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Comment contraindre SARKO et son équipe à la démission ?

Publie le samedi 27 mars 2010 par Open-Publishing
18 commentaires

C’est dans l’air depuis dimanche soir dans la tête de millions de Français à plus de 70% (votants ou abstentionnistes).

Pourquoi ? Parce que sa politique fait un dégât considérable dans le pays sur le plan économique et social . Sa provocation de ne pas dissoudre le parlement en capilotade , hors sol et sans aucune crédibilité et popularité irrite au plus haut point la majorité des citoyens . Si l’équipe Sarko reste au pouvoir c’est la catastrophe assurée , la chien-lit , le désastre partout à tous les niveaux .

Il faut donc réagir partout comme les jeunes de Facebook pour exiger le départ du monarque et de cette cour insupportable qui a investi sans vergogne les palais de la république en se goinfrant d’indemnités pharamineuses sur notre dos de contribuables . Il ne faut rien attendre des barons du PS trop heureux de s’installer dans des bureaux de province en attendant la présidentielle de 2012 . Chaque jour qui passe ce sont des milliers de licenciement avec des entreprises sans commande , avec des salaires minables digne des années 50 ou de la sortie de guerre . Les hommes politiques plastronnent à la télé avec des journalistes complaisants aux questions idiotes à la Duhamel . Les directions de Parti ne savent plus où donner de la tête avec cette "rebellion" abstentionniste qui contamine tous les pays de la zone euro. Les eurocrates fourbissent leurs armes pour une austérité drastique encore plus violente alors que la misère rampe à la vitesse d’un ouragan comme katrina .

Nous devons diffuser partout un appel à la démission comme le font les chemises rouges thailandais . La manif traîne-savatte des syndicats ne suffit plus , il faut évacuer des institutions dite républicaines la troupe de malfrats sarkozien qui mène à la ruine notre beau pays de France . Cette organisation révolutionnaire d’un peuple en mouvement qui n’en peut plus est absolument vitale pour qu’on puisse enfin vivre correctement par son travail sans se demander si demain on est chômeur ou si on va aux restos du coeur . La jeunesse peut montrer l’exemple car c’est elle la plus frappée par cette crise dramatique et sans espoir .

Partout il faut lever les énergies pour contraindre les gens de l’UMP de lever le camp pour incompétence et traîtrise à la Nation avec des réformes qui enrichissent les riches au détriment de l’immense majorité des français.
Quelle honte de voir le drapeau français sali par ces gens-là au nom d’un égoïsme de classe comme les aristocrates du 18ème siècle .

Les régionales ont démontré le refus de cette nomenklatura avide et sans moral . Le mensonge tous les jours sur tous les sujets ça suffit . Nous ne sommes plus des citoyens béats devant des discours sans logique et sans rigueur pour améliorer la vie des gens .

SARKO va-t-en avec ton équipe avant qu’il ne soit trop tard ...Et crois-moi nous sommes polis avant de dire plus fort ce que toi-même a sorti à un citoyen lors d’un salon de l’agriculture . Nous ne pouvons plus te supporter car tu ne mérites pas cette charge suprême de rendre heureux un peuple de qualité à la créativité sans pareil depuis des siècles . Nous avons fait l’erreur en 2007 d’écouter tes mensonges et sornettes et nous le regrettons vraiment sauf bien sûr les riches .

Démission...Démission...Démission sur tous les sites internet , dans les entreprises et les quartiers populaires ... la jeunesse doit en être l’avant-garde comme jeune pousse de la nation et de l’avenir fraternel .

Le Serpenseur ...

Messages

  • La démission certes, mais pour le remplacer par qui ?

    Comprenez mon intérêt poli mais circonspect : quelle vision pour la France si sa démission est effective ?

  • On s’en fout, de sa démission. Dans l’absolu, nous pouvons vivre et décider sans le gouvernement, il ne s’agit pas de renverser le gouvernement, mais de renverser son pouvoir.

  • une seule solution : une constituante

  • Des mots d’ordre précis et féderateurs !!!

    exactement le contraire de l’action bobo du no sarkozy day. ou l’on voit la volonté de ses acteurs, front de gauche masqué, siné bobo de ne pas prendre leurs responsabilités avec des revendications claires , même réformistes !!! un comble !!!

    Je me souviens de la guadeloupe. toute la population qui a pu s’unir sur quelques phrases précises....200euros de plus. c’était sur toute les bouches, c’est devenu une force écrasante, qui a donné espoir.

