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Cher amis nous deviendrons des islamo-gauchistes... Parole de messie, parole de Redecker

Publie le mardi 13 janvier 2009 par Open-Publishing
6 commentaires

Chers amis,

Cet article est à lire jusqu’au bout aucune ligne ne’st a epargner, ce sont les philosophes qui font la pensée de la France d’aujourd’hui.... a la fin j’espere que vous aurez le four rire que j’ais eu, on a le droit d’ecrire meme des grosses stupidités


La rue, la mosquée et la télévision

Le philosophe Robert Redeker juge que les manifestations contre l’offensive israélienne à Gaza du week-end dernier étaient loin d’être pacifistes.

De Robert redecker

Les rues de l’Europe - entre autres - résonnaient samedi 9 janvier d’une bien problématique colère. Londres, Rome, Paris, la minuscule ville d’Agen où, selon Le Post, une grande banderole hurlait « Nous sommes tous des Palestiniens » étaient de la partie, de même qu’Auch, Grenoble, etc. Ces manifestations importantes concernant ce qu’on appelle le « conflit israélo-palestinien » mettent en évidence deux phénomènes qu’il importe d’analyser. Le premier est une répétition, un feuilleton dont la gauche repasse à chaque fois le même épisode, le second est quelque chose d’inédit, source d’une angoissante question.

D’abord, ces défilés se sont produits comme une sorte de tromperie sur la marchandise. Comme à chaque fois, le pacifisme tel qu’il s’exprime dans la rue témoigne moins d’une volonté de paix que du désir du triomphe de l’un des camps, ici celui du Hamas. En réalité, tous les défilés pacifistes rendent visibles une prise de parti. Le Mouvement pour la paix, dans les années 1950, était actionné depuis Moscou. Il attaquait les États-Unis, vilipendait l’impérialisme, dépeçait le colonialisme, tout en protégeant le stalinisme, les camps, le goulag, l’exploitation éhontée des républiques sœurs, le totalitarisme.

Qui veut la paix ne manifeste pas en hissant haut les drapeaux et les banderoles d’un seul des belligérants. Les manifestations de samedi ont été recouvertes par une marée textile aux couleurs palestiniennes. De plus se mêlaient à la foule des oriflammes palestiniennes, les drapeaux verts de l’islam, rouges du PCF, de la LCR, rouge et noir des anarchistes, ceux bariolés de nombreux syndicats. L’autobaptisé « camp du progrès » est ici un drôle d’arc-en-ciel, plutôt sinistre quand on considère le passé criminel des différentes versions du communisme, les idées du Hamas et des islamistes. Sur des photos de la manifestation toulousaine, il a été possible de remarquer des pancartes affichant un signe égal (=) entre l’étoile de David et la croix gammée. Le mot « holocauste » a été employé pour caractériser les opérations israéliennes de Gaza. « Gaza génocide » a été scandé. Rien de pacifiste dans tous ces éléments, qui ne témoignent pas d’une volonté de paix mais d’une double volonté différente, même si elle est implicite : la victoire du Hamas, l’écrasement d’Israël. Si l’État hébreu croule un jour sous les bombes, ces manifestants d’aujourd’hui s’en scandaliseront-ils ? Peu probable.

Autrement dit, ces manifestations n’étaient pas des manifestations pacifistes, des manifestations de paix, mais des manifestations anti-israéliennes. Par suite, il faut les considérer comme un élément de la guerre, une prise de parti dans la guerre, un élément dans un rapport de force guerrier qui joue en faveur du Hamas. Ces manifestations sont un épisode de la guerre. Ce sont des manifestations au sein de la guerre.

Ensuite, ces manifestations, en France, se signalent par un trait nouveau, porteur d’un avenir inquiétant : elles sont issues de la rencontre de la télévision et de la mosquée. Chacun le sait : la télévision est le média chaud, hostile à la pensée élaborée, de l’émotion génératrice d’identification. Elle est souvent la seule culture des banlieues. Ici, nous avons affaire sur ce fond d’émotion à des processus d’identifications ethniques et religieuses. L’identification avec les émeutiers de la seconde intifada produisit, on s’en souvient, une grande vague d’antisémitisme dans les banlieues hexagonales. Aujourd’hui, les manifestations sont produites par l’identification non avec les victimes, dont on ne sait pas grand-chose, mais avec les images des victimes gazaouies telles que les télévisions les déversent sur l’opinion.

