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Comment enrayer le déclin médiatique du PCF ?

Publie le mercredi 22 août 2007 par Open-Publishing
20 commentaires

Une des raisons du déclin du Parti communiste français, est du à son incapacité à être perçu comme offensif par les citoyens et porteur d’un nouveau projet pour la société.

Même si les médias sont aux ordres des grands groupes capitalistes comme Bouygues, sous influence de « vendeurs de mort » comme Dassault, ou bien encore dépendant des publicités, nul doute que l’espace médiatique est un outil à utiliser dans l’espoir de voir l’audience et la capacité d’écoute du PCF augmenter.

Une radicalité perdue

Arpentant de temps à autres les marchés pour distribuer des tracts, j’entends souvent cette phrase « ce qu’il vous faudrait c’est un nouveau Georges Marchais » ou bien encore « lui-Georges Marchais- il était offensif ».

Plus rarement mais néanmoins surprenant, j’entends aussi cette phrase « J’aime bien Gremetz, lui au moins, il en veut », « lui c’est un type comme nous, il a de la gouaille ». Même si le député Maxime Gremetz, est sujet à controverse à l’intérieur du Parti, il est perçu comme un personnage sincère et énervé.

On ressent une certaine nostalgie du PC de la grande époque mais un besoin clair s’exprime : la recherche de la radicalité perdue. Depuis le début des années 1990, le ton a changé avec la Mutation. Les termes ont évolué, le PCF a perdu sa radicalité.

La mutation et le changement de rhétorique

Plus questions de « lutte des classes », fini les références au socialisme, début des repentances médiatiques concernant les expériences socialistes, suivit de la raréfaction ou la quasi-disparition d’attaque violente envers le patronat, les gouvernements successifs et le Parti socialiste. La mutation, qui partait d’une idée de « modernisation » a fait perdre au PCF toute sa radicalité voir même son identité. Cela s’est traduit par un déclin du « Buzz » médiatique du PC.

Nicolas Sarkozy est arrivé à séduire de nombreuses personnes dans les quartiers populaires en présentant un projet précis, argumenté et on se montrant comme un fin débatteur et un leader remarquable. A chaque apparition de Jean marie Le Pen, l’audience est forte et large, beaucoup de non frontiste l’écoute par simple curiosité, par recherche de formule choc ou encore de dérapages polémiques. Peut-on dire que l’actuelle secrétaire nationale ou les autres membres médiatisés incarnent la « force du tribun » et celui de la « bête médiatique respectée » ?

N’est il navrant de lire certains comptes rendu de la direction nationale pleurnichant de la marginalisation du PCF alors que les mass-médias font tout pour le tuer aux yeux de l’opinion public ?

Le changement de rhétorique et de stratégie médiatique a permis l’émergence de l’extrême gauche dépassant le PCF

Une réussite médiatique : Olivier Besancenot

Un exemple de radicalité qui est une réussite : la LCR de Besancenot. Depuis 2001, la LCR, qui est un petit groupe trotskiste est devenu un phénomène médiatique. A chaque élection, où la personnalisation est forte, la LCR a dépassé le PCF notamment lors des deux dernières présidentielles.

Le discours de Besancenot est clair : pas d’alliance possible avec le PS. Celui du PCF est toujours ambigu courant le risque d’un retour à la gauche plurielle numéro 2.
Le PCF, quant à lui prône une rhétorique plutôt lourde, avec des phrases longues et un style
imprécis comme l’ « ultralibéralisme » « créer l’alternative à gauche » etc.… Ce manque de clarté et le ton misérabiliste employé font que les interventions médiatiques du PCF ne sont pas attendues par les citoyens, tandis que celle de Besancenot si !

Lors de chaque apparition médiatique, Besancenot apparaît comme offensif n’hésitant pas à tacler tous les tenants du libéralisme. Il incarne à sa manière une jeunesse révolté. Voit-on cet esprit de révolte défendu par les têtes médiatiques du Parti ?

