Accueil > Chanson d’orage

Chanson d’orage

Publie le jeudi 15 novembre 2007 par Open-Publishing
3 commentaires

Chroniques des Aînées
L’Utopie quotidienne des sensibilités

Chanson d’orage

Par Paul Régnier
Aux Editions Chloé des lys : chloe.deslys@hotmail.com


Il y a très longtemps, sur la Terre aux climats bouleversés par les
fumées volcaniques envahissantes et développements de populations agressives,
quelques espèces découvraient leurs consciences animales.

Les Aînées se distinguaient par une sensibilité empathique et une culture
asexuée, un corps agile et résistant, des mains aussi fermes qu’habiles. Leur
curiosité et leur ingéniosité n’avaient pas de limite.
Pour leurs regards, leurs moeurs et leurs inventions, elles furent rejetées par
les autres populations.

Les Aînées ne préfigurent rien des humains. Elles ont fuit la Terre avant que
nous n’assurions la gloire de l’esprit de domination.

Chanson d’orage est le premier volume des souvenirs des dernières Aînées, avant
leur fuite définitive de la jalousie terrestre.

Tome1, 342 pages- Tome2, 260 pages - 20,5*14,7 cm

Sur commande :

<a
href="http://chloedeslysblog.canalblog.com/" target="_blank">Les Éditions Chloé des
Lys
 : 26.rue de Maulde, 7534 Barry, Belgique.

Courriel : chloe.deslys@hotmail.com


Chanson d’Orage

Extraits

L’enfance

Elle était dans les parfums magiques qui
lui procuraient une infinie ivresse. Son corps était là et pourtant ailleurs.
Elle se vit dans cette planète immense, peuplée d’insectes gigantesques qui
semblaient l’ignorer.

Ils se nourrissaient de ces perles de sève, consciencieusement accrochés aux
rugosités de la peau de la plante par leurs pattes griffues et articulées. Ces
corps hexapodes vivaient comme le sien, à leur façon. Car elle sentait son corps
capable de ses mêmes besoins de vie et de nourriture, de mouvements simples,
mécaniques et sensuels.

L’esprit des insectes était sourd à ses tentatives d’approche.

Elle avait beau se plonger dans leur dimension, elle ne
rencontrait qu’une froideur consciencieuse, rationnelle, et sans distance au
présent. Ils reconnaissaient chaque chose comme élément d’un environnement
parcellaire, de proche en proche. Ils ignoraient ce que l’ailleurs leur
réserverait. Pourtant leurs mouvements étaient guidés par des signes de
présences, toujours certaines. Ils se dirigeaient ainsi dans la certitude d’un
ailleurs sans en sentir le devenir et la douceur.

Elle retourna à la plante. Sa chaleur fraîche rayonnait d’être sensuel. Elle
était tout d’amour pour la lumière et pour la Terre qu’elle buvait. La chaleur
du ciel se faisait assommante. Elle cherchait l’ombre et sentait la sueur de la
plante exprimer sa fatigue.

Une petite araignée tissait fébrilement un cocon renforcé. Elle sentait l’orage.
Les nuages ne se montraient pas, mais le ciel était blanc.
Elle retrouvait son corps humide de sueur et collant de résine. Son parfum lui
remonta dans les narines et la tête lui tournait déjà.

Elle sentait la présence solide de sa mère dans son cœur suivre ses rêveries
avec les autres vies. Maintenant son pelage poissait et sa chevelure serait
difficile à démêler. Elle entreprit de récolter les fines traces de sève gluante
dans sa fourrure avec une cuillère que lui tendit son aînée qui retourna de son
côté à son labeur.

Tout en raclant son ventre poisseux, elle sentait l’orage la gagner. Elle voyait
en elle des réseaux d’énergie illuminer l’espace. Elle était avec les choses et
un rêve plus profond s’annonçait en elle. Elle sentait un besoin de devenir
gronder en elle, un chant tumultueux et profond en résonance avec les entrailles
de cette planète que tous nommaient la Mère.

...

Entre Mères

Fleur de miel appréciait par dessus
tout la présence de son enfant aventureuse.

