Accueil > Crise financière : nouvelle journée noire sur les marchés d’Asie

Crise financière : nouvelle journée noire sur les marchés d’Asie

Publie le lundi 27 octobre 2008 par Open-Publishing
3 commentaires

Crise financière : nouvelle journée noire sur les marchés d’Asie

27/10/2008 08h25

Le club de pays riches du G7 s’est déclaré prêt lundi à coopérer pour freiner l’envolée du yen, tandis que les marchés d’Asie vivaient une nouvelle débandade dans le sillage de Tokyo.

Le G7 —Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie Japon et Royaume-Uni— s’est inquiété dans un communiqué de la "volatilité excessive du yen" et s’est déclaré prêt à "coopérer" pour rétablir le calme et la stabilité sur les marchés.

Ce bref communiqué n’a eu presque aucun effet sur le marché des changes. Après une très légère dépréciation, la devise japonaise continuait à grimper face au dollar à Tokyo en début d’après-midi.

Cette déclaration du G7 survient alors que les marchés s’interrogent sur la possibilité d’une intervention du gouvernement japonais pour tenter de calmer la hausse du yen, nuisible pour les exportations nippones. Le Japon n’est pas intervenu sur le marché depuis mars 2004.

Si le Japon est pénalisé par la crise, ce sont les économies émergentes qui s’avèrent les plus violemment frappées. Appelé à la rescousse, le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé dimanche soir une aide "substantielle" à la Hongrie, quelque heures après l’octroi d’un prêt de 16,5 milliards de dollars à l’Ukraine conditionné par l’adoption d’un programme anticrise. Auparavant, le FMI avait déjà secouru l’Islande et la Géorgie.

A l’aube de cette semaine délicate, les marchés asiatiques ont replongé dans la panique lundi. Tokyo s’est effondré de 6,36% en clôture, l’indice Nikkei passant sous les 7.600 points pour la première fois en 26 ans.

Les investisseurs tokyoïtes sanctionnaient durement les titres des trois plus grandes banques du pays, Mitsubishi UFJ, Mizuho et Sumitomo Mitsui. Un article de presse a prêté à ces institutions financières l’intention de lancer des augmentations de capital massives pour relever leurs ratios de solvabilité.

Le Premier ministre japonais, Taro Aso, a dévoilé lundi un nouveau train de mesures anticrise, dont l’augmentation d’un fonds destiné à injecter des capitaux dans les banques en cas d’urgence. Le marché y est resté sourd.

La Bourse de Séoul chutait de 1,16% vers 05h55 GMT. Après un très mauvais début de journée, le marché a brièvement rebondi après l’annonce par la Banque Centrale de Corée du Sud d’une baisse surprise et record de 75 points de base de son taux directeur, à 4,25%, avant de retomber profondément dans le rouge.

En Australie, la banque centrale est intervenue lundi pour soutenir le dollar australien, qui a perdu 37% de sa valeur face au dollar américain depuis juillet. On ignore toutefois le montant de cet achat de monnaie australienne.

Vers 05H55 GMT, la Bourse de Sydney dégringolait de 3,22%, Bombay 5,31% et Bangkok 6,96%. A la mi-séance, Hong Kong perdait 4,22%, Shanghai 3,61%. Manille a terminé sur un plongeon de 12,3% et Taipei a perdu 4,65%. Les Bourses de Singapour et de Kuala Lumpur étaient fermées lundi en raison d’un jour férié.

A l’affût de tous les signes de détérioration de la conjoncture, les marchés attendent aussi une avalanche de résultats d’entreprises américaines, européennes et japonaises. Certaines risquent d’annoncer des plans d’économies, des réductions d’effectifs et des abaissements d’objectifs.

A New York, ce sera le tour d’ExxonMobil, la première capitalisation du Dow Jones, Kraft Foods ou encore Procter & Gamble. Egalement annoncés, les géants pétroliers BP et Shell à Londres. A Francfort, Lufthansa, Bayer, puis la Deutsche Bank ou encore Volkswagen. A Paris, Alcatel-Lucent, France Télécom, Michelin, L’Oréal et Pernod Ricard.

Après une révision à la baisse des perspectives de Sony vendredi, les géants japonais Panasonic, Honda, Nissan, Toshiba ou encore Hitachi publient aussi cette semaine leurs performances pour le trimestre de juillet à septembre.

