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Crise du capitalisme (une fois de plus)
Publie le vendredi 10 août 2007 par Open-Publishing6 commentaires
Et une fois de plus les adeptes du marché libre et non faussé, de la main invisible et de l’autorégulation ont provoqué une crise financière, les médias s’inquiètent, la BCE intervient, les banques ramassent et les ouvriers trinquent : le capitalisme c’est la crise

Depuis plusieurs jours les places financières (pour la spéculation pur et dur et non l’investissement productif garant de l’emploi) sont en crise, crise grave selon certain quotidien de la presse économique : perte de confiance, chute des indices boursiers, tensions sensible sur les marchés.
Charabia de spécialiste pour dire que le capitalisme, modèle tant vanté par la droite et les sociaux-démocrates, est en crise. Crise qui commence aux Etats-Unis avec des problèmes liés aux indices du crédit immobilier et qui se propage à l’europe et au monde, crise dite « subprime ».
Le capitalisme porte la crise comme la nuée porte l’orage, le principe même du capitalisme c’est de s’autodétruire, ainsi depuis son apparition au XVIII° siècle il a été marqué par de nombreuses crises (cf cycle de Kondratieff). Hors ici il ne s’agit pas d’une crise de production mais d’une crise financière, pas de crise de surproduction (c’est-à-dire une perturbation profonde de l’équilibre dans la production. Ce qui impliquait la disparition des capitalistes les plus vulnérables, ce qui permettrait la restauration momentanée d’un équilibre, pont de départ d’un nouveau cycle marqué par une crise et ainsi de suite en une suite : cf baisse tendancielle du taux de profit).
La Crise financière est définie par la déréglementation du marché qui laisse libre court aux spéculateurs les plus vicieux, c’est la recherche du profit « sans coût » et « sans production » qui cause aujourd’hui ces remous. L’économie depuis plus de 30 ans est « financiarisée » c’est a dire qu’elle repose moins sur la production et plus sur les marchés de changes et de valeurs, ce qui a pour conséquence de provoquer des délocalisations d’activités, abandons d’outils productif sur des régions entières, externalisation de la production a des sous traitants, etc.
Face a cette crise du capitalisme les institutions capitaliste interviennent pour tenter d’endiguer les pertes : la BCE prompte a condamner un État lorsqu’il essaye de sauver son industrie ou parce qu’il est en dessous des 3% du pacte de stabilité (cf traité de Maastricht, merci Mitterrand et le PS) a injecté plus de 94,8 milliards d’euros dans le circuit monétaire. 94,8 milliards d’euros pour la spéculation et 94,8 milliards d’euros en moins pour l’emploi, la protection sociale, le développement et la croissance.
Le capitalisme c’est la crise, pour info Besson (ex PS passé à l’UMP) ressort la TVA sociale sûrement pour financer les marchés en crise.
Nicolas Maury PCF Istres http://www.wmaker.net/editoweb/nico...
Messages
1. Crise du capitalisme (une fois de plus), 10 août 2007, 18:21
Le capitalisme s’est démodé on dit désormais néo libéralisme. C’est comme les femmes de ménage et les techniciennes de surface. Le nom change mais pas le reste. Aurions-nous enfin atteint les limites de ce satané capitalisme transformé en néo libéralisme. Les pauvres auraient-ils compris qu’en cessant d’acheter tous les trucs que les riches veulent leur fourger ils inverseraient la tendance. J’ose espérer que nous sommes bien en décroissance continue.
1. Crise du capitalisme (une fois de plus), 10 août 2007, 19:30
Seuls les citoyens peuvent mettre un terme à ce néolibéralisme débridé, version hard du capitalisme.
Hors je constate que ce n’est pas demain la veille à en juger aux résultats des dernières séquences électorales pendant lesquelles la droite libérale et son mentor SARKOZY se sont fait élire sur la base d’un programme régressif et attentatoire au liberés individuelles et publiques.
Quant au PS n’en parlons plus, voilà plus de 30 ans qu’il a tourné le dos aux intérêts populaires.
Dès lors " faire avec les gens" comme les communistes le disent depuis si longtemts devient bien compliqué..
2. Crise du capitalisme (une fois de plus), 10 août 2007, 20:00
Pour l’instant il n’y a pas de krach (12% de baisse).
Le krach de 2000, avait fait chuter le CAC 40 de 60%,...(de 2000 à 2003).
Par contre l’oseille engloutie, notre argent filé à des taux d’amis à des amis pansus, c’est pas à la petite cuiller...
Merci d’avoir dépenser en quelques jours par la BCE 20 fois le coût "insupportable" du RMI !
C’est que là, d’un coup, il s’agit, d’aider, de protéger , de renflouer les "privilèges" !
Et vive la pingritude de la FED qui a tendu la sebille à la BCE , merci merci....
Soyez liquides ! devant le maître.... Qui a dit que la BCE n’avait de comptes à rendre à personne ?
Je m’énerve je m’énerve....
Copas
3. Crise du capitalisme (une fois de plus), 10 août 2007, 21:22
Sans contredire le fond de cet article précisons que les pratiques de crédit à outrance développées ici ou là sont aussi une réponse au besoin d’assurer un niveau élevé de consommation dans le cadre de cette économie financiarisée qui fait pression sur les salaires. Joshua analyse ce moment dans "itinéraire du capital" comme une fuite en avant : pousser à acheter à crédit afin de maintenir un bon niveau et soutenir la consommationalors que les éléments de redistribution de la richesse sont de plus en plus réduits. Nous en voyons ici une manifestation. L’alternative est dans une répartition des richesses dont le pralable est la transformation des rapports sociaux, ce qui est à l’opposé de ce que fait Sarkozy.
Dernier point : 155 milliards d’euros injectés par la BCE, ça fait combien de postes d’enseignants en europe, de facteurs, d’’infirmières ? D’où sort cet argent ?
Léon
1. Crise du capitalisme (une fois de plus), 11 août 2007, 00:36
Ouais, d’où sort tout cet argent ? Et après, on va nous dire qu’il n’y a pas d’argent ! Voilà la preuve qu’on nous ment !
On serait un peu bêtes de ne pas demander nous aussi une belle augmentation de salaire, dans les 30 %, par exemple !
En attendant, ce qui se passe aux USA démontre bien que ce n’est pas la poignée de riches qui peut quelque chose pour enrayer ce crach ! Maintenant, si on réduisait la part prise par les riches et si elle était mieux répartie (histoire de la plus-value), peut-être que les USA ne connaîtraient pas de telles déprimes !
C’est bien la preuve que se sont les salariés qui détiennent le pouvoir entre leurs mains, de faire couler ou pas les banques ! J’ose pas imaginer ce qui se passerait si on sortait tous ensemble, ne serai-ce qu’un jour, notre argent du compte courant !
2. Crise du capitalisme (une fois de plus), 14 août 2007, 12:21
He oui on en est à 200 milliards d’euros d’injectés par la BCE pour sauver les banques et leurs actionnaires
au fait il y en a encore qui doutent de la possibilité du smic à 1500euros NETS !!!
la prochaine fois que j’entends :brut ,je le deviens !!!
PROLO