    Je ne suis pas du tout un spécialiste de la politique, mais je commence à comprendre et à voir clair dans le petit manège de tout ceux qui hurlent mais qui empêchent de façon volontaire toute tentative d’organisation.

    Merci au no sarkozy day, il me montre qu’il faut faire exactement l’inverse ! des revendications claires, puissantes unificatrices, politiques qui redéfinissent un changement idéologique concret !
    Là on verra ceux qui, soit disant dans notre camps , ont la trouille d’assumer.

    200euros de plus, interdiction des licenciements, contrôle des banques. 37.5 années de cotisations, réquisitions immédiates des exonérations patronales ....c’est une piste, je suis sur que beaucoup ont plein de bonne idées !!!

  • Et encore tu parles de Paris , à Strasbourg j’y ai fait un tour ce samedi et mis à part les courageux et TRES sympas alternatifs de Mulhouse ,ainsi qu’un stand NPA , soit on peu parler de BOBO , mais aussi de gens qui rament pour réveiller et échanger , c’était le but ici ,si j’ai bien compris . Résultat ils ont eu une fête alternative avec des jeunes gens alternatifs ; gentils et ouverts ,mais là où le bas blesse , c’est qu’il y a eu très peu d’autres curieux qui pourraient représenter diverses couches sociales , donc d’accord avec toi pour une organisation plus " forte ". Cependant rien ne nous empêche d’aller au devant d’eux ( et je suis syndiquée et membre du POI ) , j’ai bien discuté toute la journée avec des dames plus que mures ( j’ai aussi une tête de dame !) , elles étaient d’accord avec le fond , mais le fossé creusé par les médias est tel , qu’il faudra beaucoup de temps pour effacer la peur de l’autre qu’on entretien , donc c’est pas gagné mari.lina

  • C’est trés beau tout ça mais tant que l on aura des mouvements à la gauche de la gauche , composés en grande partie de fonctionnaires et qui ne parlent qu aux fonctionnaires comme moi( voir les compositions des listes et les résultats ), cela restera un voeu pieux .

    Les seuls mouvements profonds dans la societé ne peuvent venir que de la classe ouvriere ( à laquelle on inclut celle des employés exploités , des précaires , des exclus...)...c’est à dire de gens qui n ont rien à perdre.

    c’est sur, cela ne fait pas trés plaisir de lire cela , mais que quelqu un me démontre le contraire.

    • Salut Bernard.

      - Cette fois, je ne suis pas du tout d’accord avec toi, je pense qu’une démission de Sarkozy qui serait sûrement suivi d’une dissolution de l’assemblée nationale et d’une nouvelle élection avec ce suffrage uninominal à deux tours, ce même système mis en place avec une diabolique efficacité par de Gaule pour garder indéfiniment le pouvoir entre deux majorités, conservatrice ou sociale-démocrate faisant en alternance la même politique contre le peuple.

      –  Non, la gauche plurielle de sinistre mémoire on a déjà donné, et la nouvelle majorité qui se dessine après les régionales : PS, toujours aussi hégémonique, Europe Ecologie à la botte d’un Daniel Con Bendit ultra libéral et d’un Front de Gauche squatté par Mélenchon, n’a vraiment pas de quoi nous faire rêver.

      Ce n’est pas, simplement, Sarkozy qu’il faut éliminer, mais tout le système Capitaliste qui nous opprime depuis trop longtemps et qui n’est pas réformable par des élections truquées . cela passe, bien entendu, par une insurrection populaire inévitable. Le silence des quartiers populaires après l’abstention énorme (entre 60 et 80%) devrait inquiété le pouvoir beaucoup plus que les fanfaronnades des partis « dit de Gauches » qui se croient grands gagnants de ces dernières élections.

      – Tous ensemble dans la lutte finale. Raymond
      – 

      – 

    • Dis donc Raymond, la "lutte finale" ça fait un moment qu’elle est finale,... au point que l’on n’en voit pas la fin. En voit-on seulement le commencement ? J’en doute.

      R.R

  • Rendons grâce à Bernard de poser la question d’une bataille visant à essayer de faire sortir Sarko du jeu.

    Ce n’est pas parce qu’on pense que la bataille de fond se joue sur d’autres terrains (j’y reviens) qu’on doit se désintéresser de ce qui se passe à la tête de l’état bourgeois (ca c’est cela exactement). Voir même rendre la vie pénible à ceux qui dirigent en faveur du capitalisme un état qui demeure de classe.

