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Chômage, dividendes et Constitution d’origine citoyenne

Publie le mercredi 17 mai 2006 par Open-Publishing
24 commentaires

de Étienne Chouard

Bonjour mes amis :o)

Je viens de publier sur mon blog un long papier intitulé "Chômage, dividendes et Constitution d’origine citoyenne" (résumé et adresses à la fin de ce billet), et j’aimerais connaître vos réactions, compléments ou corrections.

Par ailleurs, pour élargir le champ des contradicteurs possibles ("de la discussion jaillit la lumière"), j’ai aussi publié ce texte sur Agoravox et là, ça a bien fonctionné : des gens avec qui j’ai peu l’habitude de croiser le fer, des gens un peu plus... directs on va dire..., se sont opposés à mes idées dès le premier jour et ça va sûrement vous intéresser :o)

Si vous avez des idées d’autres forums que cette thèse intéresserait (le thème du poison de la rente comme explication centrale du chômage et de la Constitution d’origine citoyenne comme seule issue durable viable), passez-leur le lien s’il vous plaît, et dites-moi si une conversation intéressante s’y développe, s’il vous voulez bien.

Il me semble que ce serait bien d’aller proposer cette thèse sur les forums plutôt favorables au dogme néolibéral, pour chercher une réfutation solide (si elle existe), ce qui nous aidera sans doute, finalement, à renforcer notre position (un peu comme, dans le débat référendaire, l’opposition ouiiste nous a forcés à devenir irréfutables).

Rendez-vous, donc, sur ces deux lieux de débat, si vous voulez bien : je crois que la thèse est importante et centrale et que les objections méritent d’être soigneusement réfutées.

Amicalement.

Étienne.
http://etienne.chouard.free.fr/forum/

Résumé :

Le chômage paraît invincible, il paraît "qu’on a tout essayé"...

Et pourtant, il existe une cause plausible, probable même, puissante, qui n’est pas du tout approfondie par nos meilleurs éditorialistes, ni par les experts patentés.

Cette cause a pourtant été repérée, analysée, et fortement dénoncée par les plus grands économistes du XXe siècle, dont Keynes : l’économie souffre du poison de la rente, c’est-à-dire des prélèvements des oisifs (les actionnaires) sur la richesse créée par les actifs (et pas seulement par les salariés).

1. Cet article cherche d’abord à chiffrer le prélèvement des dividendes sur les richesses créées en France.

Et les rouages juridiques qui permettent ce prélèvement sont à chercher dans la Constitution, texte suprême, qui donne une prééminence sacrée au droit de propriété, et ignore la reconnaissance au mérite de travailler.

Malgré deux cents ans de pratique, on a du mal à s’habituer à ce coup de force d’un petit groupe d’hommes sur les autres, et le corps social continue à résister à cette injustice flagrante.

2. Cet article cherche donc, ensuite, à identifier les verrous juridiques qui condamnent les salariés à l’impuissance face à ce qui fait penser à un racket des actionnaires.

La seule vraie solution durable contre le chômage de masse semble être, donc, pour les citoyens, d’écrire eux-mêmes une Constitution qui imposerait la démocratie dans l’entreprise, rendant enfin possible une juste répartition des richesses.

Pour qu’elle soit honnête, il est essentiel que cette Constitution ne soit pas écrite par des parlementaires, car ces citoyens-là sont juges et parties dans le processus constituant.

Il me semble que, pour les syndicats, pour les militants, et pour tous les démocrates, en fait, cette lutte institutionnelle devrait être prioritaire sur toutes les autres.

(...) Suite sur le blog du père Chouard ;o) :
 http://etienne.chouard.free.fr/Euro...

Suite sur Agoravox :
 http://www.agoravox.fr/article.php3...

Messages

  • Cher Etienne

    Je pense que tu as raison de multiplier tes antennes. On ne sera jamais trop nombreux pour s’agiter les neurones autour du sujet passablement coton que tu soulèves.

