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"Citoyenne présidente" on attend votre réponse concernant Marina Petrella et la demande de Duflot
Publie le jeudi 12 juin 2008 par Open-Publishing6 commentaires
Commentaire de RBBR : Merci RBBR de ce commentaire : Frère humains qui après nous vivez.....
Il n’y a pas, dans la vie, de « demandes naïves » !
IL N’ Y A QUE DES DEMANDES !!
Et, à une *demande*, on se doit de répondre !!!
ATTENDONS LA RÉPONSE !
Et, pour l’heure, remercions Cécile Duflot POUR CET ACTE !!!!
RBBR
Lettre ouverte à Carla Bruni-Sarkozy
Cécile Duflot : "il faut faire annuler le décret et abandonner la procédure d’extradition concernant Marina Petrella"
Madame Carla Bruni-Sarkozy, Au cours des derniers mois, j’ai été attentive à vos interventions régulières. Je respecte votre volonté de prendre part à l’activité démocratique de notre pays, d’assumer votre statut en engageant une voix personnelle dans les débats qui vous touchent, donnant ainsi un sens personnel au rôle de représentation qui vous incombe. C’est à ce souci d’expression que je fais confiance en m’adressant à vous aujourd’hui.
Je vous écris ainsi pour vous parler d’un triste événement de notre actualité, dont vous avez sans aucun doute connaissance. À l’heure où vous lisez cette lettre, Marina Petrella, réfugiée italienne en France, ancienne activiste des Brigades Rouges, risque d’être extradée d’un moment à l’autre. Son histoire et son passé appartiennent au pays de vos origines, de votre famille et de votre enfance. Ils renvoient à des pages qui ne sont les plus glorieuses, vous ne l’ignorez pas, ni de l’Italie, ni de l’engagement militant. Pour ma part, militante écologiste et non-violente, je ne partage des actions passées de Marina ni l’objectif, l’établissement d’une dictature du prolétariat, ni les moyens, le recours à la force et à la brutalité plutôt qu’aux mots et à la capacité de convaincre.
Pour autant, sans nier les déchirements que cette histoire a provoqués dans votre pays, nous savons que faire justice, parfois, c’est assumer une forme de pardon. Marina a déjà subi une peine, celle de l’exil, depuis plus de 15 ans en France. Cet exil a bénéficié d’une procédure d’asile de la part de notre pays, garanti par la parole de l’État français. Cet accueil national ne fut pas l’apanage d’un camp politique, mais un engagement confirmé par les gouvernements de tous bords, depuis Pierre Mauroy jusqu’à Lionel Jospin, en passant par Jacques Chirac et Alain Juppé. Cette parole, nous en sommes tous responsables, aujourd’hui encore, et revenir sur elle, c’est renier un engagement démocratique.
Je ne souhaite pas entrer ici dans un discours général ou dans une profession de foi politique, sur lesquels nous pourrions ou non nous accorder, mais me pencher sur un cas particulier, celui d’une vie. Je ne connais pas personnellement Marina Petrella, mais je connais son histoire. Elle est d’abord celle d’une femme, pour laquelle nous avons été nombreux à nous mobiliser. Cette femme ne bénéficie aujourd’hui ni de la clémence des juges, ni de l’appui des célébrités. Elle est en France un visage anonyme, parmi d’autres. Elle a donné naissance à son premier enfant en prison. Elle est arrivée seule dans notre pays. Elle a rompu avec son passé, son histoire, et a choisi de vivre au milieu de toutes et tous, laissant derrière elle son militantisme. Elle s’est consacrée à son métier d’assistance sociale, et à l’éducation de ses enfants. Sa première fille est née en Italie, mais sa deuxième sur le sol français. Elle a aujourd’hui dix ans, et si le décret signé par le Premier Ministre est confirmé, elle grandira sans sa mère.
Par ailleurs, Marina Petrella est aujourd’hui dans un état de santé qui s’est gravement détérioré. Brisée par les premiers mois de détention, elle peine à s’alimenter. Vos deux pays sont deux démocraties : à l’heure de signer leur accord d’extradition, ils ont prévu une clause, dite clause humanitaire. Celle-ci prévoit qu’il est justice de renoncer à l’extradition d’une personne souffrante et malade. Ne pas la respecter serait bafouer un droit humain, à l’heure où nous continuons à aspirer à en être la patrie et le modèle.
L’histoire du droit et de la justice a vu s’inventer, se justifier et se pratiquer la prescription, le droit au pardon et le droit de grâce. Elle a pris conscience et acte de cette nécessité selon laquelle, quelle que soit l’indignation que peuvent susciter chez tous certains crimes, lorsqu’un quart de siècle s’est écoulé, on peut laisser reposer le passé dans l’Histoire et la mémoire.