Les investisseurs surveilleront de près jeudi la publication de la première estimation du Produit intérieur brut (PIB) américain au troisième trimestre, attendu en recul. Plusieurs autres indicateurs économiques-clés sont attendus d’ici vendredi aux Etats-Unis, en Europe et au Japon.

La Réserve fédérale américaine devrait encore abaisser son taux directeur mercredi, actuellement fixé à 1,5%, et le gouvernement japonais a annoncé dimanche qu’il était prêt à multiplier par cinq, jusqu’à 110 milliards de dollars, le montant à injecter dans les banques en difficulté.

En Europe, les cinq Premiers ministres des pays nordiques devaient tenir une réunion extraordinaire lundi à Helsinki consacrée à l’Islande. Le FMI avait volé vendredi au secours de ce pays ruiné par la déconfiture de son système bancaire, en lui accordant un prêt de 2,1 milliards de dollars, le premier consenti à un pays d’Europe de l’Ouest depuis 1976.

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=6017900

Messages

  • Bourses mondiales : volatilité extreme Il n’y a plus d’acheteurs :

    10:07
    La Bourse de Madrid chute de 4,81% à l’ouverture

    10:06
    La Bourse suisse ouvre en baisse de 4,58%, dans le sillage de l’Asie

    10:06
    Bourse de Francfort : le Dax ouvre en forte baisse de 3,54%

    10:03
    Bourse de Londres : le Footsie ouvre en baisse de 3,32%

    10:03
    La Bourse de Paris ouvre en forte baisse de 2,49%

    9:59
    Inde : l’indice de la Bourse de Bombay plonge de près de 11% en séance

    9:57
    Le G7 tente vainement de faire fléchir le yen, la Bourse de Tokyo replonge

  • Le tournant de la crise : déflation et instabilité mondiale (update 8)

    dimanche 26 octobre 2008

    Le point sur la crise du crédit, son impact sur l’économie réelle, les manœuvres des autorités financières, l’entrée en scène de la déflation mondiale et la communication politique .

    * Indicateurs financiers toujours dans le rouge *

    Aux USA, les avoirs en péril de Lehman, AIG, Bear Stearns, Fannie, Freddie, WaMu, IndyMac, Countrywide, et autres acteurs faillis, ou placés sous tutelle, parqués pour reprise, etc... s’élèvent à quelque 8.000 milliards de dollars.
    Un chiffre un peu abstrait, mais qui représente grosso modo la moitié du Produit intérieur brut (PIB) américain.
    Source : [Financial Times Alphaville : "Time for the Darwinian flush"]

    Les taux Libor et Euribor, indicateurs de la liquidité des prêts interbancaires, ont été artificiellement rétablis par l’intervention massive des banques centrales sur le marché du crédit. Mais il n’est pas certain que cela représente une quelconque reprise réelle des prêts interbancaires. En effet, les banques se préparent à une prochaine vague de baisses de la valeur de leurs actifs et pourraient bien décider de garder leur cash.
    "The cost of borrowing in dollars may rise as increasing prospects of a global recession prompts banks to hoard cash even after policy makers injected record amounts of the U.S. currency into financial markets."
    [Bloomberg : "Dollar Libor May Climb ; Bank Lending Ebbs on Recession Concern"]
    Et on voit dangereusement grimper l’indicateur iTTrax, qui mesure le prix des polices d’assurance des CDS (’Credit Default Swaps’), produits dérivés du crédit qui servent de couverture pour les prêts accordés aux entreprises. Aujourd’hui , les primes annuelles de certains CDS portant sur des emprunts de société privées s’élèvent 8% de la somme à assurer. Autant dire que les sociétés en question n’ont plus aucun crédit.
    [Financial Times : "Insight : Realm of fantasy in credit insurance"]

    Les produits financiers de type CDO et les prêts Alt-A, dont nous indiquions en juin dernier le potentiel dévastateur, sont à présent dans la ligne de mire des analystes.
    [Financial Times Alphaville : "The CDO unwind waiting to happen"]
    [Bloomberg : "CDO Cuts Show $1 Trillion Corporate-Debt Bets Toxic"]
    [L’Echo : "La menace des crédits Alt-A prend la relève des subprime"]