    Tiens, une suggestion : En tant qu’initiateur du projet de 6ème République, Arnaud Montebourg pourraît être intéressé.

    Et si tu lui en parlais directement ? : amontebourg@assemblee-nationale.fr

    Cordialement

    Flash 12

  • Cher Etienne,

    Je viens de lire votre analyse et je la trouve passionnante. Et très juste.

    J’aime bien aussi la façon dont vous nous la jouez modeste ("j’aimerais avoir vos réactions, compléments ou corrections sur l’affirmation suivante...")

    Les néolibéraux d’Agoravox sont tombés pile poil dans le panneau, au point que leurs "réactions, compléments ou corrections" sont presque plus instructifs que votre article ! Instructifs en ce qu’ils révèlent le désarroi des tenants de cette idéologie sectaire quand on met le doigt sur les grosses ficelles qu’ils voudraient dissimuler. J’en ris encore.

    Merci pour cette remarquable démonstration.

    Le Yéti (en train de s’attaquer aux banques - article en cours de rédaction)

    • "il est important que cette constitution ne soit pas écrite par des parlementaires qui sont juges et parties"adepte du tous pourris ?un certain nombre de parlementaires se comportent en citoyens responsables et combatifs,faut les virer aussi ?
      Autant la démarche d’une nouvelle république est interressante,autant il y a des choses qui passent mal,parce qu’il faudra obigatoirement élirent des représentants et si la premiére vision que l’on a d’eux c’est la défiance ça pose probléme.
      Je comprend que la nouvelle constitution doit être élaborée par les citoyens,mais un moment il faudra bien élire des députés.
      Jean Claude des Landes

  • Michel Husson
    Contre le chômage : les sept travaux d’Hercule

    in Fondation Copernic, Propositions pour sortir du libéralisme, Editions Syllepse, 2006.

    Contre le chômage, on n’a pas tout essayé. En réalité, on sait ce qu’il faudrait faire : modifier la répartition du revenu pour obtenir une croissance socialement utile fondée sur la satisfaction des besoins sociaux et utiliser les gains de productivité pour réduire le temps de travail et avancer vers une société du temps libre. La période de l’embellie (1997-2001) a montré qu’il existait des marges de manoeuvre considérables que le social-libéralisme a refusé d’exploiter pleinement. Cette brève présentation a pour objet de présenter quelques axes de propositions, d’analyses et de débats en cours sur la lutte contre le chômage.

    la suite ici : http://hussonet.free.fr/copppelc.pdf

  • Le terme de rente n’est pas adéquat :

    1. Une rente est versée quoiqu’il arrive. Une entreprise peut cesser son activité : elle licencie au passage ses salariés. Plus de salaires, plus de "rente", mais surtout plus de PLUS-VALUE.
    2. Le travail des salariés vise à la rémunération des actionnaires au prorata du capital qu’ils détiennent. Il s’agit d’extorsion de la plus-value, analysée par Marx bien avant Keynes.

  • Une lutte épique sur Agoravox : Etienne Chouard face à une horde de néolibéraux écumants. 195 réactions à son article, dont 95 % d’hostiles ! Notre valeureux parapentiste vient de faire voler leurs certitudes niaises en éclats. Il a besoin de votre aide.

    Volez à son secours, pilier(e)s du Fou de Bassan !

    Le Yéti

    • En effet Le Yéti, çà prend aux tripes mais faut y aller.

      Allé les enfants rendez-vous sur Agoravox !

      Merci pour le coup de gourdin.

      Ce que dénonce, défend et propose Étienne Chouard est à mettre réellement en pratique.