C’est parce que je vous crois capable d’entendre et de comprendre cet appel au secours que je vous l’adresse pour une autre. J’implique ma voix au nom d’une sensibilité humanitaire, d’une volonté de respect des droits de l’homme et du droit à tourner la page. Parce que ce passé ne vous inspire aucune sympathie et parce que vous avez déjà affirmé votre engagement humaniste, votre intervention aura la légitimité nécessaire. Je me permets de vous le demander au nom de toutes celles et ceux qui dans leur vie ont eu besoin d’une seconde chance : il faut faire annuler le décret et abandonner la procédure d’extradition concernant Marina Petrella.
Je vous prie d’agréer Madame l’expression de mes salutations respectueuses
Cécile Duflot
Messages
1. "Citoyenne présidente" on attend votre réponse concernant Marina Petrella et la demande de Duflot, 12 juin 2008, 23:54
pour le titre de cet article ni citoyenne (pas inscrite sur les listes electorales) ni présidente (pas élue par le peuple) elle ne représente qu’elle même !!!
pour le reste ok mais attendons ??
1. "Citoyenne présidente" on attend votre réponse concernant Marina Petrella et la demande de Duflot, 13 juin 2008, 00:22, par frères humains qui après nous vivez
J’aurais pu écrire camarade maréchale. ’femme de maréchale’
mais nous y voilà
Maréchal nous voilà peut il être pris dans un autre sens que sous Pétain ?
bien sur avec la confiance dans la ruse de la raison populaire
Même si l’angoisse suscitée par le pouvoir peut faire accroire que les vilains jeu de mots n’ont plus droit de CITé.
Maréchal nous voilà, formez vos bataillons contre de la tyrannie nous voilà avec nos coup mauvais
de peuple rusé formé par l’histoire............
2. "Citoyenne présidente" on attend votre réponse concernant Marina Petrella et la demande de Duflot, 13 juin 2008, 08:37
Carla Bruni doit être toujours Italienne : la nationalité française - le saviez-vous ? - ne s’aquiert pas si facilement que ça par mariage...
A moins qu’il n’y ait une clause spéciale quand il s’agit d’un mariage avec le président de la "République" Française ?
3. "Citoyenne présidente" on attend votre réponse concernant Marina Petrella et la demande de Duflot, 13 juin 2008, 13:17, par Jean Claude Goujat
Comme pour les rugbymans ?qui ont des avantages spéciaux de l’immigration ?
Vaut mieux être riche et bien pensant que pauvre et travailleur noir clandestin dans un restaurant pour riches !
Sincérement j’ai d’autres mentors moraux que la Bruni-Sarkosy.Et elle n’est pas présidente.Et ce quelle peut penser faut laisser ça aux pipoles,au journal"le point" et son ramassi de débiles.
Et que si vous comptez sur elle pour Marina vous faites fausse route.Elle vient d’une famille puissante qui était visée par les BR,et surtout qui était anti-ouvriére.
Et j’ai déçidé de faire du mauvais esprit c’est mon jour.
L’avis de la femme de l’homme aux six cerveaux est sans intérêt.
JCG
4. "Citoyenne présidente" on attend votre réponse concernant Marina Petrella et la demande de Duflot, 13 juin 2008, 13:19, par Jean Claude Goujat
Vous croyez vraiment quelle a un quelconque pouvoir politique ?
JCG
5. "Citoyenne présidente" on attend votre réponse concernant Marina Petrella et la demande de Duflot, 15 juin 2008, 20:51, par Fabien
Contrairement à la façon dont Nicolas Sarkozy a présenté sa troisième femme aux autorités tunisiennes, contrairement à la façon dont Claude Guéant avait parlé de Mme Bruni sur Europe1, Carla Bruni (ou Carla Bruni-Sarközy, selon qu’il s’agisse de l’artiste ou de la femme du président) n’est pas française mais italienne, tout comme Marina Petrella.
L’ancien ministre de l’Intérieur avait allongé les conditions pour devenir français. Ainsi, elle doit résider depuis au moins quatre ans de façon permanente et continue sur le territoire national et son mariage ne doit pas être dissous.
Au moment du mariage, début 2008, il me semble qu’elle avait moins de 18 mois de résidence avenue Mozart (Paris). Et n’était pas inscrite sur les listes électorales, ce qui l’empêchait de voter pour les municipales. Je ne sais pas si elle s’est inscrite pour voter pour les européennes.
Non seulement elle n’est pas "notre présidente", contrairement à ce qu’a écrit en UNE Le Point, mais au moment où les Français ont voté pour un homme, il était officiellement en couple avec une autre femme, et l’UMP nous vendait le "produit" sous la forme « vous avez aimé Kennedy, vous adorerez Sarkozy ”.
Je ne sais pas si la fin est la même. Il y a déjà une mannequin-"chanteuse" dans l’air. La suite le dira.