Autre façon d’explorer le vivant.

L’enfant poursuivait des bancs de poissons, rivalisant d’adresse à la nage avec
une bande de Grandes gueules qui l’auraient bien croquée s’ils avaient été assez
rapides.

Elle jouait avec un mélange de peur, de fascination et de fièvre sensuelle dans
le corps.

Elle se mouvait avec la matière hasardeuse de l’environnement et les présences
vivantes.

Elle se laissait porter dans une danse qui cherche à se nourrir de l’instant,
repousser sa faim et sa finitude.

Fleur de miel ne s’inquiétait plus de ce jeu de chasse.
L’enfant enhardie avait un instinct aussi sûr que sa compagne et lui servait de
protectrice depuis quelques temps, quand elle était trop concentrée sur ses
relevés, ou des tâches techniques délicates.

Elle avait le don pour trouver des endroits
invraisemblablement dangereux à étudier et l’enfant vigilante sentait les
présences avec précision.

Ses collègues aussi passaient plus de temps à la protéger qu’à l’aider dans ses
travaux. La moindre expédition avec Fleur de miel se transformait toujours en
aventure périlleuse, dans des tempêtes titanesques, ou sur les territoires de
populations particulièrement jalouses.

C’était aussi ce qui faisait son charme aux yeux de Griffe bleue.

 Il est temps de sortir de tes calculs...

 Tu as raison... Tu as vu comme elle les nargue ! Ils sont insensibles à sa
séduction. Évidemment. Et elle rêve déjà dans leur esprit. Depuis ce matin, le
sommeil l’appelle. Je vais la chercher et la mettre dans le cocon.

 Ici, c’est la même chose. Elle a passé la journée à suivre les identités
énergétiques un peu comme tu les conceptualises... Elle nous renvoie en
l’incarnant ce qui nous avons aimé chez l’autre.

 Oui... Je te retrouve en elle de plus en plus... Surtout quand nous sommes
séparées ? Il va falloir s’organiser. Mes collègues vont prendre la relève au
puits. Je resterai dans le cocon.

 Ici, tu sens l’orage ?... Je ne suis pas fâchée de laisser mes cultures pendant
quelques jours. J’ai fini les canaux pour drainer l’eau... Je suis très fière de
mon oasis. Même si je ne suis pas dans un désert...

 Le désert est fascinant, quand on y fait éclore la vie... Je te retrouve plus
tard en rêve.

...

Tendresse partagée

Elle avait suivi les pensées de Griffe bleue et sentait déjà le langage
vouloir éclore dans sa gorge et dans son esprit. Mais elle était encore toute de
sensations pures et vierges, et pourtant si bien organisées... Comme ses
constructions de briques que faisaient certaines Aînées dans les déserts au lieu
des cocons végétaux. Elle rejoignit Griffe bleue pour se baigner de sa douce
force sensuelle.

 Doucement, petite souillon... lui dit-elle en riant, je vais d’abord finir
cette toilette. Je ne tiens pas à être engluée par une amante juvénile trop
impatiente...

Oui, j’ai senti ce que tu cherches. Nous allons récolter tout
cela et nous étudierons méthodiquement ces matériaux plus tard...

En
attendant, j’aime que tu te sentes belle...

Ta chevelure est une
merveille...

Comme la mienne...

Elle est ta douceur et ta force...

Son
exigence viens de sa fragilité... Comme cette vie que tu aimes explorer... Et
comprendre.

Les bulles chaudes du bassin massaient leurs corps tendus de la
lourde chaleur du jour.

Elles jouaient toutes les deux des gargouillements de l’eau et des turbulences
dont frémissaient leurs fourrures.

Elles riaient des plaisirs de la toilette complice. Puis elles se séchèrent dans
la colonne d’air soufflé et parfumé d’épices.

Elles se peignèrent soigneusement la chevelure avec une affection presque
narcissique.

Griffe bleue ferma le cocon que la pénombre envahit, avant de se lover dans la
soie des coussins.

