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DEBAT les luttes étudiantes de ces dernières années ce mercredi 13 janvier à 18h.

Publie le mardi 12 janvier 2010 par Open-Publishing

Séminaire sur les luttes étudiantes de ces dernières années.
Le Mercredi 13 Janvier 2010 à 18H
au Snesup (78 Rue du Fbg St Denis- 75010 Paris).

Avec comme intervenants :
- Kamel Tafer, doctorant en sociologie à Paris I, ancien Porte Parole de SUD Etudiant et
ancien porte-parole de la coordination anti-LRU 2007.
- Bertrand Geay, professeur à l’université de Picardie, sociologue,
spécialiste du syndicalisme enseignant, auteur entre autres de La
protestation étudiante, Raisons d’agir, 2009.
- Sophie Binet, ancienne vice-présidente de l’UNEF.

L’Europe connaît de fortes mobilisations étudiantes contre les
réformes néolibérales qui affectent partout l’institution
universitaire selon la logique du processus de Bologne et de la
Stratégie de Lisbonne. En Espagne, en Finlande, au Danemark, en
Italie, en Autriche et en Allemagne, en Suisse, les mouvements
étudiants ont pour slogan commun : « Education is not for sale ».
L’augmentation des droits d’inscription cristallise les mobilisations
aussi en Californie où se déroulent des mobilisations dont l’ampleur
est inédite depuis les années 1970. Mais la protestation étudiante
dans le monde a sans doute un objet plus large et concerne la
situation faite à la jeunesse scolarisée comme on l’a vu lors des
manifestations contre le CPE en France en 2006.

L’objet de la séance du séminaire est de comprendre le prisme
particulier selon lequel, depuis le milieu des années 2000, le milieu
étudiant réagit aux réformes de l’université, aux mutations des
pratiques et des rapports de pouvoir qu’elles engendrent, à la
signification qu’elles ont pour les différents acteurs compte tenu de
leur place dans l’institution, de leur positionnement syndical et
politique, de leur engagement plus ou moins ancien dans la
« protestation étudiante ». Ce sera également l’occasion de débattre
des dynamiques sociales et politiques dont peuvent être porteuses les
résistances et les mobilisations de la jeunesse universitaire et des
liens créés avec différents secteurs et acteurs concernés par les
mutations en cours.