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Comprendre la guerre en Palestine
Publie le vendredi 9 janvier 2009 par Open-Publishing2 commentaires

Pour comprendre le conflit actuel entre la Palestine et Israël, il faut revenir à la politique du gouvernement Bush et la planification de sa politique étrangère avec le PNAC.
La guerre des civilisations passait au Moyen Orient par deux pays startégiques que sont Israël et l’Arabie Saoudite. L’alliance surprenante des ces deux ennemis doit aussi nous rappeler la conférence de Durban en 2001. L’Arabie Saoudite soutenait un plan de paix en Palestine mais Israël et les USA claquèrent la porte des négiciations. La voie diplômatique est inéficace depuis 60 ans. Maintenant les intérêts US ont changé depuis la mise en place de la doctrine Bzrezinski. L’hégémonie américaine a changé de stratégie et ce n’est plus le Moyen Orient qui en est l’enjeu, mais la Russie et la Chine. Le rapprochement envers l’Iran ennemi juré des deux alliés israélien et saoudiens est un tournant historique tout comme le retour vers la guerre froide. La chute de la dynanstie Bush est voulue pour répondre à l’impératif de la crise économique et du plan de domination de l’Asie. Qui domine l’Asie domine les deux tiers des richesses énergétiques du monde. L’Arabie Saoudite est contré par le pétrole d’Irak et de celui du Caucase. L’Iran devient la solution diplômatique afin d’y ammener une économie de marché et de saborder les accords de Shangaï. Dans cette nouvelle startégie le Moyen Orient est délaissé au profit des pays satellites de la Russie et des projets de provocation du bouclier anti-missile. Le conflit mondial doit aussi s’exporter vers le Pakistan et l’Iran. Pour le premier il est nécessaire de changer ses relations diplômatiques avec l’Inde et pour l’Iran inverser le processus de guerre annulé par l’arret du programme nucléaire militaire depuis 2003 et confirmé par la CIA depuis 2006. 2006 est ausi la nomination de Gates au Pentagone et de soustraire le commandement des 16 unités de renseignement américaines. Bush ne gouverne plus depuis la débacle de l’Irak. La torture et la victoire des démocrates au Congrés ont scellé la défaite des républicains. La victoire d’Obama programmée la balkanisation de l’Asie doit commencer et c’est pour cela que la guerre en Palestine financée par l’Arabie Saoudite est une fuite en avant. Ces deux ennemis de façade qui sont deux entités sioniste et islamique, ne peuvent plus compter sur le gendarme de la planète. La seule inquiétude reste l’extention de cette guerre par une provocation contre l’Iran pour terminer les plans du PNAC.
Examinons les causes de ce conflit avec la nouvelle stratégie de la politique étrangère américaine.
Rapport du groupe d’étude sur l’Irak
Le rapport du groupe d’étude sur l’Irak (The Iraq Study Group Report : The Way Forward – A New Approach) est un rapport du Groupe d’étude sur l’Irak (ISG), une commission indépendante co-présidée par le républicain James Baker et le démocrate Lee Hamilton [1]. Il a été remis mercredi 6 décembre 2006 au président américain George W. Bush et préconise 79 recommandations pour un changement de la politique américaine en Irak et dans la région. Le document est le fruit de huit mois de travail des dix membres de l’ISG. Faisant un bilan extrêmement négatif de l’engagement américain, il préconise un désengagement graduel, l’armée américaine devant davantage axer sa mission sur la formation, l’équipement et le soutien des forces irakiennes que sur le combat. Il suggère d’autre part à Washington de réduire son « soutien politique, militaire et économique » à l’Irak si le gouvernement de Bagdad n’enregistre pas des progrès substantiels en matière de sécurité et à associer davantage les voisins de l’Irak au processus de stabilisation du pays, à commencer par l’Iran et la Syrie, acteurs régionaux incontournables avec lesquels Washington refuse jusqu’à présent de dialoguer. Le rapport appelle les États-Unis à tout faire pour résoudre le conflit israélo-palestinien, à amener Israël à rendre le Golan occupé à la Syrie en échange d’un accord de paix pour sauver la mise des États-Unis en Irak. Après avoir reçu le rapport des mains de James Baker le président américain, George W. Bush, a déclaré qu’il l’étudiera « très sérieusement ».