    La bulle du Baltic Dry index, indicateur du coût du transport maritime international de marchandises, et qui avait connu une croissance suspecte au cours des dernières années, est en train de s’écrouler, entraînant un probable ralentissement des échanges commerciaux. Nous n’avons cependant pas pu trouver d’évaluation concrète de ce ralentissement.
    [Bloomberg : " ’Biggest Bubble of Them All’ Is Globalization : Chart of the Day "]

    Les bourses mondiales, qui ont subi ces dernières semaines une dégelée de tout premier ordre, sont probablement en train de refléter les ventes forcées à bas prix de titres sains par les investisseurs de premier plan (banques, multinationales, fonds de pensions, fonds spéculatifs) qui, sommés de payer leurs dettes sous peine de faillite, sont obligés de liquider leurs titres pour trouver des fonds.
    [L’Echo : "Les ’hedge funds’ fuient et mettent à mal les marchés"]

    L’instabilité des places boursières est telle que Nouriel Roubini, le pessimiste le plus infaillible parmi les pontes de la crise, envisage des semaines entières de fermeture des marchés boursiers.
    [Financial Times Alphaville : "Black hole Friday"]

    L’indice Bel 20 (grandes valeurs boursières belges) suit le mouvement, miné par les errements actuels du secteur bancaire national : semi-vente à perte, semi-nationalisation pour Fortis et pour Dexia, suspicion à propos de la stabilité de la KBC, qui justifie la chute de son cours en mettant en cause les spéculateurs, exactement comme Fortis, Dexia, Lehman Brothers, et Bear Stearns avant elle.
    [L’Echo : "KBC : de la spéculation, et rien que de la spéculation"]

    Bref, la finance et la bourse ont désormais entamé le grand exercice de liquidation. Pour plus de détails sur le processus inévitable de destruction qui vient de s’amorcer, un excellent résumé Australien (en anglais) : [Business Spectator : "Liquidez tout"]

    * L’économie réelle en récession *

    La récession a été finalement entérinée officiellement à tous les niveaux : américain, européen, mondial. Il n’était plus possible de maintenir des prévisions optimistes.

    Le secteur automobile mondial, qui est dans le collilmateur des analystes depuis cete été, vient de faire son coming-out : les grands acteurs sortent leurs prévisions et elles sont déplorables chez General Motors, Ford, Chrysler, Renault, Peugeot, Volkswagen, Volvo.

    General Electrics, Gargantua tantaculaire de l’économie U.S., vient de demander l’intervention massive du gouvernement dans la couverture de ses dettes.
    [Mish’s economic Analysis : "GE Needs Fed Bailout To Finance Operations ; Dividend At Risk"]

    * Un emplâtre sur une jambe de bois *

    La batterie impressionnante de mesures mises en places par les autorités mondiales, américaines, et européennes, ne suffira pas à enrayer la crise. Il semblerait que les injections et les nationalisations massives des trois dernières semaines soient d’ores et déjà complètement absorbées par les dévalorisation d’actifs.
    [Financial Times Alphaville : "Losing Control"]

    Les mesures gouvernementales vont juste ralentir la chute, mais aussi l’approfondir et retarder considérablement la relance.
    Comme l’explique Mish Sheldock, on ne corrige pas un problème d’excès de crédit de mauvaise qualité en accordant en plus grande quantité encore, un crédit de qualité encore moindre.
    [Mish’s economic analysis : "You Cannot Patch a Busted Dam With Water"]

    Par ailleurs, ces mesures, qui ne sont accessible qu’aux économies les plus fortes, ont un effet dévastateur sur les pays émergents, surtout ceux qui ont une monnaie locale de faible volume.
    Après l’Islande, c’est au tour de la Russie, du Pakistan, des pays de l’Est et finalement de l’Argentine, d’encaisser le choc.
    L’Argentine, qui revient ex abrupto à sa politique de nationalisation de l’épargne-pension privée pour redresser sa dette, comme aux pires heures de la crise de 2001.