De plus, la LCR a compris qu’il fallait utiliser les médias. Tout le monde connaît le facteur Besancenot. Personne ne sait qu’elle est le métier de MGB ? Peu de gens savent ses mandats électifs.

Au football, Il est plus facile de séduire des spectateurs en proposant une tactique offensive qu’un jeu défensif et rafistolé. En politique cette théorie s’applique fort bien. Ainsi le petit frère trotskyste l’a bien compris et en finalité dépasse le PCF en influence médiatique.

Le PC possède un avantage : il n’est pas dépendant des médias pour faire diffuser ces idées. Les médias n’ont pas hésité à mettre Laguiller en avant, puis Besancenot lorsque les premières difficultés du PCF ont apparu lors des années 1990. Ces derniers préfèrent mettre en avant la LCR de Besancenot fort de ses 3000 militants et d’une poignée d’élus que le Parti Communiste avec ses 140 000 adhérents et ses 12000 élus. Il est plus facile et moins dangereux de faire émerger un groupuscule aux attitudes des plus sectaires et détestables que de parler du parti qui a menacé l’ordre établi depuis sa création.

Quelles solutions ?

L’échec de la mutation à tout point de vue, nécessite une nouvelle orientation stratégique et donc médiatique pour l’ancien parti du peuple. Comment s’accaparer de l’espace médiatique sans pour autant en devenir dépendant ?

La méthode Bové qui a marqué de nombreux français. Les actions spectaculaires comme le fauchage d’OGM, la destruction d’un mac donald’s ou bien encore son expulsion d’Israël a été très médiatisés. On l’aime ou on ne l’aime pas mais on le connaît. Une des solutions serait de s’inspirés de cette méthode de l’action coup de poing : efficace, offensive et surprenante.

Critiquer les médias comme l’a fait le démocrate-chrétien Bayrou. Cette attaque – justifiée- lui a permis de créer un Buzz sans précédent et a réussi à faire passer le centriste pour une alternative au duo PS-UMP

Dernière possibilité, la plus simple des 3 : redevenir le parti communiste offensif d’il y 20 ans, tout simplement en remettant à jour l’analyse communiste avec une critique du capitalisme et de grandes salves contre tous les adversaires du peuple. Comme dirait un célèbre chansonnier « Reviens Lénine, ils sont devenu mous ! »

Bacantel PCF67

Messages

  • Pour résumer : faut faire comme il y a 20 ans...

    Sauf que le déclin électoral du parti qui traduit naturellement sa perte d’influence dans la société française date de bien plus longtemps ; pour rappel, l’apogée électorale du PCF remonte à 1946...

    Observons qu’il y a 20 ans, Internet n’existait pas, tout comme les téléphones portables. L’intervention politique et à fortiori médiatique ne peut être que différente de celles des années 80. Elle dépend même du développement historique des forces de production comme dirait le maure.

    Alors oui pour regarder vers le passé mais sans oublier le présent.

    Gérald Briant

    • entierement d’accord aqvec toi le passé doit nous aider a comprendre et prefigurer l’avenir.Sans rester avec des oeilleres le declin du parti a été amorcé dés que le programme commun de la gauche a été signé .C’était l’arme absolue pour F.Mitterand pour piper les voix et faire la politique que l’on a connu.Dire que l’on a fat partie de ses premiers gouvernements quand Maurroy bloquait les salaires , ce n’est pasd mieux maintenant Ségo ne voyant pas ou ést le probleme avec le SMIGa 1500€.Mais dans l’zesprit des gens relayés par la presse écrite radio télévisée c’est dur de faire entendre un son, de cloches diffreent

