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« Charlie Hebdo » : Zineb El Rhazoui et son mari menacés de mort, des photos publiées
Publie le samedi 21 février 2015 par Open-PublishingUne journaliste de Charlie Hebdo menacée de mort. Alors que les appels au meurtre de Zineb El Rhazoui, collaboratrice à Charlie Hebdo, et de son mari, l’écrivain marocain Jaouad Benaissi, se multiplient sur Twitter, la Fédération internationale des journalistes, le Syndicat national des journalistes en France et le Syndicat national de la presse marocaine montent au créneau ce vendredi.
« Aujourd’hui, Zineb El Rhazoui et son mari sont visés. Les menaces sont accompagnées de la photo et d’informations sur le domicile et le lieu de travail de son mari, et diffusées sur le réseau social » Twitter, explique la Fédération internationale des journalistes (FIJ) dans un communiqué. « Les syndicats français, membres de la FIJ et de la FEJ [Fédération européenne des journalistes], appellent à la solidarité envers notre consoeur et son mari », ajoute le communiqué.
Son mari pas protégé
« Quelques semaines après la tuerie perpétrée à Paris contre l’équipe de Charlie Hebdo, et encore ce week-end après les attaques à Copenhague, ces appels au meurtre montrent que les inspirateurs de ces discours de haine n’ont pas désarmé », estime la FIJ. Pour sa part, le Syndicat National de la Presse Marocaine (SNPM), cité par le FIJ, « exprime sa solidarité avec Zineb El Rhazoui, et son mari, Jaouad Benaissi contre toutes menaces terroristes » et « considère que ces attaques sont dans le droit fil des actes barbares, perpétrés contre les journalistes de Charlie Hebdo ».
« Le SNPM demande aux autorités marocaines et françaises de mettre en oeuvre toutes les mesures pour assurer la protection de l’intégrité physique de la journaliste et de son mari, face à un vrai danger », conclut le communiqué. Zineb El Rhazoui, sociologue franco-marocaine des religions, actuellement en France, collabore à Charlie Hebdo. Elle bénéficie d’une protection policière, a-t-on appris de source proche du dossier. Les appels au meurtre visent aussi son mari, resté au Maroc et toujours pas protégé, alors que certains messages divulguent son lieu de travail, indique-t-on de même source.