L’enfant, la grande enfant, sommeillait déjà. Son long corps musculeux avait
repris les couleurs fauves et naturelles de son espèce. On pouvait apercevoir
des zébrures indigo erratiques parcourir le pelage. Le rêve allait gagner la
conscience de cette nouvelle Aînée.

Griffe bleue s’allongea à côté d’elle.
Elle était épuisée par ces deux dernières journées de labeur.
Elle pensait à ses cultures qui s’adaptaient de mieux en mieux aux conditions du
désert lointain, de récoltes en récoltes.

Elle réussirait à reverdir ce désert grâce à ces semences manipulées
génétiquement.

Elle contactait son aimée qui était, elle aussi, auprès de la rêveuse. Elles se
plongèrent dans leur rêve commun et s’aimèrent, sans distance.

Sur la côte, entre les dunes, les joncs flottaient gracieusement dans le
vent.

L’eau des lagunes s’irisait de vaguelettes fébriles, fuyant dans des directions
incertaines et se perdant dans leur course essoufflée.

Parfois, un volant au cuir jaune sifflait dans son vol, rasant la surface pour y
donner un coup de bec précis et emporter un poisson, agité de surprise et
stupéfait de ce brusque changement d’atmosphère.

Puis le vent reprenait sa chanson solitaire dans le paysage impassible et
chaud.

Le ciel laiteux était plombé par de curieuses brumes sèches qui s’effilochaient
et se diffusaient très haut au-dessus des nuages.

Parfois, elles retombaient en se mêlant aux vents de sable dont elles
ternissaient les chaudes colorations.

Quelque chose au loin envahissait l’atmosphère et la salissait, insensiblement,
sans égard pour les Enfants de la Terre qui aimaient la lumière franche, l’air
pimenté des millions de parfums floraux et résineux.

Fleur de miel emmenait son amante lointaine dans une balade bucolique à travers
ce territoire où elle recherchait les secrets de l’histoire planétaire.

Elle aimait cette poésie des plantes à fleurs. Elles étaient apparues dans la
diversité de la nature, en même temps que leur étrange espèce semblait-il, parmi
les Enfants de la Terre.

...

Montrer le Nom

L’orage grondait tout autour du nid.
Dans les palmes de l’arbre et sur les parois du cocon, la pluie faisait un
tintamarre assourdissant.

Les éclairs filtraient brutalement dans l’obscurité de la chambre qui vibrait le
temps d’un grondement de tonnerre.

L’enfant était plongée dans une lueur émeraude irisée de lumière ambrée et de
voiles d’indigo.

Elle parcourait les univers de sa vie silencieuse, toute d’écoute et d’empathie,
d’observation et d’expérimentation concrète et sensuelle, complice et lucide.
Elle dansait avec les émotions qui revenaient du chaos de l’existence, ordonnées
par ce lien que son corps établissait dans les faits avec les images
ressenties.

Elle voyageait dans ce monde qui était le sien et elle était lui.
Elle s’y infiltrait, s’y construisait.

L’univers la coproduisait.

Elle résonnait avec la passion calme et vigilante de ses
parentes, avec les suscitations de sa curiosité insatiable de jeune Aînée.
Elle vibrait de concert avec les formes et les forces de la matière dont le
mouvement était vie.

Elle était toute de questions et de certitudes de présence aux choses sans nom.

Les images étaient là, se formant et se transformant avec sa présence.
Elle sentait la fusion avec les chaleurs des ondes qui émergeaient de relations
indénombrables qui réalisaient le monde.

Elle sentait peu à peu son être se définir, centre de perception et d’action,
d’essence et de volition.

Elle voyait toute la distance se construire par ce corps qui faisait son
existence et son histoire.

Elle entendait plus distinctement les sons de chaque être comme la signature
d’une identité à reconnaître.

Des mots venaient de chaque langage comme des signaux en attentes de résonance,
de réponse et de participation à un devenir.

...

Fièvres vitales

Chanson d’orage aimait ce monde de
la forêt sauvage et riche de vie, secrète et présente, où chaque ombre peut
signer la présence d’un être qui cherche son devenir.