    • Comme je l’exprime depuis bien longtemps,il faut créer une télé-radio révolutionnaire,dans la clandestinité au début , les gens cherchent toujours à voir ou écouter ce qui est interdit, avec des actions offensives pour la faire reconnaitre dans le paysage audiovisuel .Si nous restons "légaliste" dans le système bourgeois nous sommes sûrs de perdre notre temps,les journalistes sont trop caporalisés pour essayer de développer la liberté d’expression .Sarko est partout grâce justement à cette caporalisation de fait,y compris dans ls instituts de sondages .Certains croient qu’Internet peut contourner la propagande bourgeoise,j’en doute lorsque je vois comment sont organisés les diffèrents forums d’Orange,Voilà et autres blogs.Bellaciao est le seul blog intêressant mais peu lu ...Alors comment faire ?????

      L’action,toujours l’action sur tous les terrains ,y compris illègaux selon la dénomination bourgeoise.Secouer le bourgeois Patron,y compris physiquement, ce n’est pas de jouer fair-play dans des débats à fleuret moucheté comme nous le voyons si souvent.Par exemple il ne faut plus serrer la main de nos ennemis de classe,un élu communiste doit s’interdire de boire le coup avec un UMP ou un socialiste de droite et le faire savoir sur le plan politique et refuser tout débat télévisuel ou radiophonique avec des gens pareils .Cela aura le mérite d’être clair avec le peuple des exploités .Bernard THIBAULT et Marie-Georges BUFFET serrant la paluche de Sarko à l’élysée c’est l’expression de deux révolutionnaires courbant l’échine devant le Maître.Traiter l’UMP de parti bourgeois et non populaire comme l’exprime leur sigle c’est remettre à l’endroit pour le peuple le rôle néfaste de ce parti .Bien des signes politiques sont à mettre à l’ordre du jour,au delà du programme révolutionnaire,par les élus et militants communistes pour nous diffèrencier des militants bourgeois et de leurs dirigeants.Le peuple veut de la clarté et de la fermeté dans les options politiques et le choix de socièté.Il faut appeler un chat un chat ...Le Capitalisme c’est mauvais et il faut le dire haut et fort.Le Socialisme et le Communisme c’est mieux et diffèrent,il faut le dire haut et fort .....Dans mes discussions familiales et de comptoirs je ne me laisse jamais aller au compromis,même si l’échec électoral contredit mon argumentation.Trop de camarades ont l’esprit faussé par la propagande bourgeoise...Il faut fermer la télé et réflèchir par soi-même.Les évènements nous donnent le plus souvent raison:ex : les intêrets d’emprunt,l’Irak avec Kouchner,la TVA sociale,les non-remboursements de la sécu,les vacances dorés de la famille Sarko etc .... Du "grain à moudre " politique on en a à revendre,encore faut-il l’exprimer dans les masses avec force et sans gêne d’aucune sorte.Un PCF administratif et gestionnaire du temps qui passe à travers les échéances électorales ne doit pas exister,un PCF révolutionnaire sur tous les fronts pour transformer la socièté du capitalisme au socialisme-communisme c’est sa seule raison d’être,sinon il veut mieux aller à la pêche en parlant de la météo.On a adhéré à ce Parti pour abattre le capitalisme et non pas pour débattre avec l’ennemi de classe qui joue au Paternel pour nous endormir devant sa télé-carpette ...........

      Bernard SARTON,section d’Aubagne

    • c’ est pas mal mais des fois tu te prends dans tes propres contradictions ainsi il faut creer une télé et puis après dire au gens eteignez la tv (notre manip est elle meilleur) gagnons les a citoyens a reflechir , et comment ?

      nous sommes tous ( les cocos bien sur) pris dans nos contradictions. comment abattre le capitalisme en vivant ds cette société je pense que "croire " au communisme est depasse IL FAUT PENSER ,REFLECHIR ET AGIR COMMUNISTE decider et faire et effectivement proposer a tous "l’utopie du réel"

      bon bon je blablate et j’ai un tract a faire

      le petit coco prolo

    • je parle de la télé bourgeoise à éteindre actuellement .Notre nouvelle télé à créer dans la résistance sera sûrement regardée si nous sommes intêressant,mais en avons-nous la volonté avec les dirigeants actuels du PCF .Nous manquons d’initiative révolutionnaire je ne sais pas pourquoi ???Enfin l’avenir nous le dira ............BS,Aubagne

  • OUi comme il y a 20 ans, au niveau radicalité .....