    De ce point de vue , la crise de direction de la bourgeoisie est à favoriser, à entretenir. Elle est le fruit d’ailleurs de phénomènes très profonds qui tiennent de l’instabilité politique de la bourgeoisie, ses divisions (évidentes d’ailleurs sur la dernière question grecque) de la liquidation des alliés de la bourgeoisie (c’est le phénomène du capitalisme de crise qui accélère la destruction des classes intermédiaires, liquide les couches sociales dans la classe populaire qui étaient auparavant choyées).

    Oui, Sarko dehors !

    De ce point de vue des initiatives visant à fragiliser la tête de l’exécutif sont bonnes à prendre.
    A encourager chaudement.

    Maintenant ces initiatives ne peuvent se prendre sans se poser la question des cartes qui manquent à la classe populaire pour bloquer le capitalisme de crise , prendre la contre-offensive et se délivrer de ses chaînes.

    C’est à dire parler d’une alternative réelle au capitalisme. Et l’alternative réelle au capitalisme ce ne peut être un gouvernement, une majorité électorale , etc, mais une classe organisée , ce qui est fondamentalement distinct.

    C’est la difference entre la bourgeoisie et le prolétariat. Les deux classes ne sont pas symétriques dans leurs nécessités organisationnelles. Et là où l’appareil d’état est l’exécutif de la bourgeoisie, l’état démocratique de la classe populaire n’existe pas (organisations aptes à exercer l’autogestion et surtout commencer par bloquer les attaques de la bourgeoisie).

    Ou autrement dit , l’état tel qu’il est n’est pas un sujet neutre disputé par deux classes. Les deux classes interviennent dedans mais pas de la même façon.

    On peut parler de gouvernement des travailleurs ou de moutures complexes intermédiaires qu’en ayant compris que l’essentiel se joue dans la capacité d’organisation de la classe populaire. Et cette capacité d’organisation ne peut être à la remorque de batailles institutionnelles enkystées dans un état taillé comme outil de direction de la bourgeoisie.

    Vous voulez virer Sarko ?

    Eh bien il nous faudra reconstruire les organisations de masse de la classe populaire dans ses grands et petits combats.

    Renforcer les syndicats, numériquement, politiquement, organisationnellement et démocratiquement.

    Ne pas hésiter à construire des outils de masse et de résistance qui unifient . Même quand il faudra aller dans l’inconnu.

    Ici on a cité le LKP. Faut-il rappeler que celui-ci se constitua par une alliance inédite de syndicats, de courants politiques et d’associations ?

    Qu’il repris à son compte le détail des revendications des syndicats et associations, au travers d’une plate-forme précise de plus de 120 revendications.

    La prise en compte d’ailleurs de toutes ces revendications et leur défense pied à pied (qui continue d’ailleurs), malgré les difficultés, fut ce qui aida beaucoup à unifier une force qui prit, par sa puissance une importance politique considérable.

    Tous les problèmes ne furent pas résolus mais on sait dorénavant que la défense ferme d’un grand nombre de revendications extremement précises est possible, alors que le raisonnement est souvent de croire qu’il suffit de quelques unes soit floues (pour soit-disant rassembler plus de monde, en fait personne ne s’y reconnait) soit précises mais ne permettant pas, par leur nombre réduit, que toutes les couches de la classe populaire ne s’y reconnaissent.

    On voit là que la question organisationnelle s’articule avec les revendications portées afin d’étendre la puissance et la force d’un mouvement.

    Quelque part c’est bien le problème que nous avons en France.

    Un problème organisationnel (des organisations syndicales divisées, soumises à des nomenclaturas proches du capital et indisciplinées, incapables d’organiser les travailleurs dans la lutte, etc)

    Un problème sur les axes de résistance (nos nomenclaturistes oscillent sans cesse sur les objectifs précis, preferent rester flous).

    etc...

    Si on veut des réponses politiques, elles se feront d’abord en travaillant à la résolution des problèmes organisationnels de notre classe.

    Nous devons innover, sans perdre de forces (lutter contre les nomenclaturas ne doit pas affaiblir le syndicalisme de classe, par exemple).

    la détestation du capitalisme ? elle grandit.
    Le potentiel de lutte ? important malgré le chapelet de reculs et de défaites .

    Ce qui manque est le sujet organisé, les outils permettant de transformer une détestation en un acteur capable de faire et de se battre sur ses objectifs.

