l’embouchure de Oued El Mohgoun, considérée comme l’un des raccourcis
      favoris des clandestins, ainsi que l’opération du désherbage ont beaucoup
      facilité le contrôle aux vigiles. D’autres solutions ont été également
      recommandées dans le but d’assurer une sécurité optimale au niveau de toute
      l’enceinte portuaire. Il s’agit de la pose de grilles ainsi qu’une vingtaine
      de projecteurs pour éclairer toute la zone portuaire, de manière à faciliter
      la surveillance nocturne. Rappelons que le bilan établi en 2005 quant au
      nombre de personnes arrêtées pour embarquement clandestin et/ ou pour
      tentative d’émigration clandestine, est de 74. Les jeunes appréhendés ont
      été tous ou presque condamnés à des peines considérées comme légères, allant
      jusqu’à 6 mois de prison avec sursis, pour tentatives d’embarquement
      illégal. Il s’agit de peines plus dissuasives que répressives, dues à la
      clémence des juges.

      B. Linda

    • Sarkozy tape sur les etudiants etrangers
      L e ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy a demandé lundi 29 mai à tous les préfets d’informer les familles d’étrangers en situation irrégulière dont un enfant est scolarisé, des modalités possibles de "retour volontaire" à la fin de l’année scolaire.
      Le ministre a précisément demandé aux préfets, réunis place Beauvau, de porter une attention particulière, en juin, aux étrangers en situation irrégulière dont un ou plusieurs enfants sont scolarisés". Cela parce "qu’il est nécessaire que, de manière personnalisée, chacune de ces familles dispose de toute l’information utile pour choisir de retourner volontairement dans son pays d’origine lorsque l’année scolaire sera achevée", a précisé le ministre de l’Intérieur. Nicolas Sarkozy a par ailleurs prévenu les préfets qu’il attendait de chacun d’eux "une mobilisation sur ce dossier" des retours volontaires.

      Une incitation financière

      Le dispositif d’"aide au retour volontaire" est une incitation financière réservée aux immigrés qui décident de rentrer dans leurs pays d’origine. "400 personnes ont bénéficié du nouveau dispositif (de retour volontaire) entre le 1er octobre (2005) et le 1er mai" 2006, a indiqué M. 

      Sarkozy, qui a estimé qu’il s’agissait là d’"une amorce", mais que c’était "encore trop peu". Le "pécule" de retour a été porté par Nicolas Sarkozy de 150 euros par personne à "2.000 euros pour un adulte seul, 3.500 euros pour un couple, auxquels s’ahoutent 1.000 euros par enfant mineur jusqu’au troisième, puis 500 euros par enfant" supplémentaire. Les préfets ont pour tâche d’organiser leurs services "pour que les étrangers susceptibles d’en bénéficier se voient effectivement proposer l’aide au retour". A ce titre, le ministère de l’Intérieur souhaite que les préfets veillent "à ce que l’aide au retour volontaire soit systématiquement proposée aux personnes déboutées du droit d’asile ainsi qu’aux familles d’étrangers en situation irrégulière" de sorte de "concentrer les efforts sur ces deux catégories".

    • Expulsion du squatt de la rue de Tanger le 29/5
      Depuis l’aube, expulsion en cours du squatt situé au début de la rue de Tanger dans le 19ème (métro Stalingrad).
      Selon des habitants du quartier les sans papiers qui habitaient le lieu ont déjà été embarqués.

    • rue de tanger c’est le 30 ce matin... sorry

      Rouen occupation d’église samedi par les sans papiers
      Une cinquantaine de sans-papiers se sont installés pendant quatre heures samedi dans l’église Saint-Sever à Rouen. Source : paris normandie
      Une cinquantaine de sans-papiers du collectif de Seine-Maritime ont occupé, samedi après-midi, l’église Saint-Sever. « Afin de demander leur régularisation à la préfecture et que l’on prenne en compte leur détresse et leur épuisement, aussi bien moral que physique, explique un représentant du collectif. Il faut savoir que la plupart vivent en France depuis des années et que leurs enfants y sont scolarisés. »

      Arrivés vers 13 h, les sans-papiers et plusieurs personnes venues les soutenir ont quitté les lieux à 17 h. Jusqu’à ce que la préfecture accepte de recevoir, en fin de journée, une délégation qui « a réclamé la régularisation globale des cinquante sans-papiers du collectif ». La préfecture donnera une réponse mercredi. L’intervention de l’Archevêque de Rouen, Monseigneur Descubes, a également contribué à désamorcer la situation. A l’issue d’un échange sur place avec les sans-papiers, il s’est en effet déclaré « préoccupé par leur situation ». Une rencontre a été programmée mercredi, après la réponse de la préfecture, « afin de voir comment l’église pourrait accompagner ces sans-papiers, notamment en mettant une salle paroissiale à leur disposition ».