  • Il y a plus de vingt ans, Georges MARCHAIS faisait front dans la période d’actualisation du programme commun qui devait déboucher sur une stratégie qui a trouvé son épilogue avec la candidature de MG BUFFET en 2007.

    Et ce que l’on établit comme faisant partie de la classe ouvrière dans la population française, tant active que retraitée, comment elle vote depuis plus de vingt ans ?

    Elle profondément réactionnaire ou réformiste !! Sachons le prendre en compte !!!

    Qui connait encore aujourd’hui l’homme et l’action politique de Georges MARCHAIS, ils ou elles ont quel âge ?

    L’action politique d’alors s’ancrait dans des luttes qui étaient beaucoup plus nombreuses et victorieuses que celles que l’on voit avoir lieu aujourd’hui, plus rien n’est comparable.

    L’idée même d’entrer en lutte aujourd’hui pour des millions de salariés, de faire grève pour des revendications lègitimes de salaires, de conditions de travail, de formation professionnelle etc...c’est une idée très difficile à mettre en pratique tant les conditions de solidarités et de finalités sont difficiles.

    C’est si vrai qu’on ne voit les luttes se développer essentiellement qu’autour de plans sociaux, des délocalisations, pour négocier des indemnités de départ ou de reclassement au plus haut !!

    A quand des actions pour défendre l’emploi, le développement industriel, reclamer des plans de sauvegarde et de réindustrialisations de nos territoires ?

    Combien de salarié(e)s sont entré(e)s dans des actions de grèves ou de protestations pour défendre le droit à la retraite il y a quelques temps de cela ? Très peu, y compris à la CGT où seuls un tiers des syndicats sont entrés dans l’action !

    Ne demandons pas au dirigeants politiques d’être "les grandes gueules" pour croire que les changements arrivent, aucune délégation de pouvoir, quelle soit syndicale ou politique ne remplacera l’action et les constructions de luttes collectives pour les droits présents, mais surtout pour des droits nouveaux, notamment en matière de de droits d’interventions économiques dans l’entreprise, dans les collectivités locales, dans l’exercice et les pratiques de citoyenneté au quotidien.

    Dans ce cas, on verra les médias s’intéresser aux contenus des luttes, tant politiques que syndicales et le paysage changera !

    A quand "le vrai réveil de la classe ouvrière et de ses alliés" ?Les intellos bobos par exemple,pas celles et ceux qui font les caniches de SARKO et qui vont manger dans la gamelle de la droite...

    Clarifions le débat, le communisme a de l’avenir !

    JN55

  • Il y a un tas de choses differentes :

    1) Les erreurs politiques (coucher dans le même lot qu’une politique ultra-libérale, ça aide pas). Les travailleurs et le peuple de gauche a longtemps été sympa et patient mais se prendre sur la gueule des politiques ultra-libérales par une majorité fusse-t-elle plurielle a été la cerise sur le gâteau d’une lente descente aux enfers.

    Donc d’un âne on ne fait pas un cheval de course, d’une mauvaise politique cruelle pour les travailleurs et flanc garde de solutions bourgeoises, on ne peut faire un parti séduisant. Le début de redressement qui a été porté par l’encouragement populaire de Mai 2005 est retombé rapidement avec l’aide à la remise en selle du PS (les fameuses réunions de "toute la gauche" qui ont conduit en fait à quasiment écarté et faire douter les petits partis révolutionnaires, LO et la LCR).

