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Convergences des lutte appel a action

Publie le samedi 10 juillet 2004 par Open-Publishing

Mobilisation Convergence des Luttes du 13/14 juillet 2004

Mercredi 14 juillet : Jacques Chirac dresse le bilan des 3 mois de "politique sociale" du gouvernement.

Où en sommes-nous ?

Alors que Jacques Chirac "déplore la multiplication d’actes odieux et méprisables qui salissent notre pays", des travailleurs migrants, dits "Sans Papier", rassemblés le week-end dernier au Square Séverine à Paris, mobilisés pour leurs droits, se sont fait violenter : doigt arraché, cheville cassée, Bilan : 20 personnes en centre fermé en voie d’expulsion, 3 en assignation à résidence ...

Que se passe-t-il ?

Quand ils dynamitaient des barres HLM sans construire de nouveaux logements sociaux, j’ai laissé faire, je n’étais pas mal-logé-e …

Quand ils ont réduit les droits des chômeurs (Recalculé-e, RMI, RMA, ASS et nouvelle convention assurance chômage), j’ai laissé faire, je n’étais pas au chômage, même pas au SMIC

Quand ils ont assoupli l’utilisation des emplois précaires, j’ai laissé faire, je n’étais pas ni en CDD, ni chercheur, ni intermittent, ni archéologue

Quand ils ont ouvert les Universités aux classes populaires, je ne pensais pas que c’était pour les fermer aux savoirs, et les ouvrir aux marchés, j’ai laissé faire

 Quand ils ont réformé le droit à la retraite, comme je n’étais pas une femme, et même si je n’avais pas assez de trimestres, j’ai laissé faire …

 Quand ils réformaient l’assurance maladie, comme je n’étais pas encore malade, j’ai laissé faire

 Quand ils ont privatisé les services publics, comme je n’y travaillais pas, j’ai laissé faire

 Quand ils ont parlé licenciements, plan social, délocalisation, comme je ne savais pas que cela pourrait me concerner un jour, j’ai laissé faire

 Quand ils ont tabassé un homosexuel, je ne pensais pas qu’on pouvait condamner ma liberté sexuelle aussi, j’ai laissé faire

 Quand ils ont développé les contrôles des pauvres, chômeurs et autres précaires, j’ai laissé faire, je n’étais qu’un futur délinquant, je n’étais pas encore allé en prison pour un ticket de métro, et pas encore fiché par les services sociaux.

 Quand ils ont concentré la presse, comme je ne regardais que le journal de TFN, j’ai laissé faire

 Quand ils ont imposé la guerre aux peuples du monde, je ne pensais pas qu’ils nous menaient la guerre sociale ici, j’ai laissé faire

Chirac nous vantera demain son "plan de cohésion sociale", alors que nous sommes face à un véritable plan de destruction sociale généralisée. La lutte est possible et nécessaire. Dans certains secteurs : Chercheurs, Recalculé-es, en passant par les grévistes de Mac-do, … des victoires ont été gagnées, même si le compte n’y est pas. C’est par NOTRE mobilisation, celle des premiers concernés soutenus par d’autres salariés solidaires, concrétisant ainsi la convergence des luttes en actes, que nous pourrons faire échouer les restructurations sociales et économiques qu’ils nous imposent

Mardi 13 juillet, 13h Place du Châtelet NOUS VOULONS NOUS FAIRE ENTENDRE Contre la précarisation et pour des droits nouveaux !

Merci aux individus aux électron(es) libres du mouvement social et aux organisations, de faire tourner cette info, d’appeler à, et de venir à ce RDV interpro-interluttes ! Salutations militantes !