    • RESF et le Collectif Uni(e) contre une immigration jetable

      organisent une grande réunion publique

      MERCREDI 31 MAI A 18H00
      à la mairie du XXe arrondissement Paris (métro Gambetta)
       Parrainages d’enfants de parents et de lycéens menacés d’expulsion
       Organisation d’un réseau d’alerte contre les expulsions,
       Conséquences des nouvelles lois CESEDA

      Ce sont nos voisins, les copains de classe de nos enfants, des parents comme nous.
      Ils ont construit leur vie en France. NE LES LAISSONS PAS TOMBER.
      Ils doivent tous être là à la rentrée !

      Francesca

    • Mobilisation en Haute-Garonnepour une famille menacée d’expulsion

      Plusieurs dizaines de personnes, parmi lesquelles des parents d’élèves et des enseignants, se sont mobilisés lundi soir à Cugnaux pour apporter leur soutien à Kheira et à ses parents, menacés d’une reconduite à la frontière.

      Réunies à l’école maternelle Eugène-Montel où la fillette de 4 ans née en France est scolarisée, habitants de cette commune de la banlieue toulousaine, responsables d’associations, syndicats ou élus ont dit leur volonté que "Kheira reste en France, son pays, en compagnie de ses parents" originaires d’Algérie.

      "S’il le faut, nous la cacherons", s’est exclamée une mère de famille lors d’une réunion d’information tenue dans la grande salle de la maternelle devant laquelle était posée une banderole "Appel citoyen, non à l’expulsion de Kheira".

      Tour à tour, les responsables du "collectif Kheira" ont dénoncé la décision d’expulsion contre laquelle ils luttent en évoquant la situation de la mère de l’enfant qui travaille à Toulouse et du père, en instance d’emploi.

      Le conseil municipal a pour sa part voté à l’unanimité une motion demandant au préfet de Région de régulariser cette famille qui demande le droit d’asile territorial depuis cinq ans, quelques mois avant la naissance de la fillette.

      Une pétition a déjà recueilli 1.700 signatures et devrait être prochainement remise à la préfecture, a indiqué une des responsables du collectif, qui a déjà appelé à une manifestation jeudi à Cugnaux.

      Présent à la réunion d’information, Mamadi Keita, un père de famille d’origine guinéenne marié à une Française, a estimé que ce "combat pour Kheira et les personnes immigrées était également un combat pour les Français".

      Pour Patrick Lemasle, député socialiste de la Haute-Garonne qui s’est joint au rassemblement, "on peut être fier de son pays quand il s’ouvre aux autres". "Ce pays s’est construit sur la base des différences".

      "Kheira a besoin de nous, mais nous avons besoin d’elle".

  • Chaque nuit, la semaine, ils sont des centaines à camper devant la préfecture de Bobigny (Seine-saint-Denis), couchés dans une couverture, assis sur un tabouret ou debout contre un mur, dans l’espoir d’être reçus le matin, à partir de 08H30, au service des étrangers.

    Selon la préfecture, chaque matin, un millier d’étrangers se pressent pour obtenir des informations, demander une carte de séjour, retirer un document de voyage. La plupart d’entre eux, sans convocation, convoite l’un des 500 tickets synonymes de rendez-vous délivrés chaque jour.

    Willy, un Congolais de 42 ans dont dix passés en France, est arrivé le premier, sandwich en main, vers 22 heures. Devant lui, onze heures d’attente pour obtenir le précieux ticket et demander une carte de séjour pour sa soeur.

    "Je viens souvent ici. Une fois j’y ai passé la nuit en plein hiver. J’étais couvert de neige et tout ça pour quoi ? Pour déclarer un changement d’adresse", dit-il avec un bagout détonant. "Que le préfet vienne ici passer la nuit avec sa femme, il comprendra vite", le coupe Hacen, venu pour une carte de séjour.