    Donc on peut répeindre la maison de couleurs chatoyantes mais il faudrait quant même se poser des questions sérieuses pour expliquer que le PCF ait été si loin pour collaborer à une politique contre les travailleurs. Ca a pesé et ça pèse toujours.

    Gagner la bataille médiatique c’est d’abord améliorer sa politique.

    Accessoirement deux remarques : Croit-on vraiment que la différence entre la LCR et le PCF c’est 3000 contre 140 000 ? Sérieux ! combien de temps ce genre de plaisanterie va-t-il durer ? Autre remarque , Besancenot ne fait rien de particulier qu’un communiste pourrait faire si il était issu des rangs des travailleurs et défendait dans un langage intelligible et audible le camp des travailleurs. MGB a été bien mieux que lajoinie ou Hue, mais on est encore loin du compte (essayer d’écouter un discours de Duclos pour voir, ce qui ne signifie pas qu’il faille recommencer l’histoire).

    2) Il y a l’aspect médiatique pour le PC

    3) Il y a l’aspect médiatique pour le camp des travailleurs, le camp d’une gauche réelle. Et c’est ça qui est important (la question de l’image du PC est un sous-ensemble du problème).

    Une analogie : Il fut une époque où la possession de fusils ne remplissait pas beaucoup de difficultés (il y a longtemps....). Un chasseur pouvait avoir un outil pas trop en arrière de ce qu’avait un simple militaire. Ca et une poignée de canons et il était facile à un peuple de se doter d’outils approchant les moyens d’une classe oppresseuse, de la défier. Il y eut effectivement toutes sortes d’épisodes révolutionnaires les 18eme, 19eme et début 20e siècle qui se firent par le peu de différence entre les outils de la réaction et les outils que pouvaient obtenir les couches populaires.

    De même à une époque, faire un journal ne nécessitait pas les moyens de maintenant et il n’y avait pas un saut technologique et de puissance en propagande avec ce qu’on connait maintenant entre un journal et un média télé ou radio, avec le controle en plus des anti-démocrates qui distribuent les autorisations d’émettre. Avant le nec le plus ultra de la propagande c’était une voix puissante (l’époque des tribuns) et un journal, munis de l’un et l’autre on était à égalité avec le camp bourgeois....

    Maintenant, l’équilibre des forces , si je puis dire, depuis la fin des années 40, a basculé de plus en plus, la bourgeoisie se dotant d’outils surpuissants de propagande, et lentement la gauche réelle , le camp des travailleurs a perdu pied.

    La dernière phase a été la prise en main totale, berlusconienne, murdochienne, des médias. Et une bataille idéologique construite, méthodique, avec les préparations d’artillerie idéologiques necessaires longues avant de passer à l’assaut (sur les retraites il y a eu un discours permanent, sur tous les tons, tous les régistres, avant de passer aux actes décidés par les think thanks de droite et la bonté de Jospin et ses potes à barcelone).

    Face à cela, même la meilleure des politiques est confrontée aux tirs de barrages de la bourgeoise (car cela n’a pas d’autre mot ) et est inaudible, il leur suffit de débrancher le micro. Ils se foutent à la limite que quelques journaux soient rebelles l’essentiel c’est le micro, l’image....

    Le reste ils s’en foutent.

    Le mieux faisable c’est vrai que c’est du Besancenot, mais tout le monde a remarqué qu’ils lui débranchent le micro en dehors des périodes où ils sont obligés de le passer. Ce n’est donc pas une solution.

    Il nous faut donc réfléchir et se rendre compte, plutôt que de nous morfondre d’avoir été viré du paradis médiatique qu’il existe un endroit où nos fusils valent les fusils d’en face, mieux même ils sont plus nombreux et avec plus de talents, un endroit où pour l’instant c’est difficile d’arracher la prise, un endroit où nos journaux sont aussi puissants que les leurs, où le ticket d’entrée ne coûte pas des milliards mais des millions de fois moins, bref le net !

