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Clandestins perdus en mer : ils survivent en mangeant leurs compagnons morts

Publie le lundi 3 novembre 2008 par Open-Publishing
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SAINT-DOMINGUE, République Dominicaine — Cinq immigrants clandestins ont été secourus après avoir erré 15 jours en mer et n’ont dû leur survie qu’en mangeant leurs compagnons morts, a annoncé un ministre dominicain.

L’un de ces cinq clandestins, une femme, est morte dimanche à l’hôpital après que le groupe a été retrouvé près de l’archipel des Turks et Caïcos, a précisé le ministre du Tourisme Francisco Javier Garcia.

Garcia a ajouté que les quatre autres clandestins ont expliqué qu’ils s’étaient sans plus aucune nourriture à bord et qu’ils ont mangé le cadavre de la dernière personne à mourir. Tous faisaient partie d’un groupe de 33 Dominicains qui tentaient d’atteindre Porto-Rico par bateau quand leurs familles ont signalé leur disparition à la mi-octobre.

Les survivants ont précisé qu’ils s’étaient perdus quand le capitaine a abandonné l’embarcation. Les corps des autres clandestins morts ont été jetés en mer.

Les cinq survivants ont été secourus par un hélicoptère des Garde-côtes américains et transportés vers un hôpital de l’île de Providenciales. "Les quatre autres sont déshydratés et ont les jambes enflées mais devraient se remettre", a déclaré Garcia après leur avoir rendus visite en compagnie du Premier ministre des Turks et Caïcos Michael Misick.

Chaque année, des centaines de Dominicains tentent d’atteindre Porto-Rico sous protectorat américain à bord d’embarcations le plus souvent de fortune à travers le très dangereux passage de Mona.

En 2004, 36 survivants d’un groupe de 87 clandestins avaient été contraints de boire du lait maternelle, de l’eau de mer et mangé de la chair humaine dans un geste désespéré pour survivre.

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Messages

  • Voilà une métaphore qui devrait nous faire sortir de nos horizons d’occidentaux, chacun d’entre nous porte en lui une part de responsabilité de ces destins aussi sordides et inhumains. Comment ne pas ce révolter ? A force de matraquages télévisuelles, les catastrophes et autres, sont devenus "normatives" , le consentement fait son chemin et .....

    En cette année 2068, toutes ces pollutions et destructions, ont plus balkanisés les dernières iles à castes de l’ancien monde, isolées et hyper minoritaire, ces partiels et ilots éloignés sont d’illusoires univers inaccessibles au reste des 7 milliards « d’humanoïdes » désœuvrés, qui s’entretuent, s’égorgent, s’étripent, pour tenter d’y gratter encore quelques miettes, de ces quelques ressources alimentaires que sont ces énormes rats-ragondins mutants qui pullulent dans ces mégapoles délabrées, ionisées et peuplées de hordes de barbares aux pratiques parfois pré-ancestrales, que sont le cannibalisme et l’anthropophagie .....

    Le Sursaut

    Voilà l’idée, grossir le trait, pour faire réagir ! Mais ceci est loin d’etre évident à combattre, notre monde de plus en plus complexe, c’est pourquoi les solutions ne seront pas aussi simples que nous pourrions l’espérer.

    D’ailleurs qui a dit que ce serait facile ?

    Le buisson ardent ? Socrate ? Pythagore ? Yavé ? Moise ? Mahomet ? Luther ? Gallilée ? Newton ? Descarte ? Robespierre ? Danton ? Auguste Blanqui ? Karl Marx ? Jaurès ? Lénine ? Staline ? Hilter ? De Gaulle ? Churchill ? Chirac ? MGB ? ................................

    De tous cela, c’est Socrate qui était le moins menteur ! Ca c’est sur, lui il se regardait dans le miroir, pas forcément comme le fait le Nabodéconnozor  !