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Communiqué snes up Nancy 2 pour la réouverture de la FAC

Publie le samedi 8 décembre 2007 par Open-Publishing
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Communiqué du SNESup (section Nancy 2)

Suite à la fermeture administrative du CLSH décidée brusquement par le Président, une délégation du Snesup Nancy 2 a rencontré celui-ci cet après-midi, vendredi 7 décembre, pour évoquer cette situation grave.

 Nous (SNESup) avons commencé par lui rappeler que le mouvement étudiant a été entendu par la Ministre qui a fait des concessions budgétaires, même s’il ne s’agit pas d’avancées par rapport à la revendication principale d’abrogation de la loi LRU. Toutefois, nous partageons le point de vue exprimé par les représentants de l’UNEF et de SUD-Etudiants à l’Assemblée générale du jeudi 6 décembre, selon lequel le blocage n’est pas parvenu à imposer un rapport de force suffisant pour l’obtention de l’abrogation de la loi LRU et qu’il cesse dès lors d’être un mode d’action efficace ou utile.

 Nous avons demandé au Président la réouverture le plus tôt possible du campus LSH (lundi ou mardi) afin de créer les conditions favorables au déblocage permettant à tous les étudiants (mobilisés ou non) de reprendre les cours au plus vite. Ces conditions doivent être étudiées et mises en oeuvre en concertation avec le mouvement étudiant.

 Nous avons obtenu de sa part l’engagement que les étudiants ne seront pénalisés en aucune façon au moment des examens à venir.

 Nous avons demandé des rencontres entre toutes les parties concernées (personnels IATOS, enseignants, chercheurs et étudiants, y compris les étudiants grévistes) pour mettre en place la fin du semestre et la tenue des examens selon des modalités à définir.

 Enfin, nous avons réitéré notre opposition à la loi LRU et souligné que si nous sommes préoccupés par la fin de ce semestre, nous le sommes plus encore par l’application de cette loi qui menace gravement l’avenir du service public d’enseignement supérieur et de recherche.
http://agen-nanterre.over-blog.com/

Messages

  • Le SNESup et le SNASub Nanterre réaffirment leur pleine solidarité avec le mouvement étudiant pour l’abrogation de la loi LRU. Ils s’associent à la demande de banalisation, c’est-à-dire du remplacement des cours par des débats, conférences projections relatifs à la loi LRU, lors des journées d’action - à commencer par ce jeudi 6 décembre -, avec la possibilité accordée à tous les personnels de participer à ces différentes initiatives.

    Néanmoins, à la suite des affrontements survenus à l’entrée du bâtiment B ce lundi 3 décembre pendant l’assemblée générale des personnels, le SNESup et le SNASub Nanterre :

     condamnent tout recours à la violence, notamment les provocations d’une minorité à l’encontre des agents de sécurité. Nous affirmons notre solidarité pleine et entière avec le personnel de sécurité lorsqu’il est lui-même victime de cette violence.

     mettent en garde les étudiants contre toute provocation.

     appellent les étudiants à d’autres moyens d’actions que les blocages, surtout quand, comme maintenant, ils sont devenus minoritaires et donc contre-productifs. Avec ces derniers, le débat ne porte plus sur le fond (en l’occurrence le contenu de la loi LRU), mais sur la forme d’action (blocage ou non). Ils boutissent à la situation d’un centre universitaire "fantôme", où les étudiants ne viennent plus et où en conséquence, le débat de fond n’a pas lieu.

    Le SNESup et le SNASub Nanterre demandent le retrait ou l’abrogation de la loi LRU et l’ouverture d’une large négociation sur la nécessaire réforme de l’enseignement supérieur, négociation qui n’a pas eu lieu du fait du vote précipité de la loi Pécresse.

    Enfin, ils appellent les personnels à se mobiliser largement lors de la journée de grève et de manifestations du jeudi 6 décembre.

    SNESup et SNASup

  • contre-productif, c’est le moins qu’on puisse dire.

    Ma copine était venue cette année pour une année d’échange étranger dans une fac bloquée depuis des semaines. Après deux semaines, l’organisation d’un vote par la présidence non respectée par les bloqueurs, elle a tout simplement décidé d’en changer, en allant suivre les cours dans un autre institut non touché par ces mouvements (car tout simplement non noyauté par les militants d’EG, et où les profs savent ce qu’ils veulent, donner une formation à leurs étudiants), et en changeant officiellement pour le second semestre.

    Evidemment, elle signale à tous les gens qu’elle connaît, qui serait intéressés par un séjour universitaire en France que ce n’est pas la meilleure idée, et elle n’est pas la seule. Elle a signalé sa démarche aux responsables des relations internationales de sa fac qui essayent sans succès de la faire revenir, elle et tout ceux qui sont partis, en les assurant de leur compréhension et de leur conscience de l’image désastreuse donnée de ces établissements, qui évidemment, les pénalise, et risque de les pénaliser encore plus à très court terme.

    En gros, quand certains veulent à tout prix rester dans leur fac poubelle, d’autres avancent. Et ils n’ont rien de petits bourgeois.

    Cordialement et bravo pour votre propre casse de l’université et votre sens de la démocratie.