La forêt sentait bon la sérénité qui vient après la fureur de l’atmosphère.
Les végétaux étaient suaves des eaux du ciel, alourdis des sels de la Terre.
Elle sentait cette matière diffusant dans le ciel depuis une lointaine source.
Elle avait vu dans les pensées de Fleur de miel les volcans dont jaillissaient
intarissablement ces nuages épais dans des gerbes de feu et des coulées de
roches liquides.

Elle avait voyagé dans les particules de poussières minérales qui dansaient dans
les rayons de lumière solaire, filtrés par les feuillages.

Elle avait reconnu cette fine matière, s’infiltrant avec les eaux dans les
réseaux microscopiques du sol, pour se dissoudre et se fondre avec les molécules
nourricières de la végétation.

Elle sentait l’unité diversifiée de cette vie dans chaque être, jusque dans son
sang qui pulsait dans ses membres comme dans ceux du Sauteur qu’elle sentait
proche.

Il y avait d’autres présences qui convoitaient la vie délicate
de la proie.

Une tribu de bipèdes se déplaçait non loin.
Ils étaient riches d’émotions et d’expériences.

Griffe bleue aimait aussi les partager.

Leurs vieux se donnaient avec bonheur pour finir dans la joie une vie qui
s’éterniserait dans la fatigue d’un corps vieillissant.
Ils aimaient rire et jouir comme les Aînées.
Ils se partageaient curieusement les tâches, déséquilibrés par une reproduction
sexuée et les fécondateurs étaient toujours plus agressifs que les mères.

Des petits carnassiers arboricoles hurlèrent à leur passage, comme pour trahir
leur présence. Les chasseuses savaient répondre à cette crainte agressive en
diffusant la sensation de la douceur de leur fourrure.

Les petits mammifères remontaient toujours dans les branchages avec des regards
étonnés.

Elles sentaient pourtant une indicible force de caractère dans ces cœurs aux
vibrations fébriles.

Ils vivaient à l’ombre de créatures gigantesques et se nourrissaient du monde
diffus des insectes. ...

...

Hors le Mal

Griffe bleue avait senti les présences aussi précisément que sa fille, mais
elle connaissait mieux les habitudes torves des prédateurs.

Elle savait prendre des chemins détournés pour contrer leur tactique. Ils
avaient l’habitude de chasser à plusieurs, les uns poursuivant une proie pendant
que d’autres cherchaient à lui couper le chemin.

Et leur jeu était souvent difficile à contrer.
Les combats souvent sanglants et douloureux.

Mais Chanson d’orage ne sentait pas leur heure venue. Elle voyait dans l’esprit
de son aînée la course claire se développer dans la forêt. Elle sentait encore
en elle la force de leur proie du matin. Aucune peur ne faisait frémir son
échine.

Et elle avait aussi envie de se battre.

Quelque chose la mettait en colère dans l’esprit qu’elle sentait chez ces
animaux.
Quelque chose qui lui donnait envie de les affronter, de ne plus fuir, de ne
plus courir.

Quelque chose qui n’avait rien de ce bonheur de l’amour vivant.

De la colère, pas vraiment de la peur.

Et Griffe bleue fit sentir à son enfant que cette émotion était dangereuse,
mauvaise.

Car elle la conduirait à oublier sa vie et d’abord sa survie.

 Ils détruisent d’abord la bonté que tu as dans le cœur. Ils sont les seuls à
faire cela. Ils font baisser les gardes de leur proie de cette façon. L’an passé
au rassemblement, plusieurs peuples l’on fait remarquer, avec peine. La paix est
troublée...

Elles courraient de plus belle, avec un rire moqueur de cette intelligence
maligne qu’elles sentaient sur leurs traces.

Les reptiles les tenaient encore serrées.
Et elles sentaient ceux qui faisaient barrage, plus loin.
Il faudrait les surprendre et se séparer au dernier moment.

Elles fixaient les embusqués dans leur rêve.
Elles leur envoyaient des vibrations de rires et de jeux pour les
décontenancer.
Ils semblaient y être insensibles.
Ils perdaient seulement leur discrétion et leur concentration.

C’était suffisant.

A quelques foulées devant leurs agresseurs, elles se séparèrent et tournèrent
leur chemin brutalement.