    Soniya, veuve indienne de 32 ans et mère de trois enfants, s’est installée juste derrière eux vers minuit. Par terre, son fils aîné de 9 ans dort dans des couvertures. Pour son père sans-papiers, Soniya est déjà venue la veille, à six heures du matin. Trop tard pour faire partie des 500 élus.

    "Je suis venue avec mon garçon parce que j’ai peur des bagarres. Comme ça les gens me respectent, ils ne pensent pas que je suis une mademoiselle" explique-t-elle, souriante.

    Selon la préfecture, 300.000 euros de travaux doivent être réalisés en 2006 pour améliorer l’accueil. Après la sous-préfecture du Raincy, celle de Saint-Denis doit bientôt accueillir les demandes d’étrangers.

    A 01h30, une trentaine de personnes patientent dont un groupe d’Indiens dont le radio cassette inonde le parvis de musiques orientales. Un homme se balade avec un thermos argenté pour leur vendre des cafés à un euro.

    Patrick, un Haïtien de 40 ans, fait la queue pour la troisième fois cette semaine. "Ils font tout pour nous décourager, pour éviter un afflux d’étrangers en France", déplore-t-il devant un panneau lumineux qui précise : "la direction des étrangers est heureuse de vous accueillir".

    A partir de 06H00, les premiers métros déversent sur le parvis de la préfecture des dizaines d’étrangers qui nourrissent une file d’attente longue d’une centaine de mètres.

    Parmi eux, Kader, 44 ans, Algérien né en France. Ajusteur, il a pris un jour de congé pour renouveler sa carte de résident. "A Bobigny, c’est déjà l’immigration choisie, seuls les plus courageux auront finalement des papiers".

    A 08H00, les files d’attente s’étendent sur 150 mètres jusqu’au Mac Donald, de l’autre côté du parvis. Devant l’entrée de la préfecture, les esprits s’échauffent. Il n’y a ni policiers ni vigiles pour organiser l’attente et des bagarres éclatent quand des petits malins tentent de couper la queue.

    Quand à 08H45 les portes s’ouvrent, les premiers s’engouffrent dans la préfecture pour en ressortir immédiatement avec leur ticket victorieux. Souvent, à en croire des habitués, des jeunes qui ont fait la queue toute la nuit revendent leurs tickets, jusqu’à 200 euros, à ceux qui n’ont pu entrer.

    A 09H40 un agent de la préfecture sonne la fin des hostilités : "ça y est c’est fini, revenez demain matin". Tous les tickets ont été distribués. Eberlués, des centaines d’étrangers, qui n’ont pu rentrer, quittent doucement le parvis de Bobigny.

  • L’arrêté d’expulsion d’un lycéen congolais annulé à Lille
    Le tribunal administratif de Lille a annulé lundi l’arrêté préfectoral d’expulsion d’un lycéen congolais âgé de 18 ans, qui était placé depuis une semaine dans un centre de rétention, a-t-on appris auprès du Réseau éducation sans frontières (RESF).

    Juhière Makundi, scolarisé dans un lycée professionnel de l’agglomération lilloise, avait été arrêté le 22 mai à Lille et placé dans un centre de rétention dans l’attente de son expulsion, précise RESF dans un communiqué.

    "Arrivé en France en tant que mineur isolé, maintenant jeune majeur, Juhière réside en foyer, bénéficie de l’allocation pour jeune majeur et poursuit avec un grand sérieux ses études", précise RESF.

    Sa demande d’asile politique, déposée auprès de l’OFPRA, avait été refusée parce qu’il en avait déjà déposé une en Suède.

    Le jeune majeur a recouvré la liberté après le jugement du tribunal administratif de Lille.