    A tous niveaux, le net permet de se mettre à niveau : télés, radios, journaux, solidités par des sites relais anti-répression dans d’autres états pour tenir si la liberté d’expression est là atteinte, même de l’info localisée redevient possible là où elle s’était fait défenestrer par les grands quotidiens régionaux .

    Nous avons là un espace de contre-attaque à rendre populaire, avec assurément des habitudes plus souples et moins unipolaires que les meilleures des anciennes conceptions de la propagande.

    C’est possible et c’est un espace et une question qui dépasse très largement la question du PCF , et qui d’ailleurs lui rendra bien service en l’aidant à se métamorphoser et à étendre la bataille des idées avec des pétoires qui, à nouveau, vaudront les pétoires des petits caporaux des médias anti-démocratiques (télés, journaux canins, etc).

    Vive la liberté !

    Copas

  • S’il ne s’agissait que de déclin médiatique, cela se saurait et pourrait se rectifier aisément. Croyez vous qu’il ne s’agisse que de défaut de com’ ? Un peu de Ripolin et ça repart ?! Re faire du Georges Marchais ? On sait ce qu’il en est advenu du "bilan globalement positif". Effondré, sur lui-même comme un chateau de cartes. Là aussi s’agissait_il de défaut de com ? Soyons sérieux et arrêtons de vouloir prendre des vessies pour des lanternes. Il faudra du temps pour redorer le blason du communisme, trier le grain de l’ivraie. Il ne suffit plus d’être fort en gueule. L’anti-modèle soviétique est notre fardeau et les modèles chinois, cubain, nord Corréen ne sont guère des exemples. Tout est à réinventer. S’il y a des remarques (critiques) justes dans cet article sur l’attitude du PCF ; sa défensive permanente, son misérabilisme, sa parano ... Il reste que dans ses rangs subsistent des comportements encore emprunts de "la grande époque" et que la moyenne d’âge de ses militants en fait plus un club du 3e âge que le bras armé du prolétariat !
    Qu’avons nous à défendre ? Nos avantages acquis ? Nos résidences secondaires ? Notre seconde bagnole ?Nous sommes "riches" de ce que le reste du monde est pauvre. La mondialisation et sa cohorte de prédateurs ont mis le doigt ou ça fait mal : la sécurité sociale, le droit du travail, tous les acquis sociaux, la télé, le mobile, l’eau et le gaz à tous les étages ; enfin, en tout cas dans le monde occidental quand l’essentiel de la population de la planète est dans la misère, crève de faim ou de soif ou sous nos armes sophistiquées.On se croyait à l’abri.
    Fait nouveau. Il est avéré que la planète n’est pas exensible et qu’il est urgent de prendre en compte ce nouveau facteur. Notre salut viendra t-il d’un smic à 1 500 euros pour rendre plus supportable l’inégalité des revenus, viendra t-il de ce qu’ EADS produisent plus d’Airbus, mais, en France (ou en Europe) ? Il y eut Tchernobyl, la mer Caspienne... Etait-ce de simples avatars scientistes ou le reflet d’un communisme à la noix qui a cependant tenu le haut du pavé près d’un siècle. Cela laisse des traces indélébiles dans les tripes de milliers, millions d’individus et dans l’inconscient collectif.
    Battre sa coulpe n’y suffira pas, ni même résister. Il faudra bien passer à l’offensive ...avec de nouvelles armes.
    MP 37

  • renvoyer Dartigolles à l’école !

  • Internet est un outil à utiliser mias le gros défaut est que les plus pauvres, les plus exclus n’ont pas forcément internet.Il y a une bataille sur le net à mener.

    Quand on voit le site internet des JC , on peut se poser la question....

    Au passage, Marchais il défoncait les journalistes. Besancenot ne les attaque jamais. Il est un idiot utile à la bourgeoisie.

    Un étudiant de 19 ans

    • On ne mord pas la main qui vous nourrit !!!