    Ces retombées se font ressentir douloureusement au niveau des taux de change : le peso mexicain, le real brésilien et d’autres monnaies locales chutent vertigineusement par rapport au dollar en Hongrie, Chine, Russie, Australie, Nouvelle-Zelande :
    [Brad Stetser : "Very true : ’The globalization of the credit crunch” has produced a series of currency crises in the emerging world’ "]
    [Naked Capitalism : "Currency crisis is gathering storm"]

    Cette instabilité des taux de changes va avoir à très court terme deux conséquences douloureuses : faillite des sociétés locales importatrices en dollars et vente forcée automatique des actifs locaux figurant dans le paniers des Sicavs réglementées , ce qui va accélérer la chute des bourses (merci Patrick !).

    * La déflation est là, l’inflation suivra *

    Actuellement, on assiste à une baisse spectaculaire de toutes les valeurs : immobilier, actions, pétrole, matières premières, alimentaires. Seules les obligations d’état, les devises et les métaux précieux s’apprécient.

    C’est un phénomène de déflation : appréciation de l’argent et dépréciation de toutes les autres valeurs.

    Le problème n’est pas, comme on l’a laissé entendre, une simple question de confiance entre les banques, mais un problème très concret de liquidité : il n’ y a purement et simplement pas assez de cash pour subvenir aux besoins actuels.

    Ce phénomène de rareté de l’argent empêche les banques de s’acquitter de leur dette, les menaçant de faillite et mettant en péril l’épargne de toute la population. Elles doivent donc emprunter d’urgence aux Etats.

    Les grands argentiers mondiaux, américains et européens sont en train de créer un gigantesque déficit public, qui finira à moyen terme (probablement en 2009) par jeter le discrédit sur la valeur-refuge suprème : les obligations d’état.

    le mouvement a déjà commencé, plus personne aujourd’hui n’entend investir dans la dette des agences Fannie Mae et freddie Mac, en dépit de la garantie explicite de l’Etat américain.
    "Now that the Fed and Treasury have basically guaranteed that the sun will come up in the West, there is a new problem showing itself. Below, Fannie and Freddie spreads to US Treasury bonds have hit their highest levels EVER today. Now that they are nationalized and explicitly guaranteed, shouldn’t they trade at the narrowest spread ever ?
    The bottom line is that there is no money in the global system to buy this stuff. Globally, investors are tapped out, and the leverage in the system has to come down. We have no idea how this is supposed to happen in an “orderly” fashion. What this means is that the cost of obtaining a mortgage is going up.
    With the Government issuing new Treasury bonds like it is the national pastime, the 10-year rates have rocketed up to over 4%. Conforming mortgage loans from the Government (that is all that is left in the mortgage market) have moved up half of a percent in the past few days.
    They won’t be able to control the 10-yr rates as they issue more and more Government debt to pay for the promises of guarantees to the banks. I guess we will just have to worry about that later.
    Source : [Financial Times Alphaville : "Time for the Darwinian flush"]

    Durant la période de déflation, le cash est supérieur à tout (immobilier, investissements d’entreprise) et les emprunts (en particulier les emprunts à taux fixes, par exemple votre prêt hypothécaire) peuvent se révéler dangereux (car votre salaire diminue avec les autres prix).

    Lorsque les autorités auront définitivement perdu leur crédit auprès des investisseurs du monde entier, elles n’auront plus rien à perdre et, faute de pouvoir emprunter par le biais des émissions obligations, devront faire tourner la planche à billets.

    Une inflation gigantesque et mondiale suivra alors a période actuelle de déflation, et il faudra alors adapter ses investissements. Restez attentifs, car le retournement pourrait être rapide, et on ne sait pas dire quand il aura lieu (ça peut prendre des mois, voire des années, cfr. l’exemple de la crise Japonaise dans les années 1990).

    Durant la période d’inflation, le cash est inférieur à tout (immobilier, investissements d’entreprise) et les emprunts (en particulier les emprunts à taux fixes, par exemple votre prêt hypothécaire) peuvent se révéler profitables (car votre salaire augmente avec les autres prix)

    * La loi du silence *

    Les autorités mondiales agitent de faux espoirs Les arguments techniques avancés ne trompent que la population, à qui on se garde bien de donner une vue d’ensemble de ce qui se passe, tandis que les investisseurs crient casse-cou. Les politiciens et les banquiers centraux, relayés par les médias, tiennent aux citoyens, aux épargnants, et aux petits actionnaires, un discours lénifiant et refusent de faire l’état de leurs doutes, et de la gravité de la situation.