    Si on estime juste cela, et qu’on essaye de convaincre là dessus, il n’est pas gênant alors de mener des batailles pour rendre difficile l’existence des individus qui représentent l’exécutif de la bourgeoisie.

    Où c’est dangereux c’est quand ce genre de bataille n’a que comme corolaire une logique institutionnelle qui joue de claques de gestion libérale pour se soumettre à d’autres.

    Les partis de gauche tels qu’ils sont gèrent bourgeois, ça vient de leur nature, de leur idéologie, de leur conception du monde.

    Ce ne sont pas les dernières élections qui ont montré au travers de multiples phénomènes, la détestation de ce ce qui est perçu comme la pointe avancée de la bourgeoisie, Sarko, qui infirment cette remarque.

    Dehors Sarko, retour à Neuilly !

    • Notre force de persuasion populaire pour amener l’appareil bourgeois à sa désintégration est déjà en route et ne peut s’arrêter . Sortir du jeu institutionnel que les partis couvent,pour survivre avec des subventions d’état qui les enchaînent ,est possible à court terme .

      La vie de la plupart des gens est insupportable et le cri de "démission" à millions de voix peut être créateur et accoucher d’une nouvelle république sociale et populaire. Le sieur sarkozy n’est qu’un pantin aux mains des multinationales et comme avocat d’affaires il est là pour les conseiller avec des spécialistes comme Borloo , Lagarde , Woerth , Soubie , Minc et Attali ... La troupe UMP n’est que de la valetaille suiviste qu’on indemnise bien pour qu’elle exprime la pensée unique du capitalisme financier. La reconstitution rapide des actions du CAC40 (4000 points aujourd’hui) depuis la crise de 2008 est la conséquence de la mise sur le carreau du chômage de millions de travailleurs en Europe . Et le déficit abyssale des états capitalistes sert de prétexte à une cure d’austérité sociale jamais vu depuis la seconde guerre mondiale . Nous ne devons pas payer cette dette et faire rendre gorge aux spéculateurs en retrouvant notre monnaie le Franc pour retrouver notre indépendance économique et sociale . Prendre le contrôle des banques ,éliminer les traders spectaculairement en jetant par les fenêtres leurs ordinateurs , transformant les lieux libérés en appartement gratuit pour les SDF , en supprimant les crédits immobiliers des travailleurs , les crédits revolving et les dettes des surendettés .
      Bien sûr cela ne peut se réaliser que par une lame de fond du peuple qui renverse tout sur son passage comme un tsunami révolutionnaire .

      Le manque d’intelligence des dirigeants actuels des partis dit révolutionnaires est patent malgré les propositions qui montent des bas-fonds militants . La peur de l’aventure , le manque de courage pour affronter physiquement le capitalisme en ne soutenant pas nos ouvriers qui occupent leurs lieux de travail en les aidant à commercialiser ce qu’ils produisent en dehors du système marchand . Développer les monnaies locales pour échanger les produits directement avec les consommateurs porterait un coup terrible aux grandes surfaces Auchan,Casino,Leclerc etc ...

      Il faut détruire le système bourgeois sans crainte avec la mobilisation du peuple et toutes ses individualités prêtes à s’investir en dehors de toute directive partisane ...

      DEMISSION ,premier cri d’un enchevêtrement d’évènements qui donnera enfin le pouvoir au peuple dans toutes ses composantes .

      bernard SARTON

    • Oui, le mouvement populaire est lancé... Locale-globale, l’autogestion ça va marcher !
      Bernard

  • Il faut faire démissionner cette troupe de bourgeois avides , sans foi ni loi , le plus vite possible . cela ne veut pas dire qu’il faut jouer le jeu du PS qui au pouvoir fera comme Papandréou . Le peuple , par le bas , doit prendre le pouvoir et ne pas le céder à des élus en place complice du système .

    Organisons des communes autogérées en dehors du système actuel tout en sapant le pouvoir sarkozien sur le plan institutionnel et monètaire .la commune de paris a innové dans des conditions plus difficiles qu’aujourd’hui et nous pouvons faire mieux sans attendre les directives d’en haut ...

    Bernard SARTON

  • Oui.

    http://www.lepost.fr/sondage/2010/03/28/2008197_scoop_1_0_1.html

  • Nous avons fait l’erreur en 2007 d’écouter tes mensonges et sornettes

    TU as peut être fait l’erreur, pas moi :)