Chantiers navals : grecs en GREVE DE LA FAIM

L’USM-CGT vous donne rendez-vous

AKER YARDS : Solidarité avec les salariés grecs en lutte

3ème jour de grève de la faim

Des salariés de nationalité grecque ont été contraints à engager une grève de la faim pour espérer faire respecter leur contrat de travail et percevoir leurs salaires.

Cette décision des salariés concernés est symptomatique de la désespérance de ces hommes qui ont épuisé toutes les démarches légales et administratives.

Ces salariés employés par l’entreprise allemande ELBE, sous-traitant de rang 2, dirigée par la société allemande FREESE, sous-traitant de rang 1, ont effectués, avec compétence, les travaux qui leurs ont été demandés.

Depuis leur arrivée à Saint-Nazaire, ils n’ont pas de contrat de travail ni bulletins de salaire. Ils ont travaillé 56 heures / semaine et l’entreprise leur doit 8.000 € de salaires chacun. Pire, en février, ils ont été "virés" et menacés de mort lorsqu’ils ont exigé le respect de leurs droits.

Les responsables on les connaît

Cette nouvelle et dramatique situation sociale qui leur est imposée ne doit rien au hasard. C’est le résultat d’une organisation du travail basée sur le moins disant social qui place leurs organisateurs devant leurs responsabilités.

Ceux ci sont identifiés : AKER YARDS et FREESE.

Ils doivent payer les salaires dus sans attendre !

L’USM-CGT n’accepte, pas que s’érigent en mode de gestion des ressources humaines des pratiques mafieuses sur le site des chantiers AKER YARDS qui produisent des zones de non droit.

Les grèves des salariés grecs et polonais des entreprises sous-traitantes ELBE et VOS, méritent que soit prisent des dispositions d’urgence.

Les pouvoirs publics vont-ils laisser plus longtemps sévir des patrons hors la loi ?

Ces mêmes pouvoirs publics, qui n’hésitent pas une seule minute à envoyer les CRS lorsque des salariés se battent pour leurs revendications, vont-ils cautionner indéfiniment la direction du donneur d’ordre AKER YARDS ?

La solidarité s’impose

La grève de la faim décidée relève de l’engagement personnel des salariés.

Cet acte est d’une gravité extrême qui peut conduire à des points de non retour pour les êtres humains.

Les pouvoirs publics ne pourront pas, s’ils laissent la situation se dégrader, se réfugier derrière l’argument que la puissance publique ne négocie pas sous la pression d’une grève de la faim.

Ils connaissaient les éléments de ce dossier puisqu’ils ont été alertés par l’USM-CGT.

L’USM-CGT et le syndicat CGT d’AKER YARDS sont au côté des salariés en lutte présents dans les locaux municipaux de Saint-Nazaire, actuellement à la Maison des Sports. Dans la nuit de vendredi 14 mars, les 3 salariés ont décidé de quitter la Mairie, qu’ils occupaient, afin de permettre que l’acte citoyen qui doit se dérouler aujourd’hui 16 mars, se passe dans des conditions normales.

Cependant, l’USM-CGT indique que le respect des droits des salariés est un élément de la démocratie au même titre que le vote aux élections municipales.

En conséquence, l’engagement de l’USM-CGT est motivé par la solidarité et sa volonté de parvenir a un règlement du conflit car rien n’étouffera la voix des salariés en lutte. Celui-ci impose la satisfaction totale des légitimes revendications :

· Versement des salaires (8.000 € / salarié)

· Remise des bulletins de salaire en grec et en français

· Billet d’avion pour le retour en Grèce

C’est une question de justice sociale et de respect de la dignité humaine.

L’USM-CGT appelle la population

à soutenir les grévistes moralement et physiquement.

La présence physique matérialise la solidarité nécessaire à la victoire de cette lutte.

L’USM-CGT vous donne rendez-vous

lundi 17 mars à 17 h00 devant la Mairie de Saint-Nazaire

Des travailleurs grecs, victimes de patrons mafieux, sont en grève de la faim pour exiger le paiement de leurs salaires.

Le donneur d’ordre AKER YARDS, l’entreprise allemande FREESE (1er rang) et la société allemande ELBE (2ème rang), organisées en ce qui ressemble fortement à une "association de malfaiteurs" spécialisée en travail forcé et esclavage moderne, refusent de régler les sommes dues (8.000 euros par salarié).

Toutes les tentatives de négociation auprès des entreprises concernées et de la puissance publique se sont soldées par un échec.