Le rapport : bilan d’un engagement militaire désastreux et recommandations pour une approche diplomatique
Le rapport s’ouvre sur le constat de la gravité de la situation en Irak, indiquant que "au point où en sont les choses, nul ne peut garantir qu’aucune action d’aucun type puisse stopper les conflits communautaires, l’augmentation de la violence, ou la chute du pays dans le chaos" ( "No one can guarantee that any course of action in Iraq at this point will stop sectarian warfare, growing violence, or a slide toward chaos."). Le rapport dresse un portrait extrêmement pessimiste de la situation, insistant sur l’incurie du gouvernement irakien, incapable de promouvoir la réconciliation nationale, d’assurer une sécurité minimale ou des services basiques (eau, électricité, école) aux citoyens.
le bilan humain est très lourd, le rapport avance le chiffre de 3 000 civils irakiens tués par mois. Le principal défi est la violence communautaire correspondant aux affrontements entre milices sunnites et chiites, et aux attentats commis de part et d’autre contre la population civile. Selon les Nations unies, le nombre de personnes déplacées s’élèverait à 1,6 million et le nombre de réfugiés irakiens hors d’Irak serait de 1,8 million.
l’armée américaine est incapable de maintenir l’ordre, notamment parce que les troupes ne sont pas assez nombreuses et ne connaissent pas assez le terrain, mais surtout, souligne le rapport, parce que la coopération avec les forces irakiennes (armée et police) est insuffisante. Le rapport dénonce la disproportion entre le financement de l’armée américaine et les fonds alloués à la coopération avec la police irakienne, très insuffisants.
l’armée irakienne manque d’organisation, d’équipement et de personnel (le taux de désertion de l’armée s’élèverait à 50 %). La police irakienne est dans un état encore plus déplorable : elle n’est pas seulement incapable de maîtriser la violence, elle y participe. Le rapport dénonce l’action négative du ministère de l’Intérieur, contrôlé par les chiites et accusé d’exactions envers les sunnites.
Selon le rapport, le gouvernement irakien représente des intérêts communautaires et non l’intérêt national. L’Irak est menacé de partition, les forces dominantes, kurdes et chiites, ayant une assise territoriale forte (au Nord pour les premiers, au Sud pour les seconds), à l’inverse des sunnites, qui s’inquiètent de ces tendances au séparatisme dans lesquels ils ne trouvent pas d’intérêt.
Les pays voisins de l’Irak ne jouent pas un rôle positif pour la stabilisation du pays. Le rapport accuse notamment l’Iran et la Syrie de soutenir, activement ou passivement, l’infiltration d’armes et de combattants.
La conclusion de ce bilan est que l’intervention américaine, extrêmement coûteuse (le coût final est évalué à 2 000 milliards de dollars), n’a pas réussi à réaliser l’objectif politique de construction d’un nouvel Irak, stable, qui serait pièce centrale du "nouveau Moyen-Orient". Les rapporteurs recommandent donc une approche plus diplomatique, impliquant différents acteurs internationaux dans une perspective multilatérale ; impliquant aussi, dans une perspective régionale, l’Iran et la Syrie : les rapporteurs lient la stabilisation de l’Irak à la résolution de la question israélo-arabe et de la crise libanaise.
Israël applique la doctrine de domination américaine : localiser l’opposition et la frapper avec la théorie des 5 cercles.

La théorie des cinq cercles est une stratégie d’attaque établie par John A. Warden III, colonel de l’United States Air Force, un des concepteurs de la stratégie de bombardement stratégique de la Coalition durant la guerre du Golfe dévellopée depuis la fin des années 1980. Elle est basée sur la considération que « l’ennemi est un système »[1] constitué de cinq cercles (ou cinq anneaux) concentriques :
1er cercle : le commandement
2nd cercle : les éléments organiques essentiels (production d’énergie, fourniture de carburant, approvisionnement en nourriture et finances)
3e cercle : l’infrastructure, principalement les structures de communication physiques (routes, ports et aéroports)
4e cercle : la population (qui assure la protection et le soutien des dirigeants)
5e cercle : les forces armées ennemies
Selon cette théorie, il est nécessaire de frapper chacun de ces cinq cercles, ou à tout le moins le plus possible d’entre eux, afin de paralyser durablement les forces ennemies. Cette frappe doit se faire idéalement par bombardement aérien, permettant à l’attaquant de réduire au maximum ses propres pertes. Les armées ennemies deviennent alors des « appendices inutiles »[2]
L’alliance impossible : Israël et l’Arabie Saoudite unis contre le Hezbollah et l’Iran ?
http://nysun.com/editorials/israeli-saudi-operation
L’éditorial du New York Sun pose la question dans son titre : "Une opération israélo-saoudienne ? " Le journal reprend, sans pouvoir confirmer, les informations diffusées par l’agence de presse semi-officielle iranienne Fars. Il y est question de la possible coopération entre Israël et l’Arabie Saoudite dans l’assassinat, le 12 février dernier, d’Imad Mughniyeh, principal responsable militaire et des services de renseignement du Hezbollah, dans l’explosion d’une voiture piégée à Damas.