    Pourquoi ? Parce qu’on considère le citoyen lambda comme une sorte de mouton, un épargnant à guider ou à tondre, qui n’est pas en état de comprendre et qui risque de s’affoler si on lui parle clairement.

    * Comprendre la crise *

    Pour une introduction générale aux causes profondes de la crise (un savant mélange de technique bancaire, de laisser-faire politique et de cupidité) lire notre résumé pédagogique :
    [La Crise pour les Nuls : "Pourquoi, jusqu’où, la crise du crédit ?"].

    Publié par Michelange Baudoux à l’adresse 11:51 AM 3 commentaires

    http://lacrisepourlesnuls.blogspot.com/2008/10/pas-de-quoi-saffoler.html

  • La Bourse de Shanghai clôture en chute de 6,32%

    SHANGHAI, 27 oct 2008

    La Bourse de Shanghai a clôturé lundi sur une chute de 6,32%, dans un contexte d’inquiétudes croissantes sur l’état de santé des entreprises et face au spectre d’une récession, selon des courtiers.

    L’indice composite, qui regroupe des valeurs A libellées en yuans et des valeurs B libellées en dollars, a cédé 116,27 points at 1.723,35 points dans un volume d’échanges de 32,2 milliards de yuans (4,7 milliards de dollars).

    Selon des courtiers, les peurs de récession économique l’ont emporté sur les dernières tentatives de Pékin de doper les marchés, alors que de grandes banques et compagnies d’assurance ont annoncé des résultats en baisse pour le troisième trimestre, ce qui a encore affaibli l’intérêt des investisseurs.

    La dernière fois que l’indice-vedette de la Bourse de Shanghai, qui a dégringolé de presque 70% depuis le début de l’année, avait fini aussi bas remonte au 18 septembre 2006.

    Le ministère des Finances a annoncé dimanche que les impôts sur les revenus boursiers des particuliers avaient été supprimés, mais l’initiative n’a pas suffi à éclaircir l’humeur des investisseurs, qui vendent leurs titres sur toute la planète, selon des courtiers.

    China Construction Bank a chuté de 5,14% à 3,69 yuans, après avoir annoncé un bénéfice net en hausse de 12,11% au troisième trimestre en glissement annuel, alors qu’il avait atteint une hausse de 71,44% au premier semestre.

    China Pacific Insurance a plongé de 8% à 11,35 yuans après avoir annoncé une perte de 1,64 milliard de yuans (240 millions de dollars) au troisième trimestre, contre un bénéfice de 1,93 milliard de yuans à la même période l’an dernier.

    Et les analystes ont prévenu que les investisseurs se préparaient à ce que les choses empirent encore.

    "De fortes inquiétudes sur les résultats des sociétés au troisième trimestre qui devraient être dévoilés cette semaine ont poussé les investisseurs à vendre à grande échelle", a indiqué Wu Feng, de TX Investment, à l’agence Dow Jones Newswires.

    http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/News/index.php?newsID=202139

    La Bourse de Hong Kong s’effondre de 12,7% en clôture

    HONG KONG, 27 oct 2008

    La Bourse de Hong Kong, qui a connu sa plus forte baisse en une séance depuis 1991, s’est s’effondrée de 12,7% lundi à la clôture, dans le sillage des Bourses asiatiques dans un marché toujours paniqué par le spectre d’une récession mondiale, selon des courtiers.

    L’indice Hang Seng a cédé 1.602,54 points à 11.015,84 points alors que les investisseurs se défaisaient de leurs positions, dans un volume d’échanges réduit de 53,17 milliards de dollars de Hong Kong (6,82 milliards de dollars américains).

    L’indice a été annoncé dans un premier temps en recul de 12,2% avant d’être révisé, peu après la clôture, en recul de 12,7%.

    L’indice Hang Seng est tombé à son plus bas niveau depuis août 2003.

    Les investisseurs "vendent, sans s’interroger sur les prix. Tout ce qu’ils veulent, c’est du cash", a estimé Eric Yuen, analyste chez Dao Heng, sur Dow Jones Newswires.

    L’action de la banque HSBC a reculé de 14,77%, celle de la compagnie aérienne Cathay Pacific s’est repliée de 19,48%.

    http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/News/index.php?newsID=202137