      Merci M.Chouard

      Esteban

    • Bon,ben....je suis allé sur agoravox,j’ai lu et j’ai rigolé.Parce que les "arguments"devellopé par un certain type dont le nom m’échape totalement mais qui revient souvent,son nom m’a tellement marqué que je ne m’en souvient plus,les "arguments" donc de cet individu,relevent plus du fantasme et de la sacro-sainte "propriété privé des moyens de productions"et de l’interdiction aux salariés de venir mettre leur nez dans la gestion,que du raisonnement économique.Il est même des réflexion qui ferait peur à leurs alliés tellement elles les découvrent !
      Quant au mot"humanisme" et "humanité" je crois que cela à un sens qui lui echappe totalement(il était absent le jour de la distribution).
      Venons en à mon propos:E.Chouard perd son temps a discuter avec eux,ceux çi veulent détruire et non construire,je trouve qu’il est totalement inutile de perdre son temps à leur répondre."ils" font preuve de la même arrogance,suffisance que pour le TCE,on y retrouve les mêmes refrains.
      Et ce n’est pas une horde,ils sont quatres et devant le style d’écriture peut être moins,mais ce sont des nuisibles,parce qu’ils ont réussit à devier du sujet,de la construction demandée par Etinne Chouard,et à la détourner de son objectif premier.
      Nous avons à construire et l’avis des ultras libéraux a-t-il un intérêt,alors que nous connaissons depuis longtemps leur position ?
      Je crois que la réponse est dans la question.
      Jean Claude des Landes

    • Ouais mais il n’y a pas 95% de gens hostiles à Etienne sur la file d’Agora initiée par notre ami, mais 3 ou 4 personnes qui attaquent en boucle et defendent féroces leur magot . D’ailleurs l’article est apprécié par 6O% des personnes qui passent là (ça doit être l’evolution post 29 Mai qui continue....sourires...).

      Par ailleurs, je sais que notre ami Etienne ne peut faire ce qu’on appelle des attaques personelles mais, en attendant, je pense que ce qui construit l’agressivité sous-jacente d’une partie de ses contradicteurs est l’interet personnel. Ce qui rend féroce est également là. Evacuer du débat l’aspect personnel appauvrit un peu la comprehension du débat.

      Copas

  • Je ne vais pas m’engager sur le fond de l’article, mais je tiens à faire remarquer qu’une "Constitution écrite par les citoyens", ça ne veut rien dire. C’est le type même d’expression démagogique qui devrait être évitée dans n’importe quel article sérieux. De quels citoyens on parle ? Tous ? Même dans les référendums, où il ne s’agit que de répondre par "oui" ou par "non", on n’a jamais entendu parler d’un résultat unanime (dans un régime démocratique, en tout cas). Alors, pour écrire une Constitution... Une majorité de citoyens, alors ? Mais comment feraient-ils pour élaborer ensemble une Constitution, texte long et technique, sans avoir recours à des représentants ? Sans parler du fait que le moindre alinéa pourrait donner lieu à des divisions au sein de cette majorité de citoyens, qui cesserait alors d’être une majorité.

    Bref, de façon générale, quand quelqu’un emploie l’expression "écrit par des citoyens", ce qu’il veut vraiment dire, c’est "écrit par des citoyens qui pensent exactement la même chose que moi".

    Romain

    • Oui juste....

      Toutefois, des médiations sont possibles pour faire participer le plus possible de citoyens dans l’élaboration d’une constitution....

      Les outils ne sont plus les mêmes qu’il y a quelques dizaines d’années (et même qu’il y a quelques années) et permettent une plus grande intervention, à condition de ne pas dériver vers des logiques jargonantes (le côté vérolé du TCE était celui-là aussi : une malhonnêteté dans le texte construit sur un nuage de fumée jargonante dissimulant les veritables dispositions dans una langage apparemment incompréhensible)...

      Le net (+ l’electrification...non je rigole...) permet de serieux progrès dans la participation d’une partie des populations et surtout dans l’organisation du débat.

      Mais ça ne sera toujours pas LA population qui écrit la constitution.... J’ai souligné l’aspect jargon pour souligner son aspect devastateur dans la désappropriation des populations des règles qui lui sont imposées.