Recherché par les Etats-Unis et Interpol, et désigné par Israël comme une cible prioritaire, Mughniyeh était notamment accusé d’avoir planifié l’attaque contre l’ambassade israélienne de Buenos Aires en 1992 (22 morts) et l’attentat contre le centre culturel juif Amia dans la même ville en 1994 (85 morts).
Dès l’annonce de sa mort à Damas, la Syrie, l’Iran et le Hezbollah avaient accusé Israël d’être responsable. Les officiels israéliens avaient démenti toute implication.
De nombreux observateurs s’accordaient pour dire que cette opération avait nécessité des complicités sur place. La Syrie est un Etat policier où les faits et gestes de la population sont sous le contrôle des autorités baasistes. Comment les services israéliens, s’ils sont effectivement à l’origine de l’élimination d’Imad Mughniyeh, auraient-ils pu agir en toute impunité au cœur de la capitale syrienne ? L’arrestation d’un membre de l’ambassade d’Arabie Saoudite à Damas permet peut-être, si l’information est confirmée, d’y voir un peu plus clair.
Un nouveau front contre l’Iran
Lors de la guerre du Liban de l’été 2006, Téhéran soutenait politiquement et militairement le Hezbollah. Sans l’approvisionnement iranien, via la Syrie, d’armements sophistiqués, les coups d’éclats comme le bombardement régulier de la ville de Haïfa (à plus de 40 kilomètres au sud de la frontière israélo-libanaise) et l’attaque contre un navire de guerre croisant au large des côtes libanaises n’auraient pas été possibles.
Cette guerre avait aussi révélé de nouveaux clivages dans la région. Alors que le Hezbollah jouissait d’une très grande popularité dans les pays arabes, les dirigeants saoudiens avaient condamné son "aventurisme" et comptaient sur une victoire israélienne.
L’Arabie Saoudite, gardienne des deux premiers lieux saints de l’islam, a récemment envoyé plusieurs signes qui illustrent sa volonté d’une nouvelle approche à l’égard de l’Etat hébreu. Le plan de paix de la Ligue arabe, proposé au sommet de Beyrouth en 2002 et prévoyant une normalisation complète des relations entre Israël et tous les pays arabes en échange du retrait des Territoires occupés, est une proposition de l’Arabie Saoudite.
Si les informations du Sun et en provenance de l’Iran venaient à être confirmées, le Moyen-Orient pourrait rentrer dans une phase inédite. Le conflit israélo-arabe ne serait plus le centre de gravité des tensions et s’effacerait au profit des nouveaux clivages autour de la question iranienne.
Messages
1. Comprendre la guerre en Palestine, 9 janvier 2009, 14:01
http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar...
Moi je dirai que si tu lis ce qui se trouve sur ce lien... T’as tout compris.
On parle plus de Hamas, de Fatah, de "fanatiques" de "quassam", de "voile", ou de rien. Ni même d’élections en Israél ou d’opinion publique israélienne.
Même qu’il y ait un racisme anti-"arabes" ça passe au second plan.
On parle de simplement assassiner ou déporter 1500000 personnes pour voler une richesse gazière qui appartient de droit aux Palestiniens. Richesse estimée à 4 milliards de dollars.
Et si c’était 1 500 000 de Bordelais ou Franciliens ça serait pareil. Devant un provision de 4 milliards de dollars d’énergie ils ne pèseraient pas plus que des Palestiniens.
Et derrière on trouve le Royaume-Uni, l’Egypte, et toutes les banques du monde, du Liban jusqu’à Wall-Street.
Et alors là, t’as VRAIMENT tout compris. Y compris le mutisme de toute les bonnes âmes occidentales et levantines.
G.L.
2. Comprendre la guerre en Palestine, 9 janvier 2009, 15:47, par Roberto Ferrario
Ca commence a me gratte sur le nerf cet phrase que on peux retrouve un peux partout...
C’est une "invention" du Capital !!!
On est pas devant une "guerre des civilisations" et que on essaie de faire rallie tout la population sur un discours national-raciste comme on fait tous les fascistes avant de prendre le pouvoir...
Mais c’est une guerre de classe, de la classe bourgeois, du capital... que a besoin de impose des nouveaux marche même avec la force, la guerre... et de impose son pouvoir sur d’autres territoires...
Donc arrêté SVP de nous chanté la même chanson du pouvoir...
Vous arrive de moins en moins a nous endormir...
Dr
– Furioso