Insistons sur cette notion d’image objet de l’identification, ethnique et religieuse. La télévision est un média qui empêche de comprendre les tenants et les aboutissants ainsi que les contextes, d’une part parce qu’elle est le média de l’instant, qui retient le temps dans l’instant, qui concentre toute la charge émotionnelle sur l’instant de l’image, ensuite parce que la pression de l’Audimat exclut les longues et fastidieuses, antispectaculaires, explications indispensables pour se déprendre de l’identification, se déprendre afin de comprendre. La coloration islamique de ces manifestations, le contenu émotionnel des identifications à la source de ces manifestations attestent de l’influence de l’islam, de la mosquée. La majorité des manifestants s’est exprimée dans un horizon de solidarité musulmane. Le développement de l’islam en France n’est pas étranger au succès de ces manifestations. Nous sommes bien loin de Mai 68, qui réclamait la liberté, qui exaltait des valeurs incompatibles pour la plupart avec l’islam : hier, à des années-lumière de l’Odéon 1968, des barricades du Quartier latin, la rue française ressemblait à la rue du monde arabe en émoi, celle de l’Égypte par exemple, où d’ailleurs se déroulaient les mêmes manifestations, leurs clones, avec les mêmes drapeaux et les mêmes slogans.

Concluons. Le pacifisme ne sort pas de son impasse. Ici, il est en guerre contre Israël. Après avoir été pétainiste, il a longtemps été adossé au totalitarisme communiste ; aujourd’hui il est adossé à l’islamisme radical représenté par le Hamas.

Une question se pose : élément de la guerre au Proche-Orient, cette rencontre explosive entre la télévision et la mosquée est-elle l’acte de naissance d’une constellation destinée à durer, à peser dans l’avenir sur la vie politique française, sur de nombreux autres sujets, dont des sujets de société ? Le PCF, la LCR, le NPA, le Parti de gauche de Mélenchon lorgnent avec envie sur cet avenir qui pourrait être celui de l’islamo-gauchisme.

 http://www.lefigaro.fr/debats/2009/...

Messages

  • c’est quoi ce torchon ?, ah oui le figaro journal de droite
    il n’ya pas de quoi pondre une pendule parce que les manifestant se sont exprimés pour la solidarité avec le peuple palestinien
    j’ai été présente à la manifestation , il n’ya aucun heurts ni rien
    alors assez de propagande pro fachiste ...

  • Et il ose présenter ce torchon comme une analyse ! Lui, prof de philo ? On croit rêver ! Depuis quand un philosophe joue le rôle de procureur ? Son "discours" est exclusivement à charge. Une thèse pro-israélienne et point barre ! On cherchera vainement une quelconque antithèse et la synthèse.

    Pourquoi monsieur Redeker oublie-t-il de parler des manifs pro-israéliennes réclamant la destruction du Hamas ? Ce parti élu démocratiquement (faut-il le lui rappeler ?) par les Gazaouis.

    …"Qui veut la paix ne manifeste pas en hissant haut les drapeaux et les banderoles d’un seul des belligérants"…

    Pourtant sur les images télévisées de la manif sioniste de Marseille, je n’ai pas cru voir un seul drapeau palestinien et encore moins du Hamas.

    La mauvaise foi de ce triste sire est ici flagrante !

    Oui monsieur Redeker, les manifestations pacifistes pro-palestiniennes étaient aussi et surtout anti-israéliennes. À cela rien d’étonnant, comment pourrait-on soutenir encore cet État colonialiste et raciste, à moins de l’être soi-même.

    Comment peut-on soutenir un État qui depuis 40 ans, emprisonne, torture, massacre vieillards, femmes et enfants, après leur avoir voler leurs terres, allant même jusqu’à arracher leurs oliviers ?

    Pourquoi monsieur Redeker et les sionistes en général ne disent pas que les militants du Hamas envoient leurs roquettes sur les villes et les villages dont les palestiniens ont été expulsés manu militari ?

    Effectivement, Tsahal est sorti depuis trois ans de la bande de Gaza. Mais comment peut-on soutenir un État qui, malgré les dizaines de résolutions de l’ONU, continue à enfermer un peuple derrière des barbelés et des check-points, tels des animaux dans un zoo. Pas d’espace aérien, ni même maritime.

    Ce blocus est, monsieur Redeker, ni plus ni moins qu’un crime contre l’humanité.

    • Quand des centaines de tonnes de bombes écrasent une bande de terre, tuent plus près de 1000 personnes, dont un tiers sont des enfants, REDEKER agite dans le Figaro le spectre de la destruction d’Israël.

      Quand un détraqué isolé et identifié menace REDEKER sur Internet, il hurle au complot islamiste, la France sioniste s’embrase, la DST détache des agents pour protéger en permanence le prof de philo. Celui-ci ne sort plus sans un appareil émetteur accroché à la ceinture, son adresse est tenue secrète, il est affecté au CNRS (sans avoir les compétences requises).

      LA TROUILLE DE SA VIE, DU GRAND GUIGNOL, DE LA PROMO.

      C’est tout.

    • On retrouve ce même genre de prose sur riposte laïque dans un en vrai délire anti-arabe en ce moment .

      Lorsque l’on écrit qu’en tant que laÏque et athée on est pas sur les mêmes concepts ,c’est l’anti-communiste viscéral qui ressort comme par magie !

  • Ben oui il sait pas ce que c’est la solidarité aux luttes anti-impérialistes ou anti-colonialistes ni que c’est pas la droite qui s’en est généralement occupée :)