Court...festoyer à clermont- ferrand .

Le festival du court métrage de Clermont-Ferrand est désormais trentenaire, il peut s’enorgueillir d’avoir en trois décennies rassemblé plus de deux millions de spectateurs, des milliers de films ,des centaines de cinéastes,onze ministres de la culture, et huits directeurs du Cnc , dans un engouement sans précedent en matiére de film court.

Ce festival à pu atteindre ses lettres de noblesses grâce à la pugnacité de l’équipe créatrice de"sauve qui peut le court métrage" et à l ’esprit qui à présidé à la réussite de cette fabuleuse aventure.

ÉPRIS DE ...COURT .

Force est de constater qu’il existe un unanismisme culturel à l’endroit du court , il trouve ses sources, d’abord dans le caractère formel dû a la durée intrinsèque du récit ramassé et par souvent un contenu atypique autant que vertigineux.

Tout art se doit d’être transgréssif, le cinéma court sans doute plus qu’un autre,car d"emblée populaire et immédiatement émotionnel," suggérer,évoquer à demi-mot plus que tout montrer" expliquait le réalisateur G.FRANJU ,l’un des précurseurs du court métrage ( le sang des bêtes ). Étonnante similitude avec les travaux menés par bon nombre de pédospys à propos de la génèse mentale de l’enfant : " au commencement, avant même la parole...c’est l’image dans son mouvement court et élliptique qui structure l’imaginaire et l’environnement de la prime enfance ".

intèressante analyse que voilà , de nature à supputer la subliminale réminescence qu’éprouve le commun des spectateurs à la vision d’un film... court .