      Besancenot a lancé l’idée d’un nouveau parti de gauche. Peut-être est-ce la une partie de la solution au problème soulevé dans cet article. En tout cas cela semble plus réalisable loin des enjeux électoraux, et donc plus proche des luttes, que la dernières tentatives de plébicite de MGB ...

      Pour ma part, la solution reste : SYNDIQUE TOI ET LUTTE / le syndicat est l’outil des travailleurs et travailleuses, autogérées par ceux et celles ci, c’est un levier d’émancipation collective et individuelle.

      Le syndicat se construit sur une réalité, prends sa place dans un rapport de force. Un parti s’insère dans un espace institutionnel déjà biaisé. Notre énergie est trop précieuse pour la gaspiller de cette façon.

      sc_marcos94, syndiqué CNT

    • Les gars comme toi, on les attend dans les semaines qui viennent dans leur analyses sur les tentatives et les offensives d’une recomposition de l’espace social, du rôle et des fonctions du syndicat à l’entreprise à la sauce SARKO-FILLON-MEDEF.

      MAILLY a bouffé avec SARKO en tête à tête la semaine dernière,CHEREQUE à bouffé avec SARKO en tête à tête en début de cette semaine...vive la démocratie ultra-libérale-syndicale de FO et de la CFDT, il ne manque plus que la CFE-CGC et l’UNSA et le tableau de l’axe de recomposition social-libéral syndical sera sur les rails !!!!

      A bientôt sur les ondes courtes de ton exil à GUERNESEY ou JERSEY...Grand révolutionnaire syndical !!!!

      JN55

  • ENRAYER LE DECLIN DU PCF ! on peut discuter sur le déclin médiatique du pcf . certes il est réel . mais de ce coté là il n’y aura jamais de miracles . ne demandons pas aux médias de faire la promotion du socialisme ; meme le parti a du mal sur ce sujet ; alors pour une fois ne demandons pas l’impossible . l’éssentiel c’est quand meme la présence du parti sur le lieu de travail ; quel qu’il soit ; plus généralement dans les lieu de vie quotidienne . pour faire entendre un autre son de cloche politique ; proposer autre chose ; ne pas se contenter d’etre un syndicat bis ; de défense des acquis ; ( la cgt est là pour ça ) de montrer que la racine du mal est le capitalisme ; et qu’il faut changer de société . tous les camarades qui sont sur le térrain savent qu’il n’y a rien de spontané ; a ce qu’un salarié s’exprime politiquement avec un communiste ; a plus forte raison s’il n’y a pas de parti organisé a l’entreprise ; quartiers ou autres . d’autant plus que la droite ; et les sociaux démocrates eux sont présents sous une forme ou sous une autre .le déclin du pcf ne relève pas du fatalisme ; c’est un processus qui s’accentue au fur et a mesure que le parti continu de patauger dans le marais qu’est la gauche ; au point d’y perdre ses repères de classes . sous prétexte de mutation jusqu’ou le parti va t-il s’enliser ; jusqu’a la disparition ? quand je lis le questionnaire pour la préparation du congrès ; je ne suis pas rassuré . que le pcf redevienne un parti révolutionnaire ; convaincre que le capitalisme sous quelques formes que se soit est néfaste ; et qu’il faut l’abattre ; sur ce point effectivement il y a du grain a moudre . montrer également la néscéssité d’aller vers le socialisme ;sur ce point aussi ily a de quoi convaire . encore faut -il que le pcf redevienne le parti de la révolution . sam 82

    • encore faut -il que le pcf redevienne le parti de la révolution .

      Pour préciser : Encore faudrait-il définir qu’est-ce qu’on entend par le mot "Révolution" et surtout par le concept de la chose.

      Et aussi les moyens à mettre en oeuvre...

      Et aussi avec qui et pour qui...

      Et ça, au PCF et chez d’autres, c’est pas gagné. Surtout au niveau des dirigeants.

      G.L.