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Cohésion sociale : Chérèque (CFDT) salue l’investissement sur le logement

Publie le jeudi 16 septembre 2004 par Open-Publishing
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Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a affirmé mercredi qu’il y avait "très longtemps" qu’il n’y a "pas eu un investissement aussi fort sur le logement social", après l’adoption en Conseil des ministres du projet de loi de programmation pour la cohésion sociale.

"Ca fait très longtemps qu’on n’a pas eu un investissement aussi fort sur le logement social, la création de 500.000 logements sociaux, c’est important", a-t-il affirmé, estimant que les Verts "se trompent" en dénonçant le plan.

"Je crois qu’il y a une originalité à ce plan, c’est la première fois qu’un ministre du Travail s’attaque au problème de l’exclusion sous trois aspects : d’une part le problème de l’emploi, celui du logement (...) et des familles en grande difficulté", a ajouté le numéro un de la CFDT.

"Bien souvent, on a saucissonné les choses (...) et ça c’est une orientation que nous trouvons positive à la CFDT", a-t-il poursuivi.

"Mais est-ce qu’on va aller jusqu’au bout sur cinq ans ? Cette année on a eu un premier frein financièrement, l’année prochaine on nous parle d’un milliard d’euros, ce qui voudrait dire qu’il y en aura onze en quatre ans", s’est-il interrogé, insistant sur la nécessité d’être "vigilant".

Le projet de loi de programmation pour la cohésion sociale est doté d’un budget de 12,8 milliards d’euros sur cinq ans et associe des mesures concernant l’emploi, le logement et l’égalité des chances.

Les Verts ont estimé mercredi que le projet de loi n’était "vraiment pas sérieux", et n’aurait "aucun effet structurel" sur l’emploi, le logement et les délocalisations.

http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_040915173316.kou8p6fu.html

Messages

  • Comme d’hab , un syndicat se fait agence de "communication" du gouvernement de droite extrème !

    Il est vrai que pour expliquer à un chom’du qu’il doit accepter n’importe quel boulot pour retrouver sa "dignité", signer le PARE, accepter l’explusion de son logement comme une "mesure éducative", d’accepter un RMA, il n’est pas besoin de revendiquer, ni d’organiser les loqueteux : il suffit de leur faire la charité de quelques miettes. LA CFTC de ses pires moments !

    Le secteur insertion est justement l’instrument du contrôle social ...
    Exemple vécu ( l’AS venait "aider pour le budget") : ouvrir le frigo, sans demander la permission, voir des yaourts ( très grands) aux fruits, et dire à la mère de famille : vous pourriez faire des économies en achetant des petits Danone nature. Elle ne pouvait pas savoir pas que les yaourts aux fruits d’Aldi étaient moins chers que les Danone nature à Auchan... Il faut supposer que cette charmante dame ne fréquente pas les mêmes magasins que ses "clients".
    Eh, oui, les assurés sociaux sont devenus des "clients"... Les AS leur font signer des "contrats"...

    Ceci explique cela ! Le "pauvre" est un "marché" qu’il faut conquérir : il y a beaucoup, boucoup d’argent à gratter !

    Salauds de pauvres !

    Voila qui ne risque pas de remettre en cause l’ordre social !

    Sommes nous, en tant qu’organisations collectives, tombés si bas ? Si oui, c’est à désespérer ( j’ajouterai : à vomir) !

    Si non, il est temps de s’organiser, d’être solidaires : pas seulement pour quelques piécettes

    Le syndicalisme s’est construit sur une utopie, au sens d’élargir le possible, de l’explorer.

    A toi, à moi, à nous ensemble, d’en décider ! laisser faire, ou construire ?

    Le communiqué de Droit au Logement est autrement plus critique
    Il faut dire que le DAL n’a pas oublié ce qu’était le militantisme !

    Patrice