Puis s’enfoncèrent dans les végétations herbeuses au sortir de la forêt.
Le village était encore loin.
L’une comme l’autre cherchaient la rivière où leurs poursuivants ne nageraient
pas.
Chanson d’orage et Griffe bleue se coupèrent l’une de l’autre.

Elles fusionnèrent avec leur terrain et leur course personnelle.

...à suivre...

...

L’auteur

Né dans un pays à la géographie docile, tempérée et généreuse, j’aime
courir et sentir la vie des bois, des champs et des rochers.

En ces temps de sixième extinction globale et de retour de l’obscurantisme, j’explore les cultures par divers métiers me permettant de survivre.

Mes personnages sont autant de projections de mon regard sur la vie, que
d’espoirs de réalisations.

Je faisais souvent des exercices de "visualisations" pour positiver un peu mon triste sort et m’imaginais des personnages afin de combler ma solitude : alors je me suis mis à les décrire et à les dessiner, à raconter ce qu’ils me rapportaient de leurs périgrinations dans l’univers.

Et puis un jour, un éditeur associatif m’a dit avoir apprécié mes quelques
premiers fichiers...

Tous leurs livres sont disponibles par retour du courrier. Il suffit de leur envoyer un courriel ou un courrier postal en leur demandant la procédure à suivre.

En commandant par la maison d’édition, vous bénéficiez directement d’une remise de 30 %

Les Éditions Chloé
des Lys
 : 26.rue de Maulde, 7534 Barry, Belgique

Courriel : chloe.deslys@hotmail.com

Tout cela ne fera peut-être pas ma fortune, mais si quelques bonnes âmes ont
quelques choses à nous répondre, merci de leurs lectures, regards, émotions et
contacts.
Et pour le cas miraculeux où j’intéresserais un employeur :
Qu’est-ce que j’ai fouttu dans la vie et de quel pire suis-encore capable !


Messages

  • Bonjour à tous

    Je lis " Chanson d’orage " , c’est mon livre de chevet du moment . Petit à petit j’entre dans ce monde magique, organique, sensuel, riche d’images étranges de créatures mi humaines , mi animales, comme une mémoire du futur ( dirait Jacques lacarrière).

    C’est un rappel à la vie sauvage , qui donne un peu la nostalgie de ce que nous sommes au fond et que nous avons oublié , mais qui est toujours là , tapi comme une honte.

    En lisant "Chanson d’orage" je sens une ombre qui trotte derrière moi, et me rappelle mes origines, mes instinsts ma bonne nature animale .
    J’adore ...

    Une lectrice assidue
    Lilith

    • En lisant "chanson d’orage"je découvre l’autre et je découvre moi ,je découvre mon autre moi-même ,donc je me découvre en l’autre qui est aussi moi.

      A lire absolument et à mettre entre toutes les mains.

      François Pellarin

    • Les extraits que j’ai pu lire sur ce site et celui de Franca Maï m’ont donné envie d’acquérir le roman, alors qu’il y a très longtemps que je n’en lis plus, préférant d’autres genres de lecture.

      Pour ma part, lorsque j’ai pris contact sur internet, on m’a donné cette adresse e-mail pour obtenir une réduction :

      cdlbarry@yahoo.fr

      La description des paysages, du cadre de l’histoire, et des personnages originaux que l’on a l’impression de voir bouger comme une danse sensuelle, tous les sens en éveil, intriguent et donnent envie d’en savoir plus.

      C’est un style d’écriture et de roman que je ressens pour ma part, comme pouvant inspirer soit un créateur de bande dessinée, soit un film fantastique où les problèmes sociaux et humains seraient traités, à la manière symbolique, poétique et sensible de Paul Régnier que l’on sent déjà dans ces extraits.

      Et il y a une suite en train de s’écrire.

      Alors Paul, je te souhaite tout le succés du monde sur ce site et ailleurs.

      Et puis dessinateurs et cinéastes aimant le fantastique, vous avez les coordonnées de cet écrivain original et imaginatif ? Alors ....

      Bonne chance !!

      Maguy