      Pour Etienne, si il passe par là, voir l’essai, même si il est mit dans un petit coin subalterne du fonctionement de nos institutions, de simplification des langages administratifs ici :

      http://www.service-public.fr/accueil/cosla_petit_decodeur.html

      Evidemment cette entreprise est limitée et limitante afin qu’elle n’empiète pas sur la relation entre démocratie et les jargons legislatifs, juridiques, sociaux et économiques.... Mais , à bien y regarder, et, à chaque fois qu’on écrit un texte de proposition, une fois qu’on a construit la logique du texte on devrait se demander si il est possible de la traduire en Français...(pas en académicianisme mais dans cette langue comprise generalement par sa population). de chercher à lui donner limpidité et clarté sans perdre du sens.

      Cette logique de déjargonisation aiderait certainement à l’appropriation large en évitant une simplification transformée en vulgarisation caricaturée . Surtout celà permettrait un elargissement du débat à beaucoup d’autres.

      Mais ça ne sera toujours pas LA population mais ces traveaux permettraient certainement d’aider au passage à l’étape suivante, l’election d’une assemblée élue à la proportionnelle integrale chargée d’essayer d’écrire des règles claires, simples, efficaces, protectrices des libertés des citoyens.

      Vote constitutionelle , puis referendums....

      Copas

    • Je suis d’accord pour dire que les outils permettant la participation citoyenne sont bien plus développés qu’il y a dix ans. MAIS il ne faut, à mon sens, pas exagérer le pouvoir démocratique du Net. Tout le monde, même maintenant, ne dispose pas d’un accès régulier à Internet. Pour citer un moulin à paroles célèbre, c’est la "fracture numérique". Les plus pauvres ne bénéficient pas des nouvelles technologies autant que les classes plus aisées.

  • Merci, les poteaux (mâles ou femelles) ! Suis allé sur Agoravox et j’ai vu que vous aviez répondu présents à votre façon (tonitruante), en volant au secours de notre cher père Chouard (qui, c’est vrai, se défend aussi très bien tout seul, le bougre !)

    Bon, il est temps de se rentrer au chaud chez nous, vous ne croyez-pas ? Que diriez-vous, avant d’aller dormir, d’un petit verre de gamay rouge 2005 de chez Réthoré Davy ?

    Santé !

    Le Yéti

    • J’ai le gosier craquelé comme la terre en fin Juillet....

      Ahhhhh....

      Copas

    • Merci beaucoup, Copas et tous les vous autres :o)

      On est plus forts ensemble, c’est une évidence lumineuse, et je suis sidéré de la colère que suscite le mot ’solidarité’ chez les néolibs (auxquels on n’a pas vraiment l’habitude de se frotter directement, et c’est peut-être regretable, non ?), je me demande comment ils sont câblés, vraiment. Je n’arrive pas à croire qu’ils soient profondément méchants. Alors, c’est un mystère.

      Qui est-ce qui disait, déjà, que ’personne n’est méchant’ ? Je vieillis, j’ai oublié :o(

      Encore merci d’être vous, comme ça, ne changez rien :o)

      Amicalement.

      Étienne.

      PS : merci à Roberto qui a manifestement réussi à régler mon pb d’accès au site, alors qu’il doit avoir bien d’autres chats à fouetter.

  • Bonjour, c’est le Yéti. La nuit a été bonne ? Je vous livre un extrait d’un courrier d’Etienne Chouard que je viens de recevoir. Il s’adresse à Bellaciao et à ses volatiles :

    C’est vraiment sympa de voir tous les copains rappliquer... Ça ressemble à
    la cavalerie qui vient, au dernier moment, sauver le fort assiégé... :o)

    J’aurais voulu leur dire le chaud que ça m’a fait de les voir là et les
    remercier pour la gentillesse de leurs messages sur Bellaciao, mais le fichu
    logiciel de Bellaciao recommence à me refuser tout acte d’écriture : j’arrive
    à lire, mais dès que je veux écrire, j’ai une page blanche qui me propose
    d’envoyer un mail au webmestre ou de retourner au site...