Devant un tel blocage, les 3 salariés grecs ont décidé d’entamer une grève de la faim jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

Les sections nazairiennes du MRAP, ATTAC, le PCF et LABEL GAUCHE ont déjà répondu favorablement à l’appel de l’USM-CGT de se rassembler demain lundi à 17 heures devant la Mairie de St-Nazaire en soutien aux travailleurs grecs.

La suite sur www.usm.cgt.fr

Les salariés polonais attendent leurs salaires de février. Un autocar doit venir les chercher durant le week-end, mais ils refusaient hier de quitter Saint-Nazaire sans avoir été payés jusqu’à la fin de leur contrat.

Nouveau coup dur dans la sous-traitance

Trois salariés grecs non payés ont entamé une grève de la faim, hier. Dans le même temps,l’entreprise polonaise Vos déposait le bilan, laissant 48 salariés sans salaire.

Ils ont déposé trois matelats dans le hall d’accueil de la mairie. Pour y passer la nuit, où en tout cas alerter sur le sort. Trois salariés grecs, en conflit avec leur employeur, ont décidé, hier, de mener une grève de la faim. Ils attendent depuis un mois le paiement de leurs salaires de janvier et de février.

« Ils ont appris leur licenciement le 11 février alors qu’ils cherchaient à obtenir des bulletins de salaires », indique la CGT, qui a déjà alerté l’inspection du travail. Cette semaine, la direction d’Elbe, la société allemande qui employait les trois salariés grecs, a proposé le réglement des salaires. Une somme sans commune mesure avec le montant demandé par les salariés.

Hier, de nouvelles négociations semblaient sur le point d’aboutir. Les ouvriers grecs attendaient un engagement écrit du PDG d’Elbe. « Il a finalement décidé de ne pas payer. Les salariés pensent donc rester à la mairie », rapportait la CGT, vers 21 h.

Plus tôt, alors que la mairie tentait de trouver une solution de logement aux trois salariés, une deuxième vague d’ouvriers mécontents a convergé vers la mairie. 48 salariés de la société polonaise Vos ont appris, hier, la mise en liquidation de l’entreprise, en Pologne.

« Nous savions qu’il y avait des difficultés. Mardi, le patron est rentré en Pologne pour obtenir le versement de nos salaires. Nous n’avons toujours rien », expliquait un salarié. Les tuyauteurs et tireurs de câbles ont appris que leur employeur acheminait un car pour les ramener en Pologne. « Nous ne bougerons pas tant que nous n’aurons pas nos salaires », indiquaient-ils hier soir.

La société Technav, pour le compte de laquelle travaillait Vos, a pourtant débloqué une somme de 160 000 € devant servir au paiement des salaires. « L’argent n’a pas été reversé. Une solution pourrait être trouvée au plus tard lundi », espérait les responsables de la CGT.

Frédéric SALLE. Ouest-France

http://www.saint-nazaire.maville.co...

Navale : trois salariés grecs entament une grève de la faim
Trois salariés grecs ont entamé une grève de la faim pour obtenir leurs salaires impayés. Dans la même situation, 48 Polonais ont décidé hier de cesser le travail.
Nouvel épisode hier, de la triste série des salariés non payés chez des sous-traitants des Chantiers. Les trois peintres grecs de la société allemande Elbe ont entamé une grève de la faim dans le hall de l’hôtel de ville, pour obtenir les salaires impayés, soit l’équivalent de 8 000 € chacun. « Ils n’ont pas accepté d’être licenciés verbalement », souligne André Fadda de l’USM CGT.

Surtout, et c’est là le problème, les trois peintres n’avaient pas signé de contrat de travail, ni même obtenu de bulletin de salaire. Hier soir, malgré plusieurs tentatives de négociations, la situation restait bloquée.

Entreprise placée en liquidation

Ce nouvel avatar intervient alors que 48 employés Polonais de l’entreprise allemande VOS ont tout simplement cessé le travail hier midi. La société spécialisée dans la tuyauterie et l’électricité est sous-traitante de Cegelec Tecnav qui intervient aux chantiers Aker Yards. « Nous avons appris ce midi (hier, ndlr) par un avocat mandaté, que notre entreprise avait été placée en liquidation », explique Michal Kobielus, l’un des salariés. « Alors que nous attendions le versement de nos salaires ».

Régler le problème en France

Les employés attendent en fait les salaires de février et mars. Un bus fait actuellement route vers la France pour ramener tout ce petit monde en Pologne. Mais pas question de bouger : « Les gars veulent régler le problème ici, sur la base de la convention collective française », explique André Fadda. Tous se tournent maintenant vers le donneur d’ordre : « C’est dans la logique des choses », ajoute ce dernier, qui a obtenu du sous-préfet que les salariés ne soient pas expulsés des logements qu’ils occupent.

Nicolas Dahéron Presse-Océan

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