  • Lacher de ballon pour régularisation
    Lâcher de 500 ballons en faveur d’une famille angolaise à Evreux
    Quelque 200 personnes se sont rassemblées hier soir devant la préfecture de l’Eure à Evreux et ont lâché symboliquement 500 ballons pour exiger la régularisation de Maria Simaoet sa fille. Cette maman angolaise qui a notamment reçu le soutien du personnel du collège Henri Dunant où est scolarisée sa fille Carmen, a déposé, juste avant la manifestation, une nouvelle demande de régularisation. Après une grève qui a paralysé le 22 mai le collège, le préfet avait indiqué que cette famille ne serait pas expulsée mais ne s’était pas engagé à la régulariser. Le préfet a souligné qu’il avait pris cette décision "compte-tenu de l’émotion suscitée dans la communauté éducative" et après un entretien avec le maire UMP d’Evreux, Jean-Louis Debré, président de l’Assemblée nationale, qui était intervenu en faveur de la famille. Mais le personnel du collège comme les collectifs qui soutiennent la famille estiment que le geste du préfet est insuffisant

  • Histoire d’expulsion : Rachid hier, parmi tant d’autres...
    Hier, une dizaine d’habitants de Vauvert dans le Gard accompagnait Rachid Benmakrane hier à Sète d’où il a été expulsé vers le Maroc.
    Rachid Benmakrane est arrivé en France il y a six ans, avec un visa tourisme. Il travaille d’abord comme ouvrier agricole. Il reprend ensuite un commerce, à Vauvert, que ses amis qualifient unanimement de « lieu d’échange, de convivialité, avec des actions culturelles... »

    Pour ce salon de thé, il passe sans encombre toutes les étapes administratives : « Je cotisais à l’Urssaf, j’avais un numéro de sécurité sociale », souligne Rachid Benmakrane. Il dépose aussi plusieurs demandes de régularisation. En vain. Il est finalement arrêté, puis présenté au juge. Assigné à résidence, il doit chaque jour se présenter à la gendarmerie. Avant de prendre le bateau hier soir, pour le Maroc, après s’être présenté à la police de l’air et des frontières.

    Le comité de soutien qui l’accompagnait a l’intention de se battre pour exiger son retour.

  • Histoire d’expulsion : Rachid hier, parmi tant d’autres...
    Hier, une dizaine d’habitants de Vauvert dans le Gard accompagnait Rachid Benmakrane hier à Sète d’où il a été expulsé vers le Maroc.
    Rachid Benmakrane est arrivé en France il y a six ans, avec un visa tourisme. Il travaille d’abord comme ouvrier agricole. Il reprend ensuite un commerce, à Vauvert, que ses amis qualifient unanimement de « lieu d’échange, de convivialité, avec des actions culturelles... »

    Pour ce salon de thé, il passe sans encombre toutes les étapes administratives : « Je cotisais à l’Urssaf, j’avais un numéro de sécurité sociale », souligne Rachid Benmakrane. Il dépose aussi plusieurs demandes de régularisation. En vain. Il est finalement arrêté, puis présenté au juge. Assigné à résidence, il doit chaque jour se présenter à la gendarmerie. Avant de prendre le bateau hier soir, pour le Maroc, après s’être présenté à la police de l’air et des frontières.

    Le comité de soutien qui l’accompagnait a l’intention de se battre pour exiger son retour.

  • Soutien aux familles sans-papiers, suite. L’appel des parents d’élèves du collège Le Héraut à Saint-Herblain a mobilisé de nombreux sympathisants anti-expulsion, devant l’établissement hier soir. Tous étaient venus soutenir une famille algérienne déboutée de son droit d’asile et dont les trois enfants sont scolarisés au Héraut et à l’école primaire Grand-Bois. Pour Frédéric Cherki, du collectif Enfants étrangers citoyens solidaires, « cette nouvelle action doit attirer l’attention des pouvoirs publics pour que des régularisations interviennent avant l’été ». Par ailleurs, le collectif prépare une manifestation d’ampleur, prévue dans les rues de Nantes au début du mois de juillet.

  • strasbourg !!!!

    Une vingtaine de personnes se sont rassemblées hier matin devant la société de sécurité Group 4 Securicor (G4S), à Hoenheim. Elles souhaitaient protester contre les « pratiques discriminatoires » qui régneraient au sein de l’entreprise, affiliée à un groupe britannique et danois. Parmi les manifestants, peu de membres du personnel de l’agence bas-rhinoise. « Il est dur de mobiliser les employés dans un tel climat de peur », explique Michel Jacquot, responsable départemental du syndicat Unsa, qui organisait l’action. La plupart des manifestants provenaient d’autres bureaux de la société. « On retrouve ces problèmes de racisme dans l’ensemble du groupe, et même dans toute la profession, explique Saïd Rochd, secrétaire général de l’Unsa au sein de G4S. Il y a une volonté de “blanchir” les effectifs, et ce souvent à la demande des clients. »

    Abdallah Laamri, délégué adjoint du personnel du site d’Hoenheim, était l’un des rares à oser manifester. Il évoque un véritable « programme de licenciements visant des agents de sécurité d’origine étrangère ». Outre les mises à la porte, l’employé dénonce les différentes pressions dont font l’objet ses collègues. « La direction les pousse à bout pour les inciter à démissionner, en les installant par exemple sur des sites dangereux ou en leur attribuant des missions éloignées de leur domicile », raconte Abdallah Laamri. Le siège parisien dément et déclare ne s’intéresser qu’à la compétence de ses agents : « Si nous avions des critères ethniques, nous devrions mettre la clé sous la porte », explique Ludovic Baumgartner, responsable national marketing de G4S.

  • Des parents d’élèves ont occupé symboliquement une école maternelle d’Angers (Maine-et-Loire) mardi, sans perturber les cours, pour réclamer la régularisation d’une famille originaire du Kirghizstan sous le coup d’une procédure de reconduite aux frontières.

    Arrivés en France en 2001 après avoir fui leur pays, Ksenya et Ramil Aksamov, 26 et 27 ans, dont deux des trois enfants sont scolarisés dans l’établissement, ont vu leurs demandes de régularisation rejetées en dépit des menaces dont ils disent faire l’objet au Kirghizstan.

    Les trois enfants, Raphaël, 4 ans, Raoul, 3 ans, et Limar, 2 ans, sont nés en France.

    En janvier dernier, le préfet de Maine-et-Loire, Jean-Claude Vacher, avait décidé de suspendre l’exécution de l’arrêté de reconduite aux frontières prononcé contre la famille en attendant l’étude d’un nouveau recours, le troisième en deux ans, déposé devant la commission de recours des réfugiés. Mais celui-ci a été rejeté le 28 avril.

    Un appel en faveur de leur régularisation vient d’être lancé auprès des personnalités du département. "Juridiquement, il reste une possibilité de saisine du Conseil d’Etat, mais c’est long et aléatoire. Nous demandons leur régularisation à titre humanitaire", explique Katia Beudin, une responsable du collectif de soutien.

  • Jacques, 3 ans, né en France, et sa mère, enceinte, sont menacés d’expulsion vers la Chine. Un rassemblement de soutien prévu lundi soir
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    L e comité de soutien à la famille Zhang appelle à un rassemblement, lundi 29 mai à 18 heures, pour la régularisation de Jacques, 3 ans, né et scolarisé en France, ainsi que de sa mère, enceinte de sept mois, qui sont menacés d’expulsion. Le rassemblement est prévu devant l’école de Jacques, passage Piver, dans le XIe arrondissement de Paris. Le comité de soutien a annoncé la présente d’élus, notamment de la mairie d’arrondissement. L’appel est diffusé sur le site internet du comité. La FCPE et le Réseau éducation sans frontières (RESF) ont jugé dans un communiqué la situation "choquante", rappelant que le père de Jacques a déjà été expulsé vers la Chine. "La maman et le papa se sont rencontrés en France, puis mariés à la mairie du XIe. Jacques est né en 2003, et la maman, actuellement enceinte de 7 mois, doit accoucher à la mi-juillet. Ils ont fait plusieurs demandes de régularisation depuis 2002 sans succès", ont expliqué la Fédération des conseils de parents d’élèves des écoles publiques (FCPE) et RESF. "A la suite d’une arrestation, le père de famille a été expulsé vers la Chine.

    La maman a été relâchée, mais elle est toujours sous le coup d’un arrêté de reconduite à la frontière." "Enceinte et terrifiée, elle doit faire face, seule, à une situation extrêmement précaire", poursuit le communiqué. La FCPE et RESF se disent "choquées par cette expulsion qui remet en cause les engagements internationaux de la France et notamment ceux qu’elle a pris en signant la Convention Internationale des Droits de l’Enfant : aucun enfant ne doit être séparé de ses parents à moins que son intérêt ne l’exige". Le Réseau Education sans frontières a lancé une a href= http://www.educationsansfrontieres.org/article.php3?id_article=24 target="_blank">pétition en ligne pour dénoncer les expulsions de milliers de jeunes à la fin de leur année scolaire