    C’est affreusement frustrant...

    S’il te plaît transmets-leur mon amitié et propose-leur de causer un peu via
    mon blog.

    PS : il souhaiterait contacter directement Copas mais n’a pas ses coordonnées.

  • Si vous voulez connaître les ravages des mesures anti-sociales dans ce pays, comme le CNE par exemple, vous pouvez visiter mon blog et lire l’article "CPE, l’action continue... Coup de gueule d’un militant !", au lien suivant :
    http://nicolaslepharaon.skyblog.com/2.html
    Bonne à vous et merci d’avance.

  • Bonjour à tout le monde,

    C’est vrai qu’une constitution écrite par les citoyens seraient innovant
    Les citoyens l’ecrivent sérieusement et on la propose à des politiques et on vote pour celui ou celle qui est capable de la défendre et l’appliquer, l’inverse quoi, et on n’a plus besoin d’attendre un programme hypothétique... Formidable comme on dit : "on n’est jamais mieux servi que par soi-même

    Nicole

  • On a beau faire tous les discours désirés, notemment sur une meilleure imposition, un meilleur contrôle des agissements des entreprises, restera toujours la question du pouvoir dans les plus grands centres de création de richesses que sont les entreprises.

    Les entreprises, pour la plupart d’entre elles, ne sont pas démocratiques. Elles sont même l’inverse de la démocratie, c’est à dire "anti-democratiques", qu’elles soient d’état ou privées...

    Bien sûr que dans un état démocratique les entreprises d’état ont plus à voir avec la démocratie que les entreprises privées dans la mesure où, très indirectement, une volonté démocratique s’y exprime mais nous sommes très loin du compte des droits du citoyen dans ces bunkers au milieu de la société. Toutefois, cette indirection de la volonté populaire est préférable, dans les grands secteurs stratégiques de nos sociétés, aux sociétés par actions.

    Quiconque a travaillé dans des entreprises privées ou publiques sait de quoi je parle : Le citoyen n’est plus citoyen quand il pousse la porte d’une entreprise, il devient un sujet , un subordonné, il n’a plus liberté d’expression, liberté de la presse, liberté de se vêtir et de se comporter, il n’a plus possibilité d’influer democratiquement et par l’interieur sur l’organisation dans lequel il passe les plus beaux de ses jours et qui lui est indispensable pour survivre materiellement.

    Les contradicteurs d’Etienne sur AgoraVox (du moins pour deux d’entre eux très virulents) estiment intangibles leurs droits de propriété sur les actions qu’ils ont (n’en voyant que la contre-partie financière) et hurlent en disant que ça ne concerne personne "leurs" droits sur ces titres (les droits à exploitation des autres que sont les actions)....

    En fait ils sont comme l’étaient les feodaux quand ils estimaient que des territoires leur appartenaient d’une façon intangibles, avec les êtres humains y habitant. Le mode de domination était certes different, mais non le sentiment de propriété : "C’est à moi : terres, biens et êtres humains !"...

    Le cri a certes changé : "Vous n’avez qu’à aller ailleurs et ne pas essayer de nous contester nos biens !" Alors qu’avant c’était même l’interdiction d’avoir droit d’aller ailleurs qui prévallait.

    Mais ils savent que, de ce point de vue, il n’y a pas d’ailleurs, ou bien peu....
    Leur discours est donc théorique et dés qu’on gratte un peu on trouve le capitalisme au centre de processus corruptifs d’immense violence incluant travail forcé (de certains entreprises en Birmanie par exemple), menaces sur les villes par des produits dangereux manipulés en bordure de la 4eme ville de France, de petroliers aux pavillons fantomes mais aux donneurs d’ordre bien indentifiés, et il est très clair que si les salariés pouvaient aller voir ailleurs si l’herbe est meilleure et le faisaient réellement en masse, nos apôtres des libertés deviendraient d’un coup d’une ferocité sans égale pour obliger les vadrouilleurs en liberté à courber le front et se soumettre à nouveau .

    La plupart des entreprises, parcequ’elles sont anti-democratiques, et fonctionent sur des systèmes pyramideaux qui caporalisent les hommes et les femmes, sont des vecteurs permanents d’instabilité et de fragilisation des principes et institutions démocratiques existant hors des murs des entreprises.
    Leurs puissances financières constituent des reseaux d’entre-gens corruptifs pour plier la société et l’état à leurs désirs et volontés. Elles se payent leurs ministères de la propagande du haut de hauts-parleurs sortant d’une relation égale, par la seule grace de la puissance financière.
    Elles minent sans cesse les démocraties quand celles-ci ne leur servent pas couverts et gites de façon bénéfiques pour elles. De la corruption basse et ce sont des scandales traditionnels de politiciens verolés et corrompus, jusqu’au dechainement de violence fasciste quand elles se croient menacées et on a Pinochet, Hitler, Mussolini, Franco, les colonels grecs, la dictature portugaise, les généreaux argentins, l’écrasement de la démocratie uruguyaine, etc...Une litanie de crimes d’une puissance gigantesque qui fait passer les gâtes-sauces (imitateurs des ordres violents d’un capitalisme fascisant) des dictatures staliniennes pour des petits bras.

    Cette volonté de plus en plus puissante de groupes geants à travers la planête a accouché progressivement d’une ideologie de dépassement de la démocratie, même formelle , alors que celle-ci semblait être devenue préalablement du domaine d’un consensus paternaliste :

    ".../...Le Monde est maintenant plus sophistiqué et plus préparé à accepter un Gouvernement Mondial. La Souveraineté Supra-Nationale d’une Elite intellectuelle et de banquiers est sûrement préférable au principe d’Autodétermination Nationale des peuples, pratiquée tout au long de ces derniers siècles.../..." David Rockfeller en 1991 dans un discours devant la Commission Trilatérale

    (Notez bien la date de la déclaration.... Quelque part, je lis celà comme : Les concessions démocratiques aux populations, même formelles, ne nous sont plus necessaires, maintenant que les pays de l’Est ont sombré...)

    David Rockfeller en 1999 à la presse :
    ".../...Quelque chose doit remplacer les gouvernements et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire.../..."

    C’est dit.....

    Et ils ont, je pense, les yeux plus gros que le ventre....

    Je tenais à faire cette reflexion périferique au débat propulsé par Etienne.

    Copas

    • Chers potes,

      j’arrive toujours en retard aux réunions, mais je n’en repars jamais en avance non plus...

       "Donc c’est ici que vous vous retirez, après vos frasqies sur agoravox ?"

       "ouais, et alors, t’es qui , toi pour causer à nous com’çà ?

      j’suis le (x+1)ème passager du site , et ça s’arrose : j’ai un bout de teille...

       "STLOEUPP !"

       "1991"...

       "fais voir !...c’est un bon cru, en effet : Guerre du Golfe !... J’y étais, embarqué pour cette saloperie de société pétrolière dont le PDG ose dire à ses marins : " c’est les patrons qui prennent les risques, alors , si vous voulez prendre notre oseil faudra aussi prendre des risques"...Quand j’ai débarqué, dans la vedette qui nous ramenait vers Dubaï, y avait 3 cadavres, trois , et un grand silence de la soi disant assurance que notre cher patron prétendait payer...Il faut dire que les marins n’étaient pas des citoyens d’un Etat de droit : heureusement que les "Etats voyous" existent et que la liberté préfère naviguer sous pavillon de complaisance"

       "je bois à la santé de la veuve et de l’orphelin et je prie pour l’ame de Monsieur Michelin ."