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Chérèque le fossoyeur…

Publie le mardi 26 octobre 2010 par Open-Publishing
4 commentaires

… du mouvement social. Ce qui ne surprendra personne.

par Bernard Langlois

Le Schtroumpf jaune, fidèle à sa réputation, a profité de son passage d’hier soir sur France 2 pour enterrer le mouvement contre la « réforme » des retraites. En proposant au patronat « une négociation sur l’emploi des jeunes et des seniors », le grand chef à plumes de la CFDT a, de fait, pris acte de l’inéluctabilité de la loi qui sera votée demain par les députés, nonobstant une mobilisation sociale toujours impressionnante et un soutien de l’opinion qui ne se dément pas.

Mme Parisot, présente sur le plateau, a évidemment sauté sur l’occasion, saluant « le retour à la raison » et se félicitant « qu’on passe enfin à autre chose ».

Le troisième larron, le chevelu de la CGT, se contentant de se tortiller sur sa chaise, ravi que le compère de la centrale concurrente accepte encore une fois de se charger du sale boulot.

Et chacun, comme d’hab’, dans le cercle de la raison politico-médiatique, de saluer le réalisme et le sens des responsabilités de nos grands féodaux syndicaux, capables à la fois de donner le change à leurs troupes et de les trahir en douce, en parfaite complicité avec le gouvernement et le patronat.

E finita la commedia.

http://www.politis.fr/Chereque-le-fossoyeur,11941.html

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Messages

  • Sauf que pour que le fossoyeur travaille, il lui faut un cadavre et nous ne sommes pas morts !

    Le scénario est bien écrit : enfumer, répéter que c’est fini, s’appuyer sur les médias, les "patrons"des syndicats", partenaires (sic) sociaux et surtout désespérer la rue !!!

    Mais rien n’est perdu !

  • le "benêt" a peur de ne plus manger à l’ELYSEE. Cà alors !!!!!!!!!

  • L’émission Mots croisés a bien résumé la situation.

    D’un côté Chéréque et Thibault, de l’autre Parisot et Estrosi.
    La loi va être votée, et le Medef repointe son nez après avoir laissé le gouvernement faire le sale boulot souhaité par ce même Medef.

    Chéréque monopolise la parole syndicale, Thibaut est quelque peu éffacé.

    Et tout cela se conclu par la proposition de Chéréque d’ouvrir des discussions avec le Medef sur l’emploi des jeunes et des « seniors », Parisot accepte avec enthousiasme, puisque cela signifie en clair l’acceptation de la part de Chéréque que la loi est passée et que maintenant vient le temps de la discussion.

    Discussion cynique sur quoi ? Sur l’aggravation de la situation des jeunes et des « seniors » amplifiée par la réforme des retraites.

    Chéréque reprend la main….de Parisot et Thibault ne dit mot….C’est çà les partenaires sociaux.

    Suivre les directions syndicales ??? Jusqu’où ??? Monsieur Mélenchon

    Seul petit rayon de contestation et de fraicheur dans ce débat conventionnel, la représentante de L’UNL Juliane Charton, qui sera immédiatement taclée par Malek Boutih du PS, taxant les jeunes d’avoir un discours d’adulte, en clair qu’ils arrêtent de se mêler des affaires des « grands », et de conclure qu’il faudrait que le PS travaille à son projet « alternatif » avant 2012.

    Le PS n’a de cesse de crier haut et fort qu’il est un parti de gouvernement ( pour expliquer son « réalisme ») mais cela fait 10 ans que le PS ne cesse de proclamer qu’il travaille à son projet…

    Ce qui revient à dire : nous ne sommes pas prêts à gouverner, nous ne sommes pas prés de gouverner.
    Pour un parti vieux de plus d’un siècle, c’est affligeant de ne pas savoir ce qui est bon pour la classe ouvrière.

    • Dans "infos rapides de la CFDT n°51 du 22 octobre 2010, il est signifié que les votes qui ne seraient pas organisés à "bulletin secret" et les actions qui seraient menées en dehors du "respect des biens et des personnes" (remarquer l’ordre d’importance) "doivent permettre d’encadrer les initiatives en évitant radicalité et débordements. Ils sont, le cas échéant des supports pour expliquer pourquoi on n’y est pas."
      Suivent des considérations sur la stratégie défendue par la FSU et Solidaires des "grèves reconductibles est mise en échec" parce que CFTC, UNSA et CFDT jugent qu’il y a eu baisse de la mobilisation le 19 octobre...
      Le vote de la loi nous mettra "dans une autre configuration" car il ne saurait y avoir "ni contestation de la légitimité parlementaire" ni "affrontement " avec le Président de la République...
      Qui va s’en étonner ? Il y a aussi l’appel du pied pour une "négociation" avec le MEDEF sur l’emploi des jeunes qui s’est concrétisé hier dans l’émission télévisée de F2 "Mots Croisés."