Accueil > Cession de Cegelec à Vinci, rififi annoncé, rien n’est encore fait !
Cession de Cegelec à Vinci, rififi annoncé, rien n’est encore fait !
Publie le samedi 12 septembre 2009 par Open-Publishing2 commentaires
Communiqué de Presse de l’Union Nationale CGT Cegelec et filiales
« Cession de Cegelec par Qatari Diar au Groupe Vinci, rififi annoncé, rien n’est fait ! »
Les DRH de Cegelec SA, en passe d’être cédée par Qatari Diar au Groupe Vinci, font de l’opposition à la cession du groupe à Vinci, en refusant de mettre à l’ordre du jour de la consultation obligatoire d’une des instances représentatives du personnel, le CCE de Cegelec SAS dont dépend la holding financière, les points proposés par son secrétaire (CGT).
Lundi 7 septembre à 15h30, le secrétaire de ce CCE était convié à venir à St Denis pour parapher un ordre du jour, or cet ordre du jour doit être établi conjointement par les deux partis, en cas de litige, c’est le Tribunal des Référés qui peut être saisi par l’un ou l’autre parti.
Ce même jour, voyant la cabale s’organiser, sur conseil de l’UN CGT, le secrétaire du CCE avait envoyé un courrier en AR à la direction pour lui rappeler les règles juridiques sur les ordres du jour, mais aussi rappeler à la direction qu’elle est en retard de 10 mois sur le paiement des frais liés aux convocations, le secrétaire est domicilié à Nantes et les réunions ont lieu à St Denis ou à Vénissieux.
Après divers entretiens téléphoniques avec le DRH du groupe M. P. Bouquet-Nadaud, le secrétaire du CCE Cegelec SAS se rend le mardi 8 septembre à la réunion convoquée à 11H30 au siège de St Denis. Il est accompagné du secrétaire adjoint du CCE et Cegelec est représentée par 3 membres de la direction, du jamais vu, le DRH du groupe, le Directeur des Relations sociales du groupe, la juriste en droit du travail de Cegelec SAS.
Lors de cette réunion de mise en place de l’ordre du jour qui concerne la cession de 100% de Cegelec , société de droit français, au groupe Vinci, le secrétaire accompagné du secrétaire adjoint a bien sur mis en préalable le paiement de ses frais conformément aux accords en cours dans son établissement, mettant en avant qu’un élu a les mêmes droits qu’un salarié sans mandat.
Devant le refus du DRH du groupe, remplaçant du DRH de Cegelec SAS, président de ce CCE, M. S. Jutard en déplacement au Qatar, au prétexte qu’il n’avait aucun pouvoir d’intervention, ce qui nous semble impossible vu son grade hiérarchique, l’autre bizarrerie est que le Directeur des relations sociales n’est jamais intervenu, les membres du CCE représentants les salariés ont quitté la réunion.
Ce même jour, 8 septembre, sur les conseils de l’UN CGT Cegelec, ils se sont immédiatement rendus à l’Inspection du Travail de St Denis pour y déposer une requête et l’explication de cette sortie de la réunion en réaffirmant la position prise par courrier à l’Inspection dés le lendemain et en réaffirmant la volonté de faire un ordre du jour concernant cette cession.
Quant à la direction, elle a immédiatement exploité cette sortie des secrétaires du CCE, par un courrier du 9 septembre, faisant croire par d’incroyables mensonges que le secrétaire refusait d’établir un ordre du jour en laissant toutefois une ouverture de quelques heures pour que le secrétaire envoie ses points à la direction.
Le 10 septembre, après une journée de dialogue avec les militants experts de l’UN CGT, le secrétaire du CCE Cegelec SAS, envoie par fax, mail et LR-AR, un courrier rappelant à la direction qu’elle doit respecter le droit, payer les frais inhérents aux réunions et respecter les élus, et 38 points à mettre à l’ordre du jour de cette réunion extraordinaire du CCE Cegelec SAS.
Le 11 septembre, à 16h09, le secrétaire reçoit un mail de M. S. Jutard, DRH de Cegelec SAS et Président du CCE Cegelec SAS, qui le convoque à une réunion le 22 octobre, annulant ainsi la date prévue du 9 octobre, avec à l’ordre du jour « information-consultation du CCE Cegelec SAS sur un projet de cession de Cegelec par Qatari Diar au Groupe Vinci ».
Ainsi, M. S. Jutard, certainement de retour de son déplacement au Qatar, ne tient pas compte des points proposés par le secrétaire pour l’ordre du jour, et convoque une réunion avec un ordre du jour unilatéral sans signature ni consultation du secrétaire, ce qui n’est pas conforme avec la Loi. De plus, il la programme pour le 22 octobre, alors qu’elle doit être prioritaire sur celle du comité européen qui lui a lieu les 15 et 16 octobre.
Le 11 septembre, à 16h42, le DRH du Groupe, M. P. Bouquet-Nadaud envoie à son tour un mail au secrétaire du CCE Cegelec SAS, en lui spécifiant que la convocation envoyée par M. S. Jutard, ne tient pas compte des points proposés dans la mesure ou ils n’ont pu être examinés, alors que c’est lui-même qui, le 9 septembre, presse le secrétaire de lui envoyer les points qu’ils souhaitent mettre à l’ordre du jour, et ce avant le 10 septembre en fin d’après-midi. M. Bouquet-Nadaud tente ainsi de rattraper la bourde de M. Jutard, mais nous pouvons nous poser la question sur la pertinence de cette intervention, M. Bouquet-Nadaud ayant déclaré le 8 septembre qu’il n’avait aucun pouvoir d’intervention.
C’est-à-dire qu’il faut s’attendre à des recours devant la Justice, ce que les commissions gouvernementales n’aiment pas (l’exemple de la fusion GDF SUEZ en est un exemple). Des courriers rappelant les régles légales seront envoyés dans les prochains jours.
Il a aussi été annoncé oralement que le CCE Cegelec UES (les filiales historiques françaises) ne serait pas consulté. Pourtant c’est dans ces filiales qu’il est constaté des doublons opérationnels et administratifs, par l’analyse des documents récupérés sur les sites de Vinci, et des connaissances pratiques des élus dont les établissements Cegelec sont des « concurrents directs » des centre de profits Vinci.
Notre conclusion est que le DRH et les directions générales du groupe et des filiales ont été surpris d’apprendre cette cession le 31 aôut.
Toutes voient dans cette cession organisée par le Directeur Général de Qatari Diar, l’ex PDG de Cegelec, Claude Darmon et le directoire du groupe Vinci, à la barbe des DRH et PDG des filiales, une trahison, car tous étaient persuadés que Qatari Diar avait acheté Cegelec dans la durée, pour 1,7 milliard. Ils voient donc leur avenir, leurs gros salaires, leurs immenses avantages et privilèges, et surtout leurs stocks options fondre comme neige au soleil car avec cette cession à 1,2 milliard, Cegelec a perdu 30% de sa valeur d’achat initiale en 2008.
Nous pensons que Cegelec n’est pas encore entrée dans le groupe Vinci, car il y aura une résistance des syndicats et des institutions du personnel à qui les DRH refuseront de répondre aux questions pertinentes liées à cette cession, notamment sur l’aspect social et la question de la situation de monopole ou de non concurrence définies par les lois françaises et les directives européennes. Et il y aura une résistance de la haute hiérarchie du groupe, qui se sent bernée par cette cession et qui y laisse des « plumes », notamment M. Frdéric Van Heems, le nouveau PDG qui vient de remplacer Claude Darmon nommé au conseil de surveillance de Qatari Diar. Il y a aussi les inquiétudes des personnels administratifs, financiers et juridiques des sièges, dont les emplois seront menacés à court terme, Vinci n’ayant pas les mêmes méthodes que Cegelec a décidé de faire 50 millions d’économie annuelle sur les frais généraux de Cegelec.
A ceci s’ajoute un conflit majeur qui s’annonce dans les prochains jours dans toutes les filiales de Cegelec France, après que la direction du groupe Cegelec, en manque de cash, ait décidé de dénoncer tous les accords, usages et acquis, en s’appuyant sur un contrôle Urssaf de 10 millions d’euro, des dénonciations qui font perdre des milliers d’euro annuels en pouvoir d’achat, aux salariés.
Le 11 septembre 2009
UN CGT Cegelec et filiales
Messages
1. Cession de Cegelec à Vinci, rififi annoncé, rien n’est encore fait !, 13 septembre 2009, 10:07
c’est vrai dans les agences ont sent bien que les cadres sont inquiets, pas pour nous mais pour leur business et leur beau et gros salaire et bonus
de toute façon en 33 ans de boîte, j’ai du changer au moins 10 fois de groupe ou de propriétaire de la boîte
Cegelec, c’est comme une valeur de la bourse qui s’échange, cela veut dire que Cegelec doit être un maximum rentable, et c’est normal quand on voit la qualité d’une main d’oeuvre véritablement sous payée.
C’est sûr, Cegelec va bientôt complétement explosé et disparaître dans les agences de vinci...
C’est la fin annoncée d’un grand groupe ! Alors que les syndicats fassent le nécessaire pour les faire chier jusqu’au bout et pourquoi pas une prime de revente, cela serait normal car sans la qualité des ouvriers et des techniciens, Cegelec ne vaudrait rien, le papier ne nourrit pas un homme encore moins une boîte, et toute cette hiérarchie bureaucrate et parasite ne sert à rien sauf à recevoir des gros salaires, des voitures de fonction, des bonus, des stocks options et des privilèges..
LES GARS ONT EST AVEC VOUS
1. Cession de Cegelec à Vinci, rififi annoncé, rien n’est encore fait !, 19 janvier 2010, 20:33, par patrick
c est sur cegelec a de bon gars mais tres mal payer, pas de mutuelle de groupe un CE tout petit des primes de plus en plus petite, enfin rien pour motivé des personnes qui pourtat on envie.
c est bien dommage car il y as des personnes qui on envie qui bosse mais qui on pas de reconaissance. faut esperes que sa va changer !!!!!!
pourquoi les